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Gedanken Verschiedener bei Gelegenheit einer

merkwürdigen Schrift*).

(aus dem deutschen Museum. Januar 1783. S. 3—9.)

Die Erscheinung des Etwas, das Lessing gesagt hat, hat mich an zwei interessante Briefe erinnert, welche dem sel. Lessing ehemals mitgetheilt wurden und durch andere Wege noch in mehrere Hånde gekommen sind. Ich gebe sie in der Ursprache, um fie vollkommen unverfälscht zu liefern.

M..... le 20. Juin, 1779.

Vous me faites la guerre sur ce que je ne Vous ai point communiqué l'ordonnance qui a paru chez nous pour réformer les études des- moines. C'est par discrétion que nous en voulions faire un secret; mais les moines eux-mêmes en ayant donné des copies, cette ordonnance fut réimprimée à B.... et H.... Ainsi je Vous envoye tout ce qui m'en reste d'exemplaires, et je me propose de la faire réimprimer à mon tour. Pour le Votum de ... que Vous m'avez communiqué, c'est une pièce très bien travaillée; mais il porte sur des principes un peu différens des miens. J'eus un entretien sur cette matiere avec feu le Comte de Buckebourg la dernière fois que je vis ce grand homme,

*) Im Januar 1783 waren im deutschen Museum unter dem Titel: Gedanken Verschiedener über eine merkwürdige Schrift, Einwürfe gegen mein Etwas, das Lessing gesagt hat (Berlin bei G. J. Decker 1782) erschienen. An jenen Gedanken Verschiedener hatte Mendelssohn den größten Antheil, und von den Worten an: „Auch geht unser Verfasser über alles dies sehr schnell hinweg“, bis ans Ende, gehören sie ihm allein zu. Diesen Gedanken sezte ich im Februar des Museums Erinnerungen entgegen 2c.

Anmerk. von Friedr. Heinr. Jacobi (in seinen Werken Bd. 4. Abtheil. 1. 1819. S. 38.).

et j'eus la satisfaction de trouver qu'il envisageoit cet objet sous le même point de vue à peu près que moi.

Je ne voudrois pas extirper les moines, cela fut-il en mon pouvoir? Ils ont fait du bien et du mal. Quant au mal, il est très-facile dans ce siècle de les empêcher d'en faire; et il me paroît qu'on ne songe pas assez aux services, qu'ils pourroient rendre pour peu qu'on s'y prit bien. Privés volontairement de la plupart des jouissances des sens, éloignés de la dissipation des frivolités, et des sert-à-rien si bien appréciés par W-r, il faut nécessairement qu'ils s'attachent à ce qui leur reste; et c'est par là qu'ils acquièrent cette énergie qui a produit et le bien et les grands maux dont ils ont été la cause. Je connois leur caractère par expérience. L'histoire les représente héros, apôtres, martyrs, fanatiques, scélérats etc.; c'est-à-dire que sur le même nombre d'hommes il s'est trouvé parmi eux beaucoup plus de cette énergie, que ni la volupté ni les illusions de l'ambition n'ont affoiblie, que dans les autres classes des hommes. Mais cette énergie a été différemment conduite par la vérité ou par l'erreur. Il y en a eu des essaims qui, croupissant dans l'ignorance et dans la crapule, ont nui à la société et par le scandale qu'ils ont donné et par les erreurs qu'ils ont entretenues: et s'ils n'ont pas fait d'autre mal à l'état, c'est qu'ils n'avoient pas assez d'énergie pour en faire. On en a vu d'autres religieux ou bigots, selon qu'ils étoient plus ou moins instruits. Pour cette raison le premier point à mon avis, c'est de travailler à leur instruction; le second, de rendre leurs supérieurs responsables de leur discipline. Il faudroit pour cet effet ne jamais se mêler du gouvernement intérieur des couvens; il ne faudroit pas le faire surtout pour soutenir des individus, à moins que les supérieurs n'abusassent absolument de leur autorité et ne s'arrogeassent une espèce de jurisdiction qui ne leur appartient point. Dans ce dernier cas il faudroit user de sévérité et procéder contre ces supérieurs avec toute la rigueur. Pour ce qui regarde le nombre des moines: c'est un calcul dont je n'ai jamais su me tirer; mais s'il faut une approximation, voici la mienne. S'ils sont méchans ou ignorans, ils sont de trop, dût-il n'y en avoir qu'un seul: mais s'il est possible de les former, comme j'espère qu'ils le seront chez nous, j'en employerois utilement tout le nombre actuel. Il n'est cependant guères probable qu' avec nos arrangemens ils restent si nombreux parce qu'ils trouveront difficilement assez de bons sujets.

