Bourres de fusil, souvenirs de chasse

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E. Dentu, 1865 - Hunting - 342 pages
 

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Popular passages

Page 210 - Rome, pour l'obtention des bulles et provisions apostoliques de ladite abbaye, et cependant pour assurance de sa volonté, le présent brevet, qu'elle a signé de sa main, et fait contresigner par moy ministre secrétaire d'Etat et de ses commandements et finances.
Page 216 - ... et à Angélique, qui lui avaient conseillé , l'une et l'autre , de ne prendre pas la peine de les aimer. Mais tout cela n'est rien auprès de ce que je vais vous dire. Il triompha aussi de l'insensibilité et de la misanthropie de la Rancune , qui devint amoureux de l'opératrice : et ainsi le...
Page 107 - ... d'arriver à grand vol, en s'abattant sur l'anse , pour enfiler les canaux où leur pâture les attend. » Ce sont ces traîtres , comme le canardier les appelle , qui , dans la saison , se mêlant sur l'étang aux troupes des sauvages , les amènent dans l'anse , et delà les attirent dans les cornes, tandis que, caché derrière une suite de claies de roseaux , le canardier va jetant devant eux le grain pour les amener...
Page 249 - ... qui prenaient la fuite, et des femmes qui, pressées de se chauffer, n'avaient pas encore quitté leurs mantes noires. Il régnait là une parfaite égalité, et la place appartenait au premier occupant. Plusieurs rangs de voyageurs gelés attendaient leur tour. Dès que l'un de ceux qui étaient en première ligne commençait à sentir sa peau se brûler, il se retirait, et son serre-file prenait sa place.
Page 224 - ... lambeau de chair. Bientôt après, elle revint attaquer ces enfants avec une nouvelle fureur; elle saisit par le bras le plus petit de tous...
Page 221 - ... et mangèrent quatorze personnes, que grands que petits, « entre Montmartre et la porte Saint-Antoine, dans les vignes et marais. « Et, s'ils trouvoient un troupeau de bestes, ils assailloient le berger, et
Page 250 - Eh bien ! dit l'autre, n'est-il pas permis de couper son tabac et son pain ? Fort bien, reprit le brigadier ; mais il ya là plus qu'il ne faut pour couper du tabac et du pain. Et les loups et les chiens, ne faut-il pas se défendre contre eux...
Page 250 - ... manteau roulé en bandoulière autour du corps, une ceinture de cuir où ne pendait plus de sabre, mais en revanche, je voyais un manche grossier sortir de la poche de son pantalon. Il venait de brûler une pipe, et portant la main à cette poche, il en sortit un instrument d'une longueur extrême, qui, se déployant tout-à-coup, me laissa voir un poignard déguisé en couteau. Il se servit de la pointe pour nettoyer le fourneau de sa pipe, et cette opération faite, il regarda son arme un instant,...
Page 253 - ... et nous n'avons plus que des feuilles sèches. Après ce dernier échec, je renonçai à faire des demandes nouvelles. Je me roulai dans mon carrick; je mis la tête sur un portemanteau, et j'essayai de dormir. Le bruit des mulets qui étaient placés audessous de nous et d'une cinquantaine de ces dormeurs qui soufflaient comme des phoques, m'empêcha de fermer l'œil, quoique je fusse très-fatigué. Le feu qui commençait à s'éteindre éclairait cependant encore un peu la scène. Je voyais,...
Page 249 - La société, que j'avais jugée nombreuse, par les mulets qu'on déchargeait dans la cour, l'était en effet beaucoup. Dans une grande et vaste salle se trouvait un feu où brûlait un arbre presque entier. La flamme montait le long de la muraille, et allait sortir par un trou pratiqué au toit. Tout autour de ce feu étaient assis sur des pierres carrées, ou sur des rouleaux de bois, des muletiers, des moines, des contrebandiers, toujours appelés...

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