Causeries historiques et littéraires, Volume 2F. Ramboz, 1854 - Literature |
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... dire , le cœur était de- meuré pris dans les vices du temps ! Mais patience ! le grand orateur sortira bientôt de ces basses régions . Une flamme va s'allumer en lui qui dévorera toutes ces impuretés : c'est le patriotisme ! -Cette ...
... dire , le cœur était de- meuré pris dans les vices du temps ! Mais patience ! le grand orateur sortira bientôt de ces basses régions . Une flamme va s'allumer en lui qui dévorera toutes ces impuretés : c'est le patriotisme ! -Cette ...
Page 7
... dire à Démosthène qu'il admirait en lui les qualités d'un rhéteur , d'une femme et d'une éponge . Ce dernier méditait depuis longtemps la ligue d'Athènes et de Thèbes . Il avait compris que la réunion des deux nations pouvait seule op ...
... dire à Démosthène qu'il admirait en lui les qualités d'un rhéteur , d'une femme et d'une éponge . Ce dernier méditait depuis longtemps la ligue d'Athènes et de Thèbes . Il avait compris que la réunion des deux nations pouvait seule op ...
Page 15
... dire surpris de cette victoire , que sa joie perdit toute mesure . Glorieux surtout de l'avoir emporté sur Démosthène , il visita le champ de bataille , encore couvert de morts , et là , ivre et couronné de fleurs , il se mit à dan- ser ...
... dire surpris de cette victoire , que sa joie perdit toute mesure . Glorieux surtout de l'avoir emporté sur Démosthène , il visita le champ de bataille , encore couvert de morts , et là , ivre et couronné de fleurs , il se mit à dan- ser ...
Page 16
... dire , dans son discours contre Eschine : Les Athéniens ne voulaient pas un homme qui eût l'air de pleurer les morts , mais qui les pleurât vrai- ment au fond du cœur . Or , cette douleur sincère , ils la voyaient chez moi et non chez ...
... dire , dans son discours contre Eschine : Les Athéniens ne voulaient pas un homme qui eût l'air de pleurer les morts , mais qui les pleurât vrai- ment au fond du cœur . Or , cette douleur sincère , ils la voyaient chez moi et non chez ...
Page 22
... dire sur laquelle pèse mon accusation , dans quel temps je lui reproche de n'avoir pas gouverné de la manière la plus favorable au peu- ple ? Si je refuse de répondre , si , m'enveloppant la tête , je prends la fuite , il annonce qu'il ...
... dire sur laquelle pèse mon accusation , dans quel temps je lui reproche de n'avoir pas gouverné de la manière la plus favorable au peu- ple ? Si je refuse de répondre , si , m'enveloppant la tête , je prends la fuite , il annonce qu'il ...
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Common terms and phrases
amour ARGYRIPPE Athènes Athéniens Aude avaient avons barbare BRISE-MURAILLES c'était Catilina César Chant de Roland chose Chriemhild Cicéron citoyen romain cœur compagnons Cratinus crime Ctésiphon d'Athènes d'Auguste Dante DÉMÉA Démosthène devait Dieu dieux Diphile dire Divine Comédie donner enfin épopée Eschine esclaves EUCLION eût Évandre femme fille fils FONANDRÈS génie gloire Grèce GRIPUS Gunther Hagène homme Horace j'ai jeune jour l'empereur l'empire l'Énéide l'Espagne l'orateur laisse langue latin LÉONIDE LESBONIQUE LIBAN littérature lui-même main maison maître MÉGADORE ment mœurs Molière monde mort Nævius nation Néron Niebelungen olifant pape parler parole passé patriciens patrie père peuple Philippe philosophiques PHILTON Plaute pleurer Poëme du Cid poésie poëte poétique qu'un raconte regarder république reste rien Romancero Rome RONGE-MIETTES Salluste sang scène semble sénat sent seul siècle Siegfried sorte STASIME STROBILE Suétone Sylla Tacite Térence terre théâtre THEUROPIDE tions Tite-Live TOMÈS TRAKHALION TRANION trouve Verrès Virgile voilà voix
Popular passages
Page 411 - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.
Page 236 - La Muse des Latins, c'est de la Grèce encore ; Son miel est pris des fleurs que l'autre fit éclore. N'ayant pas eu du ciel , par des dons aussi beaux , Grappes en plein soleil , vendange à pleins coteaux , Cette Muse moins prompte et plus industrieuse Travailla le nectar dans sa fraude pieuse , Le scellâ dans l'amphore, et là, sans plus l'ouvrir, Jusque sous neuf consuls lui permit de mûrir.
Page 40 - Non, Athéniens, non, vous n'avez pu faillir en bravant les hasards pour le salut et la liberté de la Grèce ! j'en jure par nos ancêtres, qui ont affronté les périls à Marathon, par ceