Histoire naturelle: t.1-14: Quadrupèdes (Buffon; 1799)P. Didot l'ainé ... et Firmin Didot, 1799 - Natural history |
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Common terms and phrases
accroissement aisément alimens andouillers anglois animaux arbres Aristote assez aussi-bien avoit barbastelle belette biches blaireau blancs bois du cerf brun campagnol cerveau chair chaleur chasse chat chat sauvage chauve-souris chevreuil chiens cinq ou six climats connoissance corps daguets daim différence dix cors domestique Égypte espèce estomac étoit faîne faon femelles foible force fouine furet gland gros HISTOIRE NATURELL hiver italien jeunes cerfs jours l'animal l'écureuil l'espèce l'homme lapins lérot lièvres loir long-temps lorsqu'ils loup loutre mâles mangent manger marte ment merrain mettent bas mettre bas mois mouvemens mulot à courte mus agrestis musaraigne muscardin nature naturel nerfs noir nombre nourri nourriture odeur oiseaux ordinairement organique paroissent paroît pays pendant l'hiver petits pieds poil presque produisent putois qu'une Quadrupèdes quelquefois rat d'eau rat des champs rat domestique renard s'apprivoise sauvages sensations sentiment seroit seulement souris souvent sur-tout taupe tempérés terre terrier tête trou trous trouve venaison vieux cerfs vivent
Popular passages
Page 189 - ... dont il est affecté; il a la voix de la chasse, l'accent du désir, le son du murmure, le ton plaintif 'de la tristesse, le cri de la douleur, qu'il ne fait jamais entendre qu'au moment où il reçoit un coup de feu qui lui casse quelque membre; car il ne crie point pour toute autre blessure, et il se laisse tuer à coups de bâton, comme le loup, sans se plaindre, mais toujours en se défendant avec courage.
Page 258 - Daubenton (i) ; mais à l'extérieur il en diffère par plusieurs caractères essentiels : i° par la grandeur ; il n'a guère que trois pouces de longueur depuis le bout du nez, jusqu'à l'origine de la queue , et le...
Page 184 - S'il peut franchir les clôtures, ou passer par dessous, il ne perd pas un instant, il ravage la basse-cour, il y met tout à mort, se retire ensuite lestement en emportant sa proie, qu'il cache sous la mousse, ou porte à son terrier; il revient quelques moments après en chercher une autre, qu'il emporte et cache de même, mais dans un autre endroit ; ensuite une troisième , une quatrième, etc., jusqu'à ce que le jour ou le mouvement dans la maison l'avertisse qu'il faut se retirer et ne plus...
Page 182 - J_IE renard est fameux par ses ruses, et mérite en partie sa réputation; ce que le loup ne fait que par la force, il le fait par adresse, et réussit plus souvent. Sans...
Page 243 - ... la rosée, et ne descend à terre que quand les arbres sont agités par la violence des vents. On ne le trouve point dans les...
Page 171 - ... forcer à la course. Le chien est doux et courageux; le loup, quoique féroce, est timide. Lorsqu'il tombe dans un piège, il est si fort et si longtemps épouvanté qu'on peut ou le tuer sans qu'il se défende, ou le prendre vivant sans qu'il résiste ; on peut lui mettre un collier, l'enchaîner, le museler, le conduire ensuite partout où l'on veut sans qu'il ose donner le moindre signe de colère ou même de mécontentement. Le...
Page 244 - Il a la voix éclatante, et plus perçante encore que celle de la fouine ; il a de plus un murmure à bouche fermée, un petit grognement de mécontentement qu'il fait entendre toutes les fois qu'on l'irrite. Il est trop léger pour marcher, il va ordinairement par petits sauts et quelquefois par bonds; il a les ongles si pointus et les mouvements si prompts , qu'il grimpe en un instant sur un hêtre dont l'écorce est fort lisse.
Page 252 - ... elle a plus d'ennemis auxquels elle ne peut échapper, ou plutôt se soustraire, que par son agilité, sa petitesse même. Les chouettes , tous les oiseaux de nuit, les chats, les fouines, les belettes, les rats même lui font la guerre; on l'attire, on la leurre aisément par des appâts , on la détruit à milliers ; elle ne subsiste enfin que par son immense fécondité.
Page 163 - ... à la charge, jusqu'à ce qu'ayant été blessé ou chassé et maltraité par les hommes et les chiens, il se recèle pendant le jour dans son fort, n'en sort que la nuit, parcourt la campagne, rôde...
Page 202 - ... à se pratiquer un autre gîte, dont il ne sort que la nuit, dont il ne s'écarte guère, et où il revient dès qu'il sent quelque danger. Il n'a que ce moyen de se mettre en sûreté, car il ne peut échapper par la fuite : il a les jambes trop courtes pour pouvoir bien courir. Les chiens l'atteignent...