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1659.

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Jean Lemeusnier, écuyer, sieur de Lagor, conseiller du roi à Saintes, mari de Marguerite Pelluchon, veuve de Pierre Lhoumeau, conseiller au présidial de Saintes.

(Minutes d'HEMERY.)

1663, 7 juillet. Claude Lemusnier, veuve de François Guinot, écuyer, seigneur de Rioux, héritière de Georges Lemusnier, trésorier général à Poitiers (le 12 mai 1646), reconnaît devoir à François Morisson certaine somme dont héritèrent René Lebrethon et André Lebrethon, sieur de Fongiraud, fils de Jacques élu.

Jean Guinot, sieur de La Châtaigneray, fils de la susdite.
(Minutes de GAUTREAU.)

1671, 18 avril. Charles Guillau, échevin de Saintes, comme mari de Marie Lemeusnier héritière de Jean Lemeusnier, élu en l'Election de Saintes, supprimé par édit d'août 1661, un des 14 officiers supprimés auxquels par ordonnance de 1669 il est accordé le remboursement du droit de 16 sols de signature de rôle par paroisse, donne quittance de 695 livres.

(Minutes de GIRAUDOT.)

Il existe des quittances de même somme pour le même motif données par Louis Doussin (30 janvier), Pierre La Vacherie, Louis Marchais, président en l'Election adjudicataire des droits de Nicolas et Pierre Jolly.

1733, 24 février. - Guillaume de Lenchère, écuyer, demeurant à Saint-Quentin de Ransanne, Charles Salbert, écuyer, seigneur de Moreau (1), demeurant paroisse de Celles, mari de Anne de Lanchère, seul héritiers par moitié de François de Lanchère frère. (Minutes de SENNÉ père.)

-

1739. Louis Lenoir, commissaire des guerres en Saintonge, mari de Marie de Carouge de Morigny.

1620.

-

(Minutes de MARECHAL.)

Pierre Lepau, écolier, chapelain d'une chapellenie, afferme une maison en dépendant, rue des Ballais.

1618, 8 janvier. Pour éteindre une pension de 120 livres, promise à sa fille Jeanne, le 29 mai 1600, Jeanne Lecornu, veuve de René Leport, écuyer, sieur de Boisbéranger, donne 1200 livres « à cause des frais de port considérables ».

(Minutes de SANSON.)

(1) Probablement Moriat d'aujourd'hui, mais qui n'est pas en Celles,

1613, 23 juin.

Léon de Lescure, de Bordeaux, prieur du

prieuré de Notre-Dame de La Perroche en l'île d'Oleron, prend possession.

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- Même date. Le même prend possession de l'église paroissiale et du prieuré.

Même date. Morin desservie en Même date.

Le même prend possession de la chapelle des l'église paroissiale de Saint-Pierre d'Oleron. Le même prend possession de la chapellenie de Finaton, desservie en Notre-Dame du Château d'Oleron.

-

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(Minutes de BERTAULD.)

Même date. Le même afferme les revenus du dit prieuré à Moïse Moisel, sieur de Saint-Seurin, demeurant à Saint-Pierre d'Oleron, pour la somme de 350 livres payables chez René Guiton. receveur des consignations de Saintes. Témoins: Louis de SaintLoup à Dolus et Pierre Boiseau, déchargeur de sel.

(Minutes de Bertauld.) Le 28 juin 1780. Angélique-Marie-Antoinette de La Marthonie, épouse séparée quant aux biens de Joseph-Louis-Armand marquis de Lescours, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Chartres, chevalier de Saint-Louis, demeurant à Saintes, paroisse de SaintMichel, logée chez le sieur Lasoutière, maître perruquier, remet une lettre du dit marquis à elle adressée à Madame la marquise de Lescours en son château du Guagnon près Pons en Saintonge:

« Paris, ce 13 juin 1780 (1).

« Je ne doutte nullement, ma très chère amie, de toutte la sensibilité que vous a aucasionné le contenu de ma lettre. Le coup pour moi est affreux; mais il est sans remède, quelque force de caractère que j'aie, je n'en suis pas encore revenu, mais le tempt et un peu de philosophie me feront prendre le desus.

