Satires de Juvénal |
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Page vi
... Latins , Mémoires que j'ai lus à l'Académie des Belles Lettres , j'ai d'abord tracé le tableau des progrès de la Satire Romaine : ensuite examinant , l'un après l'autre , les trois Satiriques qui nous sont parvenus , je les ai sur ...
... Latins , Mémoires que j'ai lus à l'Académie des Belles Lettres , j'ai d'abord tracé le tableau des progrès de la Satire Romaine : ensuite examinant , l'un après l'autre , les trois Satiriques qui nous sont parvenus , je les ai sur ...
Page vii
Decimus Junius Juvenalis. SUR LES SATIRIQUES LATINS , Suivi de quelques réflexions fur l'art de traduire 1 . PREMIÈRE PARTIE . C'EST dans le coeur humain , beaucoup moins reconnoissant de ce qui le flatte , que révolté de ce qui le ...
Decimus Junius Juvenalis. SUR LES SATIRIQUES LATINS , Suivi de quelques réflexions fur l'art de traduire 1 . PREMIÈRE PARTIE . C'EST dans le coeur humain , beaucoup moins reconnoissant de ce qui le flatte , que révolté de ce qui le ...
Page ix
... Latins ? Qui » put les embrâser de ces feux détestables ? Un homme illus- » tre par sa naissance & par ses richesses , épouser un autre » homme ! Dieu de la Guerre , tu restes immobile ? tu ne frappes pas de ta lance , cette indigne ...
... Latins ? Qui » put les embrâser de ces feux détestables ? Un homme illus- » tre par sa naissance & par ses richesses , épouser un autre » homme ! Dieu de la Guerre , tu restes immobile ? tu ne frappes pas de ta lance , cette indigne ...
Page xiii
... trans- porter sur le théâtre le costume Grec , avoient négligé l'imitation des vices & des travers de leurs Concitoyens . La Satire , n'étoit donc pas alors , comme elle l'est maintenant , SUR LES SATIRIQUES LATINS . xiij.
... trans- porter sur le théâtre le costume Grec , avoient négligé l'imitation des vices & des travers de leurs Concitoyens . La Satire , n'étoit donc pas alors , comme elle l'est maintenant , SUR LES SATIRIQUES LATINS . xiij.
Page xv
... Langue , d'une foule de tours & d'expressions empruntés des Grecs ; & c'est pourquoi Bentelei ( In notis , p . 64. ) l'appelle mas gnus novator . 1 " belli la prose de toute l'élégance & de toute l'harmonie SUR LES SATIRIQUES LATINS . * ን.
... Langue , d'une foule de tours & d'expressions empruntés des Grecs ; & c'est pourquoi Bentelei ( In notis , p . 64. ) l'appelle mas gnus novator . 1 " belli la prose de toute l'élégance & de toute l'harmonie SUR LES SATIRIQUES LATINS . * ን.
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Common terms and phrases
aliquid amici anciens Apicius atque avoient avoit Caligula caput Catulle Cicéron Consul Coptos cujus Cybèle d'Horace Dieux disoit dit-il Domitien enfans enim Epist épouse ergo erit esclaves étoient étoit faisoient faisoit Falerne falloit femme fortune Grecs habet hæc homme Horace Horat hunc illa ille illis inter ipse j'ai jamais jeux Jupiter Juvénal juvenes Latins licet long-tems magna malè Martial mihi modò mœurs multis n'avoient n'avoit n'étoit nemo Néron nocte nunc omnes omnia Ostia Ovide parle paroît père Perse peuple Pline Poëte porte portoient Præterea Préteur Properce pueri qu'un quæ quàm quid Quintilien quis quod quoque quos quoties quum rien Romains Rome s'agit s'appeloit s'il Satire sauroit Séjan Sénèque seroit sesterces seul sortes sportule statue Stoïciens Suburre Suétone sunt tamen tantùm Temple tems Tentyrites Tibère tibi Tite-Live tunc umquam vice VIII Virgile Virron vitæ Voyez Sat
Popular passages
Page lxiv - Etincellent pourtant de sublimes beautés : Soit que, sur un écrit arrivé de Caprée, II brise de Séjan la statue adorée ; Soit qu'il fasse au conseil courir les sénateurs, D'un tyran soupçonneux pâles adulateurs ; Ou que, poussant à bout la luxure latine, Aux portefaix de Rome il vende Messaline. Ses écrits pleins de feu partout brillent aux yeux.
Page 362 - Déjà il est maître de l'Italie ; et pourtant il veut pénétrer plus avant : « Soldats, dit-il, nous n'avons rien fait, si nous ne brisons les portes de Rome, si je n'arbore les drapeaux de Carthage au milieu du quartier de Suburre. » O la belle figure , le beau modèle à peindre , que ce général borgne monté sur sa bête de Gétulie ! Mais le dénoûment, quel est-il?
Page 443 - Gallita, ces riches sans enfans 1? , ayent ressenti quelques accès de fièvre , les portiques des Temples sont aussi-tôt remplis d'une foule de tableaux dépositaires des vœux de leurs Cliens. On en voit qui vont jusqu'à promettre une Hécatombe *° , faute d'éléphans ; car on n'en vend point à Rome ; notre climat n'en a jamais vu naître : on les tire de chez ces peuples que le Soleil noircit , pour les nourrir , aux dépens de César , dans les forêts des Rutules , & dans les champs oii...
Page 108 - Rome 454» quand Ticinius Menas leur amena des barbiers de Sicile : il ajoute que Scipion l'Africain fut le premier qui fit venir la mode de se raser chaque jour. Quand on...
Page 68 - Quamvis digressu veteris confusus amici, laudo tamen, vacuis quod sedem figere Cumis destinet atque unum civem donare Sibyllae.
Page 433 - La faveur des empereurs et celle du peuple se partageaient entre les factions ; chacune avait ses partisans. Caligula fut pour la faction verte, et Vitellius pour la bleue. Il résulta quelquefois de grands désordres de l'intérêt trop vif que les spectateurs prirent à ces factions. Sous Justinien, une guerre sanglante n'eût pas fait plus de ravages ; il y eut quarante mille hommes tués pour les factions verte et bleue.
Page liv - LES Tropes sont des figures par lesquelles on fait prendre à un mot une signification qui n'est pas précisément la signification propre de ce mot...
Page 202 - Mais afin que la volupté n'y perde rien, elles ne les livrent au fer qu'après que leurs organes, ombragés d'un poil déjà noir, se sont bien développés ; alors Héliodorus les opère, au seul préjudice du barbier; celui que l'on fit ainsi façonner est sûr, dès qu'il entre dans les bains, de s'attirer tous les regards.
Page 334 - Couronne ta porte de guirlandes ; enfin te voilà père : je t'ai fourni de quoi braver la médisance. Tu jouis des droits attachés à la paternité ; par moi tu pourras hériter et recevoir un legs tout entier, sans compter bien d'autres privilèges, si, achevant mon ouvrage, je mets trois enfants dans ta maison (18).
Page 315 - Le respect qu'on rend uniquement à la naissance est un devoir de simple bienséance ; c'est un hommage à la mémoire des ancêtres qui ont illustré leur nom , hommage qui , à l'égard de leurs descendants , ressemble en quelque sorte au culte des images auxquelles on n'attribue aucune vertu propre , dont la matière peut être méprisable , qui sont quelquefois des productions d'un art grossier, que la piété seule empêche de trouver ridicules...