Retraite et mort de Charles-Quint au monastère de Yuste: lettres inédites, Volume 3Louis Prosper Gachard C. Muquardt, 1854 |
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Popular passages
Page 73 - Philippe: les chevaliers présents étaient le duc de Savoie, les comtes de Boussu, de Lalaing, d'Egmont, d'Arenberg, le marquis de la Vère, les seigneurs de Brederode, de Bugnicourt, de Molembais et Pierre de Werchin , sénéchal de Hainaut.
Page 94 - Les états, dit-il en substance, avaient appris avec un regret inexprimable la détermination de leur souverain ; ils eussent désiré de continuer à vivre sous son gouvernement ; et ni la difficulté des circonstances, ni les calamités de la présente guerre, ni d'autres adversités quelconques n'étaient capables d'altérer leur amour et leur dévouement pour lui. Ils eussent fait d'instantes et humbles prières, afin d'obtenir qu'il revînt sur la résolution qu'il avait prise , s'ils n'avaient...
Page 91 - Henty, dans les termes les plus réservés, disant qu'il avait fait, ce qu'il avait pu, et qu'il lui déplaisait de n'avoir pu mieux faire. Il ajouta que, comme il se voyait actuellement tout à fait inutile, que Dieu avait retiré de ce monde la reine sa mère, et que son fils, ayant atteint l'âge d'homme, pouvait mieux que lui remplir envers ses peuples les obligations attachées au pouvoir suprême, il n'avait plus voulu différer la renonciation pour laquelle les états étaient réunis. Il...
Page 83 - À sa suite marchaient le roi Philippe, la reine Marie, le duc de Savoie, les chevaliers de la Toison d'or, revêtus de leur grand collier, les membres des conseils collatéraux et les officiers des trois maisons royales (4). Les états, à l'aspect de leur souverain, se levèrent avec empressement et s'inclinèrent. L'Empereur, leur rendant leur salut, se dirigea vers l'estrade. Il prit place sous le dais, dans le fauteuil disposé au milieu, faisant asseoir à sa droite le roi Philippe, et à sa...
Page 90 - Afrique, sans compter ses visites en ses autres royaumes, pays el îles, lesquelles avaient été nombreuses, et son passage par la France en 1559, qui n'était pas la moindre de ses entreprises; qu'il avait, dans ces divers voyages, traversé huit fois la Méditerranée et trois fois l'Océan. Il fut ainsi amené à parler de la reine Marie, à qui il avait confié le gouvernement des Pays-Bas pendant s-es absences de ces provinces, et, prenant les états à témoin , il loua la sagesse et l'habileté...
Page 207 - Minute , aux Archives du royaume : Collection des papiers d'État et de l'audience.) •-•; ' -M. -•...'• .1- '.'i . ..,.,., .. ,. ,,! I .. ... î . i-.i ..-:•'•] 'I ' ' • • . .! • .1 '. .••!..' '. '.-fi I ':',' I '.!!• ' , > .1 ,
Page 23 - ... et boit de bien bon appétit; son estomach est fort bon, sans faire corruption de digestion comme il soloit (I). Il a fait ycy ung fort beau yver, et ainsi Sa Majesté pense...
Page 7 - ce grand homme, qui savait commander à ses passions, ne savait pas contenir ses appétits ; il était maître de son âme dans les diverses extrémités de la fortune, il ne l'était pas de son estomac à table.
Page 98 - GranveHe, à ces mots, s'avança. Soit que, dans le public, on accusât le roi d'avoir influé sur la détermination de son père, soit que Philippe voulût aller audevant de cette accusation, Granvelle employa la moitié de son discours à convaincre les états que le commandement exprès et réitéré de l'Empereur avait pu seul déterminer son fils à accepter la renonciation qui venait d'être faite en sa faveur. Il remercia, en termes (1) C'est ce que dit positivement le Mémorial d'Ypres :...
Page 81 - C'était la grande salle du palais (i) — celle même où, quarante années auparavant, il avait été émancipé, en présence des états — que l'Empereur avait choisie pour l'imposante cérémonie dont le bruit allait bientôt retentir dans l'Europe entière. Par les soins de la reine Marie , cette vaste salle avait été décorée avec magnificence. Tout autour on voyait la tapisserie de la Toison d'or, représentant l'histoire de Gédéon (2).