Œuvres complètes de Condillac: Histoire moderneDufart, 1803 |
Common terms and phrases
abus armes assez auroient auroit avoient avoit Biron cardinal Catholiques Charles choses comte comte d'Auvergne confiance connoissance connoître conseil conspiration cour courtisans d'Ancre déclarer desiroit desirs desseins de Henri devoient devoit donner donnoit duc d'Anjou duc d'Épernon duc de Bouillon duc de Savoie Élisabeth enfans ennemis entreprises esprit états étoient étoit eût factions faisoient faisoit falloit finances foible forces formoit François d'O François Ier fût gouvernement gouverneur guerre Henri IV hommes Huguenots impôts intrigues Jacques jamais juger l'Angleterre l'Espagne l'état laissoit ligue Louis XIII Luçon Luines maison d'Autriche maréchal mariage Marie de Médicis marquise de Verneuil Mayenne mécontens ment ministre n'avoient n'avoit n'étoient n'étoit négociation paix parlement paroissoit peuples pouvoient pouvoit prérogative prince de Condé projets proposoit provinces puissances puritains raison reine mère république revenus rien Rochelle Rohan rois Rosny royaume seroient seroit seul Silleri subsides succès sujets Sulli sur-tout tion trône troupes trouver trouvoit vouloit voyoit
Popular passages
Page 67 - ... je suis fort proche des ennemis, et n'ai quasi pas un cheval sur lequel je puisse combattre, ni un harnais complet que je puisse endosser. Mes chemises sont toutes déchirées, mes pourpoints troués au coude, ma marmite est souvent renversée, et depuis deux jours je dîne et soupe chez les uns et les autres, mes pourvoyeurs disant n'avoir plus moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six mois qu'ils n'ont reçu d'argent.
Page 67 - ... je vous veux bien dire l'état où je, me trouve réduit, qui est tel que je suis fort proche des ennemis, et n'ai quasi pas un cheval sur lequel je puisse combattre, ni un harnais complet que je puisse endosser. Mes chemises sont toutes déchirées, mes pourpoints troués au coude, ma marmite est souvent renversée, et depuis deux jours je dîne et soupe chez les uns et les autres...
Page 67 - ... soupe chez les uns et les autres, mes pourvoyeurs disant n'avoir plus moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six mois qu'ils n'ont reçu d'argent. Partant, jugez si je mérite d'être ainsi traité, et si je dois plus longtemps souffrir que les financiers et trésoriers me fassent mourir de faim, et qu'eux tiennent des tables friandes et bien servies, que ma maison soit pleine de nécessités...
Page 2 - Médicis eût chargé d'une pareille commission un misérable parfumeur, qui avait , dit-on, l'insolence de s'en vanter. Jeanne d'Albret était née, en 1530, de Henri d'Albret, roi de Navarre, et de Marguerite de Valois , sœur de François Ier.
Page 100 - ... car le choix n'est pas indifférent. 3° Comment la levée des impôts doit se faire , afin que la perception soit la moins dispendieuse : car ce que la perception coûte de trop n'enrichit pas le souverain , et cependant les sujets se ruinent. 4° L'usage qu'on doit faire des sommes qui restent, les frais de perception ayant été prélevés : car , si on les dépense sans économie , elles ne suffiront pas aux besoins de l'état, et il faudra charger encore les peuples.
Page 181 - Arrêté du pan. le bon plaisir au roi , les princes } ducs , ' pairs et officiers de la couronne, ayant séance et voix de délibération en la cour , et qui se trouveraient alors à Paris, seraient invités...
Page 124 - ... faire autant de bien que jamais ; il me fait pitié « et mon cœur ne se peut porter à faire du mal à un « homme qui a du courage , duquel je me suis si « long-temps servy et qui m'a esté si familier. Mais « toute mon apprehension est que, quand je luy au...
Page 103 - Sully, plusieurs gouverneurs et quelques grands seigneurs levoient des impôts à leur profit. Quelquefois ils le faisoient de leur propre autorité ; d'autres fois, en vertu des édits qu'ils avoient surpris par intrigue. Le comte de Soissons tenta d'obtenir du Roi...
Page 104 - Et à qui, ajouta-t-elle, voudriez-vous que le roi fit du bien , si ce n'est à ses parens , à ses courtisans et à ses maîtresses ? Madame , vous auriez raison , répondit Rosny, si le roi prenait cet argent dans sa bourse; mais il n'ya nulle apparence qu'il veuille le prendre dans celle des marchands , des artisans , des laboureurs et des pasteurs.
Page 103 - Quelquefois ils le faisoient de leur propre autorité , d'autres fois en vertu des édits qu'ils avoient surpris par intrigue. Il ne dépendit pas d'eux que cet abus ne subsistât sous l'administration de Rosny.