Oeuvres poetiques de Boileau |
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... fonds intarissable de haine pour les sots , se sentait le courage et les moyens de tenter la ré- forme du Parnasse français , et d'achever ce que Molière avait si glorieusement commencé quelques années auparavant ! Mais en frap- pant d ...
... fonds intarissable de haine pour les sots , se sentait le courage et les moyens de tenter la ré- forme du Parnasse français , et d'achever ce que Molière avait si glorieusement commencé quelques années auparavant ! Mais en frap- pant d ...
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... : L'Évangile au chrétien ne dit en aucun lieu : Sois dévot , il ne cherchait point à paraître dévot ; mais il était sincèrement chré- tien sa vie et sa mort l'ont prouvé . ' Epitre X. Voilà quel fut , au fond , Cet homme horrible 12 NOTICE.
... : L'Évangile au chrétien ne dit en aucun lieu : Sois dévot , il ne cherchait point à paraître dévot ; mais il était sincèrement chré- tien sa vie et sa mort l'ont prouvé . ' Epitre X. Voilà quel fut , au fond , Cet homme horrible 12 NOTICE.
Page 13
Nicolas Boileau Despréaux. Voilà quel fut , au fond , Cet homme horrible , Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible ! Plusieurs de ceux qui chargeaient son portrait de ces couleurs odieuses ont trouvé en lui un protecteur , un ...
Nicolas Boileau Despréaux. Voilà quel fut , au fond , Cet homme horrible , Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible ! Plusieurs de ceux qui chargeaient son portrait de ces couleurs odieuses ont trouvé en lui un protecteur , un ...
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... fond tant qu'on l'y retient ; mais bientôt la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrais dire un nombre Boileau citait pour exemples l'École des Femmes de Molière et la Phèdre de Racine . * La même pensée se ...
... fond tant qu'on l'y retient ; mais bientôt la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrais dire un nombre Boileau citait pour exemples l'École des Femmes de Molière et la Phèdre de Racine . * La même pensée se ...
Page 41
... fond du puits tirer la vérité ' . Tous ces gens , éperdus au seul nom de satire , Font d'abord le procès à quiconque ose rire ; Ce sont eux que l'on voit , d'un discours insensé , Publier dans Paris que tout est renversé , Au moindre ...
... fond du puits tirer la vérité ' . Tous ces gens , éperdus au seul nom de satire , Font d'abord le procès à quiconque ose rire ; Ce sont eux que l'on voit , d'un discours insensé , Publier dans Paris que tout est renversé , Au moindre ...
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Common terms and phrases
aisément Alcippe Apollon Aristote Arnauld auteur beau bientôt BOIL Boileau Brontin Brossette censeur chanoine chanter Chapelain charme chose Cicéron ciel Clélie cœur Corneille Cotin déshonnêtes Despréaux dévot Dieu dire discours docteur doux écrits éditions Énéide enfin épigramme épître esprit eût fameux faux femmes Gilles Boileau gloire héros Homère homme Horace Ibid j'ai jamais jour Juvénal l'amour l'art l'auteur l'honneur lecteur livre Louis Lutr lutrin main maîtres ès arts médisance Molière monde monsieur mots muse ouvrages parler Parnasse partout passer peine pensée Perrault Perse Pindare plaisir plaisirs plaisirs de l'enfer plein poëme POÉSIE poëte Port-Royal Pradon préface prélat premier public pudeur qu'un Quinault Racine raison rien rime romans sage saint Saint-Paulin Sainte-Chapelle sais sait satire Scudéri sens sent seul sort souvent style sujet triste trouve vains vante vertu veut vices VIII Virgile visage yeux
Popular passages
Page 232 - La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout charme en un enfant dont la langue sans fard , A peine du filet encor débarrassée , Sait d'un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est toujours fade , ennuyeux , languissant : Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent ; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime. Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air est agréable en soi ; Ce n'est que l'air d'autrui qui peut déplaire en moi.
Page 265 - Enfin Malherbe vint ; et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber; Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 265 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain *. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse.
Page 278 - En vain vous étalez une scène savante : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort, ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m'attacher.
Page 281 - Bientôt l'amour, fertile en tendres sentiments, S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Page 298 - Je vous l'ai déja dit, aimez qu'on vous censure, Et, souple à la raison, corrigez sans murmure. Mais ne vous rendez pas dès qu'un sot vous reprend. Souvent dans son orgueil un subtil ignorant Par d'injustes dégoûts combat toute une pièce, Blâme des plus beaux vers la noble hardiesse. On a beau réfuter ses vains...
Page 231 - Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure : Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur, Que le bien et le mal y sont prisés au juste ; Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ; Et que mon cœur , toujours conduisant mon esprit , Ne dit rien aux lecteurs, qu'à soi-même il n'ait dit. Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose , Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose.
Page 117 - Et croit régler le monde au gré de sa cervelle. Jamais dans le barreau trouva-t-il rien de bon? Peut-on si bien prêcher qu'il ne dorme au sermon? Mais lui, qui fait ici le régent du Parnasse, N'est qu'un gueux revêtu des dépouilles d'Horace.
Page 327 - L'été n'a point de feu, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir: Loin de moi son courage, entraîné par la gloire, Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
Page 293 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si...