Consolations pour les personnes valetudinairesChez Gottlieb Auguste Lange, 1758 - 93 pages |
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Common terms and phrases
accidens affez affure aifé ainfi ainfi dire auffi auroit avoit befoin Bucheron c'eft c'eft à dire c'eſt caufes cauſe chofes compenfation confidérer confiftant confolations conftitution connoiffent Cornaro corps defirs Dieu difpofitions diverfes efprit eſt état étoit Etre événemens exiſtence fage fainte falut falutaire fang fans ceffe fanté fe plaignent fe trouve fecond fecours femble fens fent feroient feroit fervir feul fidéra fituations fobre foible foibleffe foit folations fommes font force forte fouf fouffrance fouffrir foulagement fource fous fouvent fuffit fuis fujet fuppofe furtout grace hommes idées infirmités Ipfa j'ai jamais jeuneffe jufte l'ame l'efprit l'homme laiffe laiffent longtems malades maniere maux ment mifères miracles monde mort n'eft n'eſt naro néceffaire paffer paffions paroiffent particulieres penfer perfonnes perfuadé peut-être plaifir plufieurs pourroit pourvû préfent prefque puiffe puiffent Raifon reffentit refforts refte rifques tems tion tuënt ufage vieilleffe دو رو
Popular passages
Page 87 - Ainsi que le cours des années Se forme des jours et des nuits. Le cercle de nos destinées Est marqué de joie et d'ennuis. Le ciel, par un ordre équitable, Rend l'un à l'autre profitable ; Et, dans ces inégalités, Souvent sa sagesse suprême Sait tirer notre bonheur même Du sein de nos calamités. Pourquoi d'une plainte importune Fatiguer vainement les airs ? Aux jeux cruels de la fortune Tout est soumis dans l'univers.
Page 88 - Tu dis, et les cieux parurent, Et tous les astres coururent Dans leur ordre se placer. Avant les siècles tu règnes...
Page 60 - Ce font les approches que nous avons à craindre : & celles-là peuvent tomber en expérience. Plufieurs chofes nous femblent plus grandes par imagination , que par cf.
Page 53 - ... & la variété des occupations auxquelles je „ me fuis trouvé en état de fuffire. Ceux qui ne „ me connoiflent pas, ont cru que je paflbis les „ jours & les nuits au travail; & n'ont pu conci„ lier cela avec l'idée d'une fanté ruinée. Ceux qui „ me connoiflent , favent que je ne confacre , ni ne „ puis confacrer à mes études proprement dites que „ trois heures de la matinée au plus , & que j'etn„ ploie les autres à vaquer à d'autres affaires , ou „ à jouir des plaiftrs...
Page 54 - ... lions de grâce les plus vives au fuprOme Dif„ penfateur des événemens , de celles où il a bien „ voulu me placer. Mais s'il ya peut-ître du plus „ ou du moins, (& il y en a fans doute) dans „ ces circonftances qu'on .regarde ordinairement com...
Page 88 - Sagefle , ta parole Fit éclore l'Univers , P.ofa fur un double pôle La terre au milieu des mers. Tu dis. Et les Cieux parurent , Et tous les Aftres coururent Dans leur ordre fe placer. Avant les...
Page 89 - Chacun peut 1 toire en cette onde : Elle invite tout le monde ; Mais nous courons follement Chercher des fources bourbeufes ; Ou des citernes trompeufes , D'où l'eau fuit à tout moment.
Page 53 - Mais, fi l'on veut bien réflêchir d'un côté fur l'efficace de l'habitude, & far le produit incroyable d'un travail quotidien, & de l'autre fur le fonds de forces qui fe trouve...
Page 54 - ... a confifté dans la longueur opiniâtre de mes infirmités, par laquelle j'ai été préfervé de toute distraction, de tout écart, dans U route où j'étois une fois entré.
Page 53 - Cabinet à l'étude les heures qu'une retraite d'abord involontaire m'ya fait pafier; bientôt l'habitude s'eft formée, elle a produit, comme elle le fait toujours, & la facilité, & le goût, ou le plaifir: de forte que je...