Dictionnaire géographique de la Flandre orientale

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À l'Établissement géographique, 1834 - East Flanders (Belgium) - 488 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page iv - Guide des voyageurs dans la ville de Gand, ou notice historique sur cette ville, ses monumens, ses hommes célèbres.
Page 143 - ... trouver les conditions nécessaires à sa décomposition. Le fumier de Chèvre est surtout propre aux terrains argileux, lourds et froids ; il est surtout préférable à tous les autres pour les plantes oléagineuses telles que la navette, le colza, pour le tabac, le chanvre. Il ne convient pas au lin, à moins que ce ne soit dans l'arrière-engrais d'une production précédente ; le lin mûrirait trop vite sans cela. Les blés fumés avec le fumier de Chèvre sont sujets à verser, parce que...
Page 49 - ... intervalle de 16 à 18 pouces. Cette opération terminée, le tout reste en repos jusqu'à la mi-novembre : alors on vide les rigoles à la bêche; cet approfondissement des rigoles procure l'avantage de laisser plus facilement écouler l'eau. Quant à la terre qui provient de ce travail, on la pose en tas entre les plants , afin de les préserver pendant l'hiver des vents trop violents et des fortes gelées. ( VanAlebroeck, Agric. des Flandres.) D'autres plantent le colza à la charrue, et cette...
Page 46 - Aelbroek est que le meilleur chanvre est celui qu'on arrache de terre à l'époque la plus rapprochée de sa parfaite maturité ; celui-là doit se rouir plus vite , puisque alors la filasse tient moins à la tige et demande naturellement à se détacher. Si, au contraire, le chanvre est arraché...
Page iv - Bruxelles, 1835. —Des moyens de soulager et de prévenir l'indigence, et d'éteindre la mendicité. Bruxelles, 1832 ; traduit en anglais par le capitaine E. Pelham Brenton, de la marine royale. — De l'état des aliénés en Belgique et des moyens d'améliorer leur sort.
Page 33 - Le !in ne doit pas ôtre enterré trop profondément; une exposition trop sèche, trop humide ou trop froide ne lui convient pas : il lui faut une terre médiocrement molle, bien brisée, et un fumier bien consommé. . » Dans les terres légères, on sème le plus souvent le lin après le seigle elles navets; dans les terres fortes, cela se fait plus ordinairement après l'avoine.
Page 40 - Dans tous les cas, il convient d'examiner l'état de l'atmosphère et de s'assurer si le lin est suffisamment roui. C'est ce dont on est certain quand la filasse se détache facilement de l'écorce , depuis la racine de la tige jusqu'au sommet de la plante. Ceci demande beaucoup d'attention...
Page 15 - Il est à remarquer, qu'en général le lin prospère mieux dans une terre qui, l'année précédente, a porté des plantes qui, en donnant beaucoup d'ombrage, étouffent les mauvaises herbes ou des plantes qui, par les fréquens labours qu'elles nécessitent, les détruisent : c'est pourquoi on le sème dans les terres qui ont porté des pommes...
Page 173 - ... de l'eau bouillante sur ce mélange et on le donne ainsi au bétail. L'opération qui consiste à cuire cette nourriture s'appelle faire le brassin : on a tout près de l'étable une chaudière et une grande cuve maçonnée , dans laquelle on rassemble ce brassin. Dans les intervalles , en hiver, on donne aussi au bétail du foin , de la paille et du foin de trèfle ; ce dernier et la paille d'orge bien battue sont ce...
Page 33 - ÎVoël; après, on répand de nouveau six à sept voitures de fumier, et on laboure le champ en lits de jachères, puis on le laisse en cet état jusqu'au mois de mars : alors on lui donne un nouveau labour et on y fait passer la herse en long et en large; on enlève ensuite les mauvaises herbes.. Enfin, vers le 20 avril, on laboure une troisième fois et, on fait suivre également la herse, autant qu'il le faut pour bien rompre la terre : on y...

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