arrest et toutes les soumissions pour ce préalablement faites, le mariage fut ensuite accompli..... et comme il paroist aujourd'huy clairement que lesdits sieur et demoiselle de Lestang n'y ont apporté d'insistements, et surtout ladite demoiselle de La Bechina, que pour ne rien doner à ladite exposante..... ce qu'ils n'ont que trop marqué en se portant à l'extrémité de refuser les letres de ladite exposante leur fille et du sieur Béchet, leur gendre, qu'ils leur ont renvoyées sans le vouloir ouvrir, ce qu'on n'a jamais refusé à personne, et ont protesté qu'ils ne les vouloyent jamais voir, de manière qu'il ne paroist aucun moyen pour surmonter une si facheuse resolution quoy que de la part de ladite exposante elle ait plusieurs fois requis ou fait requerir sesdits père et mère, comme elle fait encore tres humblement par ces présentes, de vouloir oublier le ressentiment dudit mariage qui tient si fort au cœur de ladite demoiselle de La Bechina, quoyque en cela ladite exposante n'aye rien fait que de sortable et dans toute l'honesteté possible et que..... la conduite de l'exposante aye esté jugée fort reguliere et sans blasme, néanmoins ladite demoiselle de La Bechina flate si fort ce ressentiment de l'opinion qu'elle a conçeue qu'elle n'est point obligée de doter ladite de Lestang sa fille, en quoy elle a esté abusée par certain conseil qui n'a pas eu la paix et le repos de la famille pour visée, et auquel d'ailleurs elle n'a pas fait entendre que ledit sieur de Lestang est sans biens, ce que l'on a toujours voulu bien faire conoistre à ladite exposante en la maison de ses père et mère par une separation de biens dont ladite demoiselle de La Bechina se sert actuellement..... Comme ladite exposante a le dernier interest à desabuser ladite demoiselle de La Béchina et qu'il n'est pas juste qu'elle demeure plus longtemps dans le faux jour des impressions que l'object qu'elle a ne fortifie que trop touts les jours, au grand préjudice et souffrance deladite exposante qui est d'autant plus à pleindre qu'elle est sans aucuns biens et qu'elle est sortie de la maison de ses père et mère dès le 5o juin dernier, à cause des traitements qu'elle y avoit receus sans avoir encore eu une simple robe noire ny vestement sortable à sa condition et à son aage. A ces 'causes... ladite exposante a prié et requis... le sieur Béchet, son mary, d'aggréer que ladite exposante forme son action devans juge compétant contre ladite demoiselle de La Bechina, sa mère pour la faire condamner, eu egard à ses biens facultés et moyens qui sont grands et fort considérables de constituer une dot à sa fille... » Bechet répond qu'il consent à ce que sa femme forme toutes actions requises pour la conservation de ses biens « et que pour toutes les poursuites qu'il luy conviendra faire elle soit et demeure authorisée par justice au refus que ledit sieur Béchet son mary se trouve obligé de faire... » Fait et passé en présence de Mathurin Gilbert, avocat, et Michel Gourgue, procureur au présidial. Par un acte du 2 août 1670, Marie de Lestang se dit âgée de 27 à 28 ans, s'être réfugiée au couvent des Notre-Dame depuis deux mois, qu'elle en est sortie pour recevoir la bénédiction nuptiale. Elle s'est aperçue que l'arrêt qui l'autorise à se marier ne se prononce pas sur les frais de l'instance, elle fait des réserves. (Minutes de GIRAUDOT.) (1) (Voir le contrat de mariage, Bulletin, tome XXX, p. 287. 1699. - René de Lestang, mari de Henriette de Lescure, fille de Théodore de Lescure, sieur du Breuil-Bastard. 1730. Claude-Alexandre de Lestang, sieur de Richemont, directeur des Aides, Élection de Saint-Jean, héritier de Nicolas de Lestang, sieur de Richemont, son père. 1694, 20 mars. Inventaire par Françoise Guenon veuve de Jean Lestellier, procureur en l'Election, testament du 4 février 1694, reçu Maréchal. Un petit bahut peint à fleurs. Provisions du dit feu de son office, 7 mars 1654. Contrat de mariage desdits, 22 janvier 1656, reçu Soulard. Registres de notaire royal de feu Antoine Lestellier au nombre de 25, commençant en 1628, finissant en 1652. 