Réforme ou révolution ?: Le projet national de José Rizal (1861-1896) pour les PhilippinesHéros national des Philippines, José Rizal naquit dans l’île de Luzon, au sein d’une famille aisée. Il mourut fusillé à Manille en 1896, accusé par les Espagnols d’avoir fomenté l’insurrection qui devait conduire à la rupture de 1898 entre les Philippines et l’Espagne. Exécuté comme un révolutionnaire dangereux pour l’intégrité de la nation espagnole, érigé en martyr revendiqué par le "Katipunan", mouvement séparatiste philippin, jugé à l’aune de ses deux romans: "Noli me tangere et El Filibusterimo", il reste considéré comme le chantre du réformisme et de l’assimilationnisme. Mais qui était vraiment le Rizal qui tomba sous les balles espagnoles? Ce livre est issu de ce paradoxe politique. Il veut rendre le processus de maturation politique de Rizal face à l’Espagne et définir les contours de son projet national. Outre l’analyse de son parcours politique qui révèle sa continuité intellectuelle, d’autres questions sont examinées: revendication de la culture tagal, rôle du catholicisme, remise en cause du colonialisme. L’auteur s’attache surtout à re-situer les Philippines dans le contexte général de l’Asie du Sud-Est et de l’histoire de l’empire colonial espagnol. |
Contents
Préface 11 Introduction 17 Approche méthodologique 19 Une introduction aux Philippines 24 Rizal lhomme ses écrits et les exégètes | 36 |
Liminaire | 55 |
Chapitre 1 | 63 |
Biñan 78 Léveil à une réalité coloniale discriminatoire 78 Léducation comme prérequis 83 Chapitre 2 | 114 |
Common terms and phrases
années appel arrivée aurait autorités avaient avant avons Blumentritt c’est c’était cause cessa chap chose clairement colonial colonie compte considéré D’après d’autres d’être d’une dernier devait dire discours doute écrits effet Espagne Espagnols études façon faisait famille Fili Filipinas fond force forme général gouvernement haut homme Ibarra Ibid j’ai jeune José Rizal jour journal jugement l’archipel l’Espagne l’on l’un laisser langue lettre lieu livre loin lui-même Madrid maintenant Manille manque mener ment montrer n’avait n’est n’était nation national Noli nouvelle Paciano parler passage passé patrie pays penser Père peuple peut-être Philippines place poème politique portée pourtant pouvait pouvoir premier présente pris projet propos propre qu’elle qu’il qu’un question raison rapport réformes relève religieux représentation reste Retana rien roman s’était s’il semble sens sentiment serait seulement siècle signale sociale sommes sorte suivant tagale tard termes tion trouve véritable vrai