Memoire sur les moeurs, constumes et religion des sauvages del, Amerique septentrionale; publie par R. P. J. Tailhan

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Franck, 1864 - Indians of North America - 341 pages
 

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Popular passages

Page 279 - Marquette (Voyages, 7), sur leurs rapports, une carte de tout ce nouveau païs ; nous y fismes ^marquer les rivières sur lesquelles nous devions navi,,guer, les noms des lieux et des peuples par lesquels ,,nous devions passer, le cours de la grande rivière, ,,et le rund (sic) de vent que nous devions tenir ,,quand nous y serions.
Page 281 - Il a ,,été jusqu'à dix journées près du golphe du Mexique et croit que par les rivières qui, du côté de ,,l'ouest, tombent dans la grande rivière qu'il a trou,,vée, qui va du nord au sud, et qui est aussi large ,,que celle du Saint-Laurent vis-à-vis de Québec, on...
Page 165 - ... ,,Comme notre intention, ,,lisons nous encore dans la capitulation accordée à Washington et à ses Anglais par le capitaine Villiers, ,,n'a jamais ,,été de troubler la paix . . . mais seulement de ven,,ger l'assassin qui a été fait sur un de nos officiers ,,(de Jumonville) porteur d'une sommation " (Dussieux, le Canada sous la domination Française p.
Page 296 - ... c'est l'habileté du métier. Les deux autres ,,nagent devant .... un canot bien mené peut faire ,,plus de quinze lieues par jour dans une eau dor,,mante. Il en fait davantage en descendant le cou,,rant des rivières; il en fait peu, quand on monte ,,contre le courant Quand on rencontre des ,,cascades ou des chutes d'eau qu'on ne peut pas ,,franchir avec le canot, on gagne la terre; on des,,charge les ballots .... on les porte sur le dos et...
Page 208 - C'est même les entretenir dans leur fierté naturelle que de leur faire gratuitement du bien; ils en deviennent plus insolents : on me craint, disent-ils, on me recherche. Ainsi, quelque bonne volonté qu'on ait de les obliger, on est contraint de leur faire valoir les petits services qu'on leur rend.
Page 187 - ... lieux marescageux. Elle est semblable à la ,, folle-avoine qui croist parmy nos bleds .... Les espies ,,sont sur des tuyaux noués d'espace en espace; ils sor,,tent de l'eau vers le mois de juin et vont toujours ,,montant, jusqu'à ce qu'elles surnagent de deux pieds ,,environ. Le grain n'est 'pas plus gros que celuy ,,de nos avoines, mais il est une fois plus long ; aussi 189 ,,la farine en est-elle plus abondante.
Page 167 - Il seroit difficile de dire quelle est la religion de nos Sauvages ; elle consiste uniquement dans quelques superstitions dont on amuse leur crédulité. Comme toute leur connoissance se borne à celle des bêtes et aux besoins de la vie , c'est aussi à ces choses que se borne tout leur culte.
Page 291 - ... ordonnant au surplus de prendre ,,possession au nom du Roy de tout le pays habité ,,et non habité ou nous passerions...
Page 184 - L'une se sépare du corps à la mort et demeure néantmoins dans le cimetière jusques à la feste des morts, après laquelle, ou elle se change en tourterelle, ou selon la plus commune opinion, elle s'en va droit au village des âmes. L'autre est comme attachée au corps et 110 informe pour ainsi dire le cadavre et demeure en la fosse des morts après la feste et n'en sort jamais, si ce n'est que quelqu'un l'enfante de rechef.
Page 191 - Sault comme ,,dans leur pays ; les autres n'y étant que comme par ,,emprunt" (Relat. de 1670, X, 79, col. 2). ,,Ce qu'on appelle communément le Sault n'est ,,pas à proprement parler un sault ou une cheute ,,d'eau bien élevée, mais un courant très violent des ,,eaux du lac Supérieur, qui se trouvant arrêtées ,,par un grand nombre de rochers qui leur dispu,,tent le passage, font une dangereuse cascade, large ,,de demie lieue, toutes ces eaux descendans et se ,,précipitans les unes sur les...

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