21 Registres du dit feu Jean Lestellier, commençant en 1653, finissant en 1672 (2). (Minutes de MARÉCHAL.) 1702, 23 avril. Françoise Guenon, veuve de Jean Lestelier, procureur, fait son testament. (IBIDEM.) 1753, 11 et 12 juillet. Inventaire des meubles de Marie-Geneviève Lesueur par Marguerite Alexandre, veuve de Claude-Eustache (1) Les minutes de ce notaire appartiennent à M. Maurice Martineau, qui vient de les acheter. Elles sont incomplètes en ce sens qu'il manque beaucoup d'années. Des références dans les actes prouvent que ce notaire exerça longtemps. Voir plus haut 1671 Marie Allain. Néanmoins M. Martineau a mis la main sur un bon lot, car ces minutes sont très intéressantes. J'en donnerai des extraits surtout dans le Supplément. (2) A ma connaissance, les minutes de ce notaire sont perdues. Mais peut-être en trouvera-t-on quelques registres chez quelque brocanteur, comme pour Giraudot et d'autres. Lesueur, receveur des Aides, sa belle-sœur; morte le 29 juin 1753. 1700, er février. Transaction entre Joachim Dubourg, seigneur de La Brunette, mari de Gabrielle Pitard; Joseph Pitard, ́écuyer, lieutenant en la maréchaussée, d'une part, et Élie Levesquot, docteur en théologie, curé de Saint-Severin de Barbezieux, Paul Levesquot, élu à Saintes, Michel et Jean Levesquot, avocats, Jean, fondé de procuration de Gabrielle Levesquot, sa sœur, épouse de Jean Vallereau, élu d'Angoumois, François de Fontenaille, docteur en médecine, curateur des mineurs de feu Michel Levesquot, avocat au Parlement de Paris, et de Jeanne Levesquot, son épouse, lesdits Levescot enfants de Jeanne Pineau. (Minutes d'ARNAUD.) 1745. Bénigne-Félicité de Levescot des Charriers, fille majeure, demeurant aux Filles Notre-Dame, fille de feu François-Élie Levescot des Charriers, capitaine de vaisseau à Rochefort, chevalier de Saint-Louis. Feue Anne Levescot, veuve de Jacques Petit, sœur du dit feu Levescot. 1781, 23 mars. Inventaire des meubles de Nicolas-François Levié, receveur des Aides en l'Election; fit son testament le 1er juillet 1766, reçu Senné, insinué le 15 novembre 1780. (Minutes de PETIT.) I 1634. François de Leymarie, prêtre du diocèse de Limoges, prieur commendataire de Notre-Dame de Montsanson, proteste contre la prise de possession du dit prieuré par Noël Lartigue. 1638. Le même assiste à la prise de possession de la cure de Saint-Savinien par Rolland de Casassus, clerc tonsuré de Bayonne. 1618, 10 juin. Olda de Lhoumeau, veuve de Pierre de Trouble, sieur de Boncœur, demeurant à La Tremblade, paroisse d'Arvert, donne procuration de se désister de l'opposition qu'elle avait faite à la vente de Treuil-Chollet et Lespinerie. (Minutes de BERTAULD.) 1736. Mathieu Liart, marchand, Mousnier, procureur en la juridiction de Bourg-Charente, mari de Noémi Liard, demeurant à Julienne en Chassors, Jean Liart, chirurgien, demeurant à BourgCharente, tous héritiers de Mathieu Liard et Françoise Liard leur père et mère. 1761-1786. Pierre Lafond (aliàs Delafond), marchand, MarieÉlisabeth Liard, sa femme, demeurant à Bourg-Charente (aliàs Cognac). Elle est fille de Jean Liard, chirurgien, et de Élisabeth Mesturas. Ce Jean Liard lui-même fils de Mathieu Liard et de Françoise Liard (morte en 1736 à Baillac, paroisse de Foussignac, chez sa fille, veuve en premières noces de N. Desbordes et remariée à N. Faure Beaugaillard). Ils sont protestants. 1759, 4 novembre. Contrat de mariage de Louis-Henri de Suere de Lignac (de Saint-Etienne de Saint-Flour) avec Marianne Lepic (de l'île d'Oleron). (Minutes de DALIDET.) 