Exposition des principes: et classification des sciences dans l'ordre des études ou de la synthèse. ...

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Chez A. Costes et cie, 1821 - Classification of sciences - 120 pages
 

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Page 49 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 24 - Le véritable savant et le véritable philosophe va plus loin et commence de plus haut: il ne s'arrête ni à l'autorité des autres, ni à ses préjugés; il remonte toujours, jusqu'à ce qu'il ait trouvé un principe de lumière naturelle, et une vérité si claire qu'il ne la puisse révoquer en doute; mais aussi...
Page 36 - Mais c'est surtout en remontant à la nature de l'homme ; c'est en étudiant les lois de son organisation et les phénomènes directs de sa sensibilité, qu'on voit clairement combien la morale est une partie essentielle de ses besoins.
Page 24 - I42. ni à ses préjugés. Il remonte toujours jusqu'à ce qu'il ait trouvé un principe de lumière naturelle, et une vérité si claire, qu'il ne la puisse révoquer en doute. Mais aussi , quand il l'a une fois trouvée , il en tire hardiment toutes les conséquences , et ne s'en écarte...
Page 25 - Il remonte toujours jusqu'à ce qu'il ait trouvé un principe de lumière naturelle, et une vérité si claire, qu'il ne la puisse révoquer en 'doute. Mais aussi, quand il l'a une fois trouvée, il en tire hardiment toutes les conséquences, et ne s'en écarte jamais. De là vient qu'il est ferme dans sa doctrine et dans sa conduite, qu'il est inflexible dans ses résolutions, patient dans l'exécution, égal en son humeur, et constant dans la vertu. » On sent assez combien il est important de...
Page 71 - Le* constitutions libres ont pour objet de détrôner la force, et de faire régner la justice. Choisissez maintenant votre souverain. C'est la force, si votre gouvernement représente les personnes ; c'est la justice, s'il représente les droits et les intérêts.
Page 71 - ... force et sa volonté; l'autre moral, qui est le droit résultant des intérêts légitimes. « Voulez-vous faire la société avec l'élément matériel? La majorité des individus , la majorité des volontés, quelles qu'elles soient, est le souverain. Voilà la souveraineté du peuple. Si, volontairement, ou malgré elle, cette souveraineté aveugle et violente va se déposer dans la main d'un seul ou de plusieurs , sans changer de caractère, c'est une force plus savante et plus modérée,...
Page 74 - Montesquieu dit très-bien (au chapitre ni) que « la loi en général est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre » ; et il ajoute que « les lois politiques et civiles ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine...
Page 58 - Les particuliers voient le bien qu'ils rejettent ; le public veut le bien qu'il ne voit pas. Tous ont également besoin de guides. Il faut obliger les uns à conformer leurs volontés à leur raison ; il faut apprendre à l'autre à connaître ce qu'il veut.
Page 71 - H ya deux éléments dans la société : l'un matériel, qui est l'individu, sa force et sa volonté; l'autre moral, qui est le droit résultant des intérêts légitimes. « Voulez-vous faire la société avec l'élément matériel? La majorité des individus, la majorité des volontés, quelles qu'elles soient, est le souverain.

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