Œuvres [ed. by P.A. Grouvelle and P.H. de Grimoard].

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Page 122 - En second lieu, il est bon que vous appreniez que ces noms mystérieux de franchises et de libertés de l'Église , dont on prétendra peut-être vous éblouir, regardent également tous les fidèles , soit laïques , soit tonsurés, qui sont...
Page 480 - Ce que je vous recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu : souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins : j'ai trop aimé la guerre ; ne m'imitez pas en cela, non pins que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 326 - Celui qui a donné des rois aux hommes a voulu qu'on les respectât comme ses lieutenants, se réservant à lui seul le droit d'examiner leur conduite. Sa volonté est que quiconque est né sujet obéisse sans discernement; et cette loi...
Page 452 - N'oubliez pas Bedmar, qui a du mérite, et qui est capable de vous servir. « Ayez une entière créance, au duc. d'Harcourt; il est habile homme, et honnête homme, et ne vous donnera des conseils que par rapport à vous. « Tenez tous les Français dans l'ordre. « Traitez bien vos domestiques, mais ne leur donnez pas trop de familiarité, et encore moins de créance.
Page 121 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 448 - Faites honorer Dieu partout où vous aurez du pouvoir, procurez sa gloire, donnez-en l'exemple ; c'est un des plus grands biens que les Rois puissent faire.
Page 449 - Essayez de remettre vos finances ; veillez aux Indes et à vos flottes ; pensez au commerce ; vivez dans une grande union avec la France, rien n'étant si bon pour nos deux puissances que cette union à laquelle rien ne pourra résister.
Page 454 - Je finis par un des plus importants avis que je puisse vous donner. Ne vous laisse/ pas gouverner. Soyez le maître; n'ayez jamais de favori ni de premier ministre. Écoutez, consultez votre conseil, mais décidez. Dieu, qui vous a fait roi, vous donnera les lumières qui vous sont nécessaires , tant que vous aurez de bonnes intentions.
Page 446 - Je n'ai pas profité de tous les avantages que je pouvais avoir, et tout cela par complaisance et bonté. Enfin il a fallu que je lu1 ordonne de se retirer, parce que...
Page 453 - N'oubliez jamais que vous êtes Français, et ce qui peut vous arriver. Quand vous aurez assuré la succession d'Espagne par des...

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