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Quant à la manière de les faire subsister, je suis de l'avis de l'auteur du Votum, et je crois comme lui qu'il vaudroit mieux abolir la quête: mais encore, s'ils sont bons, le mal n'est pas à beaucoup près si grand. Dans quelques années d'ici je compte qu'ils prêcheront le bien et qu'ils faciliteront les mesures d'une bonne administration autant qu'ils les ont contrariées jusqu'ici. Mais pour que cela arrive, ils ne doivent pas supposer à

l'administration cette haine, qu'on leur témoigne généralement, et il leur faut faire sentir que c'est pour leur propre bien qu'on les réforme. Il y a dans ce pays-ci un couvent de Capucins où les jeunes frères sont aussi heureux et aussi satisfaits que si on leur avoit opéré le cataracte; et bien loin de s'opposer à nos vues, il y a eu des ordres de religieux qui ont reçu l'ordonnance avec les expressions d'une vive reconnoissance.

Le grand mal que les moines ont produit, ils l'ont produit en autant qu'ils se regardoient comme uniquement dépendans de la cour de Rome. Cependant je remarque, que les princes qui en veulent aux moines, adoptent souvent avec une contradiction manifeste les principes de cette cour. Nous autres de ce pays-ci, nous n'avons jamais été ni Fébroniens, ni Anti-Fébroniens. Nous nous contentons d'être orthodoxes, sans aucune distinction de parti. Mais que tout ceci etc. etc.

Réponse.

P.... le 5. d'Octobre 1779.

Je ne Vous ai point encore remercié de la lettre intéressante et vraiment philosophique que Vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 20. de Juin. Il falloit tout Votre esprit pour espérer d'en donner aux moines; et le projet de les rendre utiles, me paroît surpasser toutes les bonnes intentions qu'on a jamais eues. Mais permettez-moi de Vous faire un couple d'observations. C'est fort bien quand Vous remarquez qu'il est assez facile dans notre siècle d'empêcher les moines de faire beaucoup de mal; mais je crois que Vous auriez dû remarquer en même tems, qu'il est très-difficile dans notre siècle de les employer à faire beaucoup de bien. „L'histoire", dites Vous,,,les représente héros, apôtres, martyrs, fanatiques, scélérats; c'est-à-dire, que sur le même nombre d'hommes il s'est trouvé parmi eux beaucoup plus de cette énergie que ni la volupté ni les illusions de l'ambition n'ont affoiblie"; mais, de grace, ce qui servoit à leur donner cette énergie, l'avons-nous encore au milieu de nous? Et quand nous l'aurions, pensez-Vous que nous puissions faire des héros, des apôtres, des martyrs à notre usage avec les mêmes ingrédiens qui servoient à leur composition dans les tems dont Vous parlez? S'il y a eu de grands hommes parmi les moines, c'étoit quand de grands hommes pouvoient embrasser cet état, ou s'y trouver malheureusement engagés. Alors tout le monde croyoit de bonne foi ne vouloir qu'aller au ciel, dont il savoit décidamment la route; aujourd'hui nous avons changé du noir au blanc à cet égard, ou, si Vous l'aimez mieux, du blanc au noir. Quant au mépris des voluptés, c'est une très-belle chose, et j'espère qu'elle se trouve dans les couvens; mais quant au mépris des distinctions, on m'a très-positivement assuré qu'il ne falloit pas

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l'y chercher. On a cru les couvens assez généralement le séjour de la vanité, de la haine, de l'intrigue, du despotisme, et de toutes les fureurs de l'envie. Souvenez-Vous des faits que la seule histoire d'Abélard renferme. Enfin ch... E...., Vous faites fort bien de Vous consoler d'avoir des moines, et de publier à leur sujet des réglemens qui sont des modèles de sagesse et qui Vous couvriront de gloire et de bénédictions; mais si Vous faites plus que de Vous en consoler; si Vous allez jusqu'à Vous en applaudir: je m'en vengerai en Vous disant que je Vous les souhaite!

Der Mann, welcher diesen legten Brief geschrieben hat, ist eben der, welchen das Gerücht als den Verfasser des Etwas nennt, und von dem wir auch eine sehr frappante Vergleichung zwischen Protestanten und Katholiken in Deutschland haben, welche nichts we= niger als einen künftigen Vertheidiger der påbstlichen Hierarchie ver= muthen ließ.

Wenn ich diese Widersprüche hier vor Augen lege, so geschieht es keineswegs, um diesem Manne wehe zu thun; sondern ich habe vielmehr die Absicht, ihn gegen sich selbst zu vertheidigen, indem ich seine wahre Meinung einer vermuthlich nur angenommenen und zufälligen Meinung entgegenstelle.