«Je ne suis pas moins sansible au offre que vous me faitte pour en alléger le poids, mais malheureusement partant du même prancipe nous ne pouvons l'un et l'autre que faire des veux pour notre mutuelle satisfaction. Je suis très reconnaissant de l'ainterest que veut bien y prendre Madame de Chalais. Soiès l'ainterprette de de ma reconnaissance et de mon respectueux et éternel attache

(1) Malgré la longueur de cette lettre qui dépasse les dimensions d'une je n'hésite pas à la transcrire ici comme morceau de psychologie, de style et d'orthographe. Voir Chatenet.

nole

ment. Vous me demendés sy je sollicite une lieutenance de roi. Il ny a pas de doutte, mais vous scavés comme moi qu'il faut aujourd'hui des protections sy prépondérente et des frais de démarche sy considérables que je ne me flatte de rien malgré, jause le dire, une bonne volonté réelle des personnes qui sainteresse à moi et qui ont un vrai crédit à la cour. Pour ne jamais me trouver au dépourvu, je vai me loger au près de la mère nourisse et de mon général, pour estre plus àportée de lui faire ma court. Il a été saincerement touché de mon malheur et j'espère de sa bienveillance une ogmentation de pention. De plus, je gagne mon loié par le costume qui est egual et la viande que j'y aurai à 2 sols la livres à meilleur marché que dans Paris.

« Je ne suis point étonné de laimpression que vous a fait la vue du Guagnon. A mon dernier voiage je nu jamais la force daler. jusqu'à la grande porte voir les aled. Sy vous vous este rapelé, quoique sa n'ait jamais été un chateau, l'etat où il était quant nous l'avons quitté, sa a du vous aracher des larmes. Mais je dirai à sa : je vous demende pardon, mais qui n'a pas peché? Vous feré très bien de mener votre fermière comme elle méritte et sans grâce je n'ai [intervenu?] dans ces deux prétendue année de ferme; de plus, vous n'avés meme nul besoin de mon autaurisation pour chasser un fermier qui a fini son bail, ny pour lui faire rendre comte de ses dégradations, ny pour jouir de vos revenus. La sentence de séparation quant au bien est claire et a toutte sa force et inatacable. Jouissé de vos droits c'est trop just.

« Vous me marqué que vous avés pris M. Guenon pour conseil, vous ne pouviés mieux faire, il possède sa coutume parfaittement et est prudent et très honet homme. Madame Barbeau est venue en effet me voir pour me demender votre adresse, j'ai cru que sans aindiscrétion je pouvais lui donner celle de Madame de Nadaillac, comme vous lui avés dit, quoique je scavais que vous étiés en Olleron pour les affaires de vos marais chez le sieur Compère, paroisse de Dolus, qui, dit-on, est un lieu charmant. C'est par M. de La Charlotrie qui dit à un de mes amis vous y avoir saluée et le procureur fiscal du lieu, qui est à Paris, M. Bernart, ma certifié la chause, vous y avés mengé sans doutte de bon poisson. Pour en venir à Madame Barbeau, je ne scai ce qu'elle a voulu dire à propos d'abé. Je n'en [ai vu] aucuns, j'ai pu parler de l'abé de La Madelaine, mais je ne me souviens pas à propos de quoi. Je ne suis point étonné des procédés de l'abé de La Madelaine (1).

(1) Elie-François-Dominique Castin de Guérin de La Madeleine, chanoine de Saintes.

Il y a longtemps que je me suis aperçu qu'il n'était pas voué (ou vrais), il ne vous caresse qu'autant qu'il croit qu'on peut lui estre utile. Je ne suis pas plus content de lainé qui a passé yci, venant de chercher sa fille du couvent de Joran et que j'ai comblé d'honêtetés, sans en avoir reçu le plus petit remersiment. A propaus de famille, jattent la petite fille de mon frère, que je guarderai jusqu'à qu'elle entre à Saincire, ce qui ne peut estre qu'au 1 janvier 81. Le père est toujours à Versaille, pas plus avancé, je crains bien, qu'au premier jour. J'ai toujours connu notre province telle que vous me la marqué et ceux qui l'abitte, j'ai presque oublié tous ces acteurs peu abusents et celon toutte aparence ils ne menuiront pas. Quant à vous vos affaires vous oblige d'y estre. Vivé filosophiquement, conservé votre santé et accélérés le plus qu'il vous sera possible. Donné moi de vos nouvelles, elles me seront toujours chere, je vai le 25 du courant prendre possession de ma retraitte à l'adresse sy jointe. Croié moi pour la vie votre serviteur et vrai ami

<«<le MQUIS DE LESCOURS.

