Œvvres dv chanoine Loys Papon, seigneur de Marcilly: poète forésien dv XVIe siècle, imprimées pour la première fois sur les manuscrits originaux par les soins et avx frais de Mr N. Yemeniz ...L. Perrin, imprimeur, 1857 - 264 pages |
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affez aftres Ainfi ALEXIS AMARILLIS Amour AMOVREVSE Appres armes auffi auoir avoit ayles Bergers bruflé c'eft c'eſt celefte cent CERES cheual chofe ciel CLORIS CORIDON creinte cueur D'AMOVR d'Urfé d'vn d'vne deuoir dezert difcours diuers Dond eaus efclaue efprit efteint eftre Eglife étoit faict falut fans fans mal faueur fecond feruice feul feus fiècle fift flamme foit fommes font foréfiens foubz Francoys fuaue fuft fuivi Gloire a Dieu Goutelas grace graue greins Guyfe Guyfiens honneur Honoré d'Urfé iour Jehan Papon l'vn Laurent Joubert Louis Perrin Loys Papon Lyon Mademoyzelle mains mefme MERCVRE mercy merite meſme Montbriſon mouuement n'eft ninfe noftre ores paffer pafteurs Paftorelle Panfile paoures plefir plufieurs preuue prieur de Marcilly prince qu'vn refte RENOMMEE Reytres ruyne ſes SYLVES tefte THEMIS toutte toutz tretz treuue Tronchet victoire viue vmbres voftre voyle Zenic
Popular passages
Page x - ... reigles , et connoissant cella estre fort agréable à feu mes père et mère, etc. » Quel étoit donc ce Loys Papon, qu'Anne d'Urfé n'hésite point à proclamer un des plus grands poètes de son siècle, et à qui Nodier lui-même reconnoît du talent pour la poésie? C'est ce que nous allons essayer de dire, autant que pourront nous le permettre les divers documents que nous avons recueillis. Une fois pour toutes, nous croyons devoir prévenir le lecteur que la plupart des faits que nous...
Page xxvii - Maine et de Du Verdier, qui ne le citent toutefois que pour un ouvrage qu'il n'a pas fait : la traduction du Traité du Ris, de Laurent Joubert, traité qui n'a jamais été écrit qu'en françois.
Page xiv - Alors il quitta le toit paternel pour s'établir dans une maison du cloître, que son grand-oncle, l'ancien trésorier de cette même église, avoit laissée par testament à Jehan Papon. Bientôt après il devint commendataire du prieuré de Marcilly, qui étoit en même temps un fief noble, dont il ajouta le nom au sien. Ce prieuré dépendoit de l'abbaye de Savigny, à laquelle son titulaire devoit une redevance annuelle de 85 liv. pour les décimes. C'étoit une assez forte somme pour l'époque...
Page xxv - Ses relations assez étroites avec Loys, et l'écriture si remarquable de ce dernier, nous permettent de supposer, non peut-être sans raison, qu'il fut son maître en l'art de tracer des romaines, des minuscules et des italiques. Rien de plus élégant, en effet, de plus agréable à voir que l'écriture de Papon. Le lecteur pourra s'en assurer en jetant un coup-d'œil sur les charmants spécimens que M.
Page xlv - En effet, au moment de la mort du grand-juge, d'Urfé n'avoit que vingt-deux ans ; aussi , comme à l'abbé d'Artigny, nous paroît-il fort douteux que, dès ce temps-là, il ait conçu le plan d'un ouvrage tel que YAstrée. Mais lorsque le même auteur assure qu'Honoré ne mit la première main à ce roman qu'après son mariage, nous pensons qu'il est dans l'erreur.
Page xvii - Il paroit avoir débuté par un essai dramatique, intitulé : La Comédie de la résurrection du bon temps. Cette pièce, dont Du Tronchet eut entre les mains le manuscrit , est aujourd'hui perdue. Il eût été curieux, peut-être, de la comparer aux premières tentatives de ce genre, faites par Rémi Belleau, Jodelle, ^ • (1) M. de Campredon, propriétaire du château de Goutelas, semble- avoir hérité du goût de Jehan Papon, pour les études sérieuses et les antiquités.
Page xlii - ... étoit tenu envers l'abbaye de Savigny. Une quittance du grand prieur constate qu'à la fin de novembre 1597, il avoit acquitté tous les arrérages. La ville de Lyon possède ce curieux volume ; c'est un petit in-/4° de 8 pages.
Page xlviii - Ne vous attendez pas, disent les deux auteurs anonymes de cet ouvrage, qui s'en vont parcourant les bords du Lignon, ne vous attendez pas à retrouver aujourd'hui des Diane, des...
Page xxviii - ... coquetterie de sa précieuse exécution et de sa jolie reliure (2), semble annoncer qu'il étoit destiné à Mademoiselle Panfile elle-même, et qu'il a dû faire longtemps un des principaux ornements de sa bibliothèque. Le reste de son histoire est beaucoup plus obscur. Tout ce qu'on sait , c'est qu'il a fait partie du célèbre cabinet de Girardot de Préfond, dont il porte à l'intérieur d'une de ses gardes l'écusson si cher aux amateurs, et qu'il est mentionné dans le catalogue de Gaignat....
Page xxi - Ris, et que Laurent Joubert déclara depuis, lui-même, que la prétendue traduction n'étoit qu'une fable inventée par lui. Mais dans quel but? Sans doute Joubert, en homme adroit qui vouloit juger de l'effet produit par son Traité, écrit dans une langue jusque-là peu usitée dans le monde savant, Joubert s'étoit effacé derrière le personnage d'un autre. Si le succès n'eût pas répondu à son attente, il n'eût pas manqué de dire que la faute en étoit...