Lessing selbst mag wohl im Ernste nicht geglaubt haben, daß die Gründe contra papam doppelt und dreifach gegen die Fürsten gålten, da sie höchstens nur einfach dagegen gelten können. Das Interesse der menschlichen Gesellschaft und des Fürsten sind nicht so geradezu in allen Fållen widersprechend und sich aufhebend, als das Interesse der Menschheit und des römischen Elerus. Zwischen jenen, recht verstanden, läßt eine übereinstimmung sich denken, zwischen diesen nie. Und dann darf man nicht durchaus ein Schmeichler heißen, wenn man nur gegen die Tyrannei der Hierarchie schreibt, und mancher andern Tyrannei nicht erwähnt, weil man, nach seinen Umständen, gerathen findet, diese nicht zu berühren. Seine Meinungen in ihrem ganzen Umfang und nach allen Beziehungen öffentlich nicht zu sagen, kann man viele Ursachen haben, ohne gerade schmeicheln zu wollen, wenn man nur nicht gerade das Gegentheil dieser Meinung vertheidigt. Es steht ja Jedem frei, die Anwendung von Einem auf das Undere zu machen, ohne daß der Schriftsteller sie erst vormacht. Ich billige nicht jede Reform, die wir jezt in zu Stande kommen sehen, und jedes Verfahren bei derselben. Ich halte manches für offenbare Ungerechtigkeit und Eingriff in die jura singulorum, und bin weit entfernt, lauter gute Absichten dabei zu sehen; aber ich applaudire doch von Herzen dem Sturz der römischen Hierarchie, von deren Vortheilen in unserer und der künftigen Zeit mich Müller durch seine meisterhafte Schilderung des Guten, das sie ehemals gestiftet, nicht überzeugt hat.

Auch geht unser Verfasser über alles dieß sehr schnell hinweg; und man zweifelt, ob er seine erste Idee nicht festhalten konnte oder nicht festhalten wollte. Die Schrift kündigt sich an,

als sollte nur von Pabst und Fürst die Rede seyn; und im Grunde wird darin nur von Fürst und Volk gehandelt.

Lessing war der Meinung, man müsse einer im Schwunge seienden übertreibung eine andere übertreibung entgegensehen, Aus diesem Grundsage getraue ich mir alle Paradora zu erklärendie in seinen Schriften vorkommen; und vielleicht sind alle Parae dora, die jemals behauptet worden sind, aus keiner andern Quelle entsprungen. Auch unser Verfasser scheint von diesem Grundsay, eingenommen zu seyn; denn im Grunde sind seine Beweise für die Volksregierung ziemlich übertrieben, und bloß darauf calculirt. der Waage auf der andern Seite den überschwung zu geben, welchen sie auf der einen genommen hat. Mich dünkt aber' dieses Principium gelte nur für die Conversation, wo es die Unterhaltung belebt, wenn jede Parthei, wie man zu sagen pflegt, etwas über die Schnur haut. Sobald der schlichte Menschenverstand eintritt und sein Richtscheit anlegt, verschwindet der Disput, und die Unterhaltung hat ein Ende. So aber nicht der Schriftsteller, der nicht bloß unterhalten, sondern belehren will. Dieser suche deutliche und reine Begriffe, und halte sich fest an denselben. Die populáre Meinung wird ihm zwar lang= samer, aber, nach einem sehr richtigen Gedanken unsers Verfassers von aller Verbesserung überhaupt, desto sicherer folgen. Wir wollen auch hier das Gute nicht übereilen.

Daß vollkommen tugendhafte Charaktere sich leichter unter einem Despoten bilden können, scheint mir ein sehr richtiger und fruchtbarer Gedanke. Lessing hat in dieser Rücksicht sehr wohl gethan, seinen Nathan in die Türkei zu sehen. Sokrates selbst hat sich zu Athen gebildet, als sich die Regierungsform zur Tyrannei neigte.

Gerne möchte ich die Antwort unsers Verfassers auf diese Frage wissen:,,können wir unsere Monarchien in Volksregierungen verwandeln? und wenn wir können, sollen wir es?" Mich důnkt, wir würden das übel entseßlich verschlimmern. Wozu also alle Declamation, die zu nichts führen kann, zu nichts führen soll? Wir sagen dem Kranken bloß mit aller Verschönerung der Rhetorik, daß er gefährlich krank sei; nicht, was er zu thun habe, um gesund zu werden, oder nur weniger zu leiden. Lieber mag er sich gesund důnken, als eine Wahrheit hören, die ihm nicht nüßen kann.

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