Grammaire nationale |
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Page 1
... Dieu vous garde ! répondait un jour Buffon à ma- » dame de Genlis . L'art d'écrire n'est pas plus dans leurs livres que la beauté des » fleurs dans les herbiers . Herbiers et grammaires sont également incapables de pré- » senter une ...
... Dieu vous garde ! répondait un jour Buffon à ma- » dame de Genlis . L'art d'écrire n'est pas plus dans leurs livres que la beauté des » fleurs dans les herbiers . Herbiers et grammaires sont également incapables de pré- » senter une ...
Page 9
... Dieu sait avec quelle maladresse ! Ensuite est venu le tour du dix - huitième siècle ; tout le monde à fait son œuvre . Le baron d'Holbach frappait bien plus fortement les esprits que Vauvenargues . Vauvenargnes était profond et modeste ...
... Dieu sait avec quelle maladresse ! Ensuite est venu le tour du dix - huitième siècle ; tout le monde à fait son œuvre . Le baron d'Holbach frappait bien plus fortement les esprits que Vauvenargues . Vauvenargnes était profond et modeste ...
Page 12
... Dieu , c'est Dieu . Ainsi les langues , tout entières , sans réserve , appartiennent au génie , qui les brise et qui les moule , qui les fracasse et les reconstruit comme il lui plait . Plus tard l'abbé de Saint - Pierre donnera à la ...
... Dieu , c'est Dieu . Ainsi les langues , tout entières , sans réserve , appartiennent au génie , qui les brise et qui les moule , qui les fracasse et les reconstruit comme il lui plait . Plus tard l'abbé de Saint - Pierre donnera à la ...
Page 16
... Dieu est une proposition . Toute proposition se compose de trois termes : le sujet , le verbe et l'attribut . Dans la plupart des phrases il y a une proposition principale à laquelle se rattachent diverses propositions accessoires ...
... Dieu est une proposition . Toute proposition se compose de trois termes : le sujet , le verbe et l'attribut . Dans la plupart des phrases il y a une proposition principale à laquelle se rattachent diverses propositions accessoires ...
Page 26
... Dieu manquerait d'interprète . ( CHÉNEDOLLÉ . ) Seulement , aux confins de ces affreux déserts , De lugubres pétrels , au milieu des orages , Font ouir quelquefois leurs cris durs et sauvages . ( CASTEL . ) 11 ( le chien ) garde les ...
... Dieu manquerait d'interprète . ( CHÉNEDOLLÉ . ) Seulement , aux confins de ces affreux déserts , De lugubres pétrels , au milieu des orages , Font ouir quelquefois leurs cris durs et sauvages . ( CASTEL . ) 11 ( le chien ) garde les ...
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Common terms and phrases
1re SÉRIE ACADÉMIE adjectifs ADJECTIFS NUMÉRAUX adjectifs possessifs adverbes aimé ou aimée amour aurons avons beau BERN BERNARDIN DE ST-PIERRE BOILEAU BOISTE Boniface BOSSUET BRUYÈRE BUFFON CHATEAUBRIAND chose citations cœur complément indirect CONDITIONNEL CORNEILLE DELILLE Dieu dieux dire doit écrivains ellipse employé enfants eussions exemples EXERCICE PHRASEOLOGIQUE expressions exprime féminin femme FENELON flatté ou flattée FLÉCHIER fleurs FONTAINE fortune FUTUR genre gens Girault-Duvivier gloire grammaire grammairiens hommes INFINITIF invariable j'ai J'aurais j'eusse jamais l'adjectif l'article l'autre l'emploi l'homme l'idée l'infinitif l'un langue Lemare locutions MARMONTEL masculin MASSILLON ment MODE MOLIÈRE MONTESQUIEU mots négation nombre parle participe passé PARTICIPE PRÉSENT PASCAL PASSÉ DÉFINI pensée père personne peuple phrase pluriel PLUS-QUE-PARFAIT précède première colonne préposition pronoms personnels qu'un RACINE raison rapport règle REGNARD rien ROUSSEAU SAINT-PIERRE seconde colonne sens senti seul SÉVIGNÉ signifie singulier sortes sous-entendu souvent subjonctif substantif suivi sujet vengé verbe VERTOT vertu voit VOLTAIRE
Popular passages
Page 555 - Je t'adore, je te respecte. Il n'est ni rang, ni naissance, ni fortune qui ne disparaisse devant une âme comme la tienne. J'aurais honte que mon orgueil tînt encore contre toi, et mon cœur et ma main t'appartiennent.
Page 777 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour...
Page 390 - J'ouvris les yeux, quel surcroît de sensation ! La lumière, la voûte céleste, la verdure de la terre, le cristal des eaux, tout m'occupait, m'animait, et me donnait un sentiment inexprimable de plaisir; je crus d'abord que...
Page 676 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 804 - ... un inconvénient dans le métier, et jamais un obstacle. Le premier aussi n'est guère plus vain d'avoir paru à la tranchée , emporté un ouvrage ou forcé un retranchement , que celui-ci d'avoir monté sur de hauts combles ou sur la pointe d'un clocher. Ils ne sont tous deux appliqués qu'à bien faire , pendant que le fanfaron travaille à ce que l'on dise de lui qu'il a bien fait.
Page 444 - Le café est très en usage à Paris : il ya un grand nombre de maisons publiques où on le distribue. Dans quelques-unes de ces maisons, on dit des nouvelles; dans d'autres, on joue aux échecs. Il y en a une ' où l'on apprête le café de telle manière qu'il donne de l'esprit à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent, il n'ya personne qui ne croie qu'il en a quatre fois plus que lorsqu'il y est entré.
Page 281 - Les pères craignent que l'amour naturel des enfants ne s'efface. Quelle est donc cette nature sujette à être effacée ? La coutume est une seconde nature qui détruit la première.
Page 758 - Triste destin des rois! Esclaves que nous sommes Et des rigueurs du sort et des discours des hommes, Nous nous voyons sans cesse assiégés de témoins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins! ULYSSE. Je suis père...
Page 738 - Ce dernier vers ou cette ligne tient trop du bourgeois. C'est une règle assez générale qu'un vers héroïque ne doit guère finir par un adverbe, à moins que cet adverbe se fasse à peine remarquer comme adverbe; je ne le verrai plus, je ne l'aimerai jamais. Pourquoi pourrait être employé à la fin d'un vers quand le sens est suspendu. Eh ! comment et pourquoi Voulez-vous que je vive , Quand vous ne vivez pas pour moi...
Page 80 - C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.