« Maison de M. Michonnet, maître maçon, alée des Ainvalides au Gros Caillou.

« Je n'ai point repondu à M. Mauré, qu'il ne se fache pas. je l'aime toujours beaucoup, mais je ne pouvais répondre à [ ] article. « Madame de Saint [mot rayé] a été aretée et renfermée par ordre du roi, je ne scai où. »

1625, 5 janvier.

Contrat de mariage de Nicolas Lescuyer, maire de Saintes, fils de Jean, procureur au Présidial, et de Catherine Guenon, avec Marie Allain, fille de feu Jean Allain, sieur de La Vigerie, avocat, et Louise Senné. Signent: Montaigne, Goy, Relion, Badiffe, Guenon, Christin, Desvignes.

(Minutes de SANSON.)

Nicolas Lescuyer était veuf de Marie Fourest.

1625, 5 février. Marie Allain fait faire inventaire de ses meubles propres. Elle est veuve de Coudreau.

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1625, 25 mars. Inventaire par Lescuyer à Saintes et dans sa maison de l'Estang paroisse de Chaniers. Vaisselle de Brizambourg. 2 douzaines, 6 livres.

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(Minutes de SANSON.)

1671-1674. Marie Allain, veuve de Nicolas Lescuyer, échevin, fit son testament devant Giraudot, notaire royal à Saintes, le 6 juil

Bulletin

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let 1646; morte le (?) mars 1650; a été ouvert par devant le lieutenant particulier de Guienne le 20 mars 1671.

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Marie Lescuyer, femme de Étienne de Guérin, conseiller, doyen de la Cour des Aides de Guienne, sa fille. Un Sieur de Lestang son fils. (Minutes de GILLET, 20 novembre 1671. — 2 juillet 1674.) 1660, 5 février. - François Leseigneur, instructeur de la jeunesse au faubourg Saint-Macou les Xaintes, mari de Françoise Combaud, fille de feu Jean, marchand, sœur de Louis, marchand chaussetier. (Minutes de GILLET.)

1640. François Lesné, écuyer, sieur de Périer, mari de Suzanne Tourneur. (Minutes de TAMISIER.) 1653, 10 février. Feu François Lesné, sieur des Anglades, est mort en 1652, après le siège de Saintes.

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(Minutes de GILLET.)

1650, 8 mai. Testament mutuel de François Lesnai, écuyer, sieur de Puyriet, et Suzanne Tourneur, sa femme, qui était veuve de Vincent Chesneau, dont Denis Chesnau; elle est enceinte. En présence de Jean Richard, écuyer, sieur de La Fernandrie. Ph. Monmusson, procureur du roi en l'Élection, Jacob Pichon, écuyer, sieur des Marets, Cosme Beschet le jeune, avocat, Pierre de Raymond, sieur de La Bauche, Mathurin Richard, garde des sceaux au présidial. (Minutes de LIMOUZIN.)

1689. Esther de Lespinai, femme de Joseph de Morel, écuyer' sieur de Lanneau. (Minutes d'ARNAUD.)

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1536, mai. Jean de Lestang, écuyer, sieur de Dion, fils de feu Pierre.

1605.

Benjamin de Lestang, écuyer, sieur de Richemont.

1671, 3 janvier. Marie de Lestang, femme de noble Cosme Béchet, avocat, échevin de Saintes, parlant à son mari, lui déclare « qu'ayant obtenu arrest contradictoirement rendu entre l'exposante d'une part et M. Philebert de Lestang et demoiselle Jane de La Béchina, ses père et mère, le 29 juillet dernier, par lequel arrest il fut permis à l'exposante de se marier avec le sieur Béchet, il leur en escrivit fort respectueusement par letre du 31 du mesme mois qui fut rendue au lieu de Villeneufve, en leur maison de campagne, en la propre main dudit sieur de Lestang, par laquelle ledit sieur Béchet offroit, pour l'exposante et pour luy, de leur aller demander leur aggrément à genoux, néanmoins n'y ayant aucunement voulu entendre non plus que par le passé, nonobstant l'authorité dudit

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