1628-1633. - Isaac de Ligoure, écuyer, sieur de Coustaudière, receveur des tailles à Saint-Jean. (Répertoire ROBERT, 1628.) 1628, janvier. Jean Limouzin, procureur au Présidial, Nicolas Reveillaud, son beau-père, marchand, Josué Raboteau, procureur. (Répertoire de ROBERT.) « Et le mesme jour — 17 mai 1642, à la dite heure de deux aprèsmidi, nous Étienne Coudreau, conseiller au présidial, commissaire suivant l'assignation portée par notre apointement, nous sommes transportés, ce requérant ledit Limouzin (Mathurin, sergent royal) et avecques nous Me Pierre Blanc, notre greffier des petits cayers... en la maison... située en une ruette qui conduit de la ruhe des Ballais à l'église Saint-Frion, sur main gauche, où estant entrés..... sommes montés aux estages hautes de la dite maizon par un petit escalier et de là au jardin dépendant d'icelle, lequel se trouve scituée au derrière d'icelle en ung lieu eminent au-dessus de la couverture, dans lequel jardin nous estant repozés et assis, le dict Limouzin nous a requis, attandu que ladite heure de deux heures assignée est expirée y a une heure et que celle de trois vient de sonner à l'orloge de l'église de Saint-Pierre..... faire le procès-verbal de l'estat d'icelle dite maizon. » Limousin prend possession en rompant des branches d'un vieux prunier Datil. Ce jardin est au penchant desandant devers l'endroict où estoit naguères bastis les murs de la citadelle, lequel jardin fait un précipice de la hauteur de quatre à cinq toizes sur les basses-cours sittuées en dessoubs d'icelluy. » (Minutes de LIMOUZIN.) 1666, 4 janvier. Jacques Limouzin, prêtre, prieur de SainteConstance, demeurant à Saintes, afferme à Isaac Herpand, taillandier, demeurant en la ville d'Aulnais, la moitié des fruits et revenus du prieuré (lods et vantes, honneurs, dime de la vigne ancienne de Presle, la dime des agneaux de Presle et de la métairie de M. de Herpaud donnera en outre à diner au prêtre qui, le jour de la Saint-Gilles, fera l'office dans la chapelle du prieuré. -- (Minutes de MARCOUILLER.) 1666, 25 juin. Renée Savarit, veuve de Mathurin Limouzin, notaire, demeurant en sa maison de Sainct Macoul, paroisse de Sainte-Colombe les Xaintes, fait son testament. Jacques Limouzin, prieur de Sainte-Constance (1), Jean-Pierre et Catherine, ses enfants. (Minutes de MARCOUILLER.) 1675. Catherine Limouzin, veuve de Marc Mosnier, sieur de La Combe-Guyon. 1716, 1er juillet. --- Julienne Néret, veuve de Pierre Limouzin, chirurgien, demeurant à Burie. 1762. Madeleine-Anne de Launay, veuve de André Dohet de Saint-Georges, conseiller au présidial, remariée à Martial Limousin de Moléon, écuyer, sieur de la Salmonie et La Borie, demeurant à Paris. -- 1622. Pierre de Linières, écuyer, sieur de Ponthac, habite paroisse de Coux en Montendre. - 1606. Jehan des Lisle, écuyer, sieur de La Regnandrie et Saint-Sever, mari de Marie Jolly. 1740. Louise-Charlotte de Lisle Marie, femme de Bernard Dasquier, avocat à Toulouse. Louis et Elisabeth de Lisle, frère et sœur. Contrat de mariage de Clinet Nicolas, 1678, 10 septembre. sieur de Lisleferme, avocat au parlement de Guyenne, fils de Daniel Nicollas, juge sénéchal civil et criminel de la principauté de Challais, vicomté de Magezier et Montboyer, et de feue Suzanne. Maulangin, avec Judic Thomas, fille de Izaac Thomas, sieur de Riollet, vivant docteur en médecine, et de Marie Dusou (protestants). Consentent pour lui: son père, Jean Gast, sieur de Hauterive, docteur en médecine, son beau-frère; Benjamin Daillon, écuyer, sieur de La Leparie, oncle par alliance; Jonas Marchais, avocat, juge sénéchal de Montlieu, oncle par alliance; Jean Fouyne, conseiller du roi, magistrat au présidial de Saintes. Pour elle sa (1) Ce prieuré, situé dans l'archiprètré de Matha, paroisse de Cherbonnières (Charente-Inférieure). |