Le deuil d'un pays imaginé: rêves, luttes et déroute du Canada français : les rapports entre le Québec et la francophonie canadienne, 1867-1975

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University of Ottawa Press, 1997 - 203 pages
Depuis 1960, les relations entre le Québec et la francophonie canadienne n'ont pas cessé de s'effriter. En fait, la Révolution tranquille a apporté dans son sillage le renouvellement du discours identitaire au Canada français. Marcel Martel nous livre ici une fascinante étude historique et politique des rapports entre ces communautés de 1867 à 1975, année précédent l'élection du Parti Québécois. Faisant l'étude de quelques-uns des principaux catalyseurs tels l'Ordre de Jacques-Cartier, le Conseil de la vie française en Amérique, l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario, le Deuxième Congrès de la langue française et le États généraux du Canada français, il démontre comment le projet de nation canadienne-française s'est transformé au fil des ans. Il identifie aussi les causes qui ont amené les communautés francophones minoritaires à se méfier de l'intervention de l'État québécois.
 

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Fréquemment cités

Page 155 - s'appuient sur l'autorité politique, l'influence économique et le rayonnement culturel du Québec, ET NOTÉ - que la Charte des Nations-Unies exige «le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes
Page 155 - QUE : 1 - Les Canadiens français constituent une nation. 2 - Le Québec constitue le territoire national et le milieu politique fondamental de cette nation. 3 - La nation canadienne-française a le droit de disposer d'elle-même et de choisir librement le régime politique sous lequel elle entend vivre.
Page 149 - des travaux de la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme et
Page 31 - En tuant Riel, sir John n'a pas seulement frappé notre race au cœur mais il a surtout frappé la cause de la justice et de l'humanité
Page 25 - la seconde moitié du XIX e siècle et les premières décennies du XX e siècle.
Page 155 - Les États généraux du Canada français, réunis en Assemblée, AYANT CONVENU - que les Canadiens français constituent un peuple de près de six millions d'âmes, possédant en propre une langue, une culture, des institutions, une histoire et un vouloir-vivre collectif, - que ce peuple dispose dans le Québec d'un territoire et d'un
Page 37 - J'ai souvent répété que la France serait sauvée par ses colonies, restées plus saines, plus énergiques que la métropole. Et j'entends ce salut dans tous ses sens, — salut matériel, salut moral. Puisse votre exemple nous être salutaire!
Page 147 - nécessité souveraine : pour le Québec, État national de la communauté franco-canadienne, de disposer de la pleine autonomie interne, dans le cadre d'une véritable Confédération canadienne conçue comme la libre association de deux nations égales
Page 42 - un Québec aussi souverain que possible, dans la ligne de ses institutions constitutionnelles, et gouverné pour les fins qu'il avait revendiquées en 1867
Page 141 - le concours des législatures d'au moins les deux tiers des provinces représentant au moins cinquante pour cent de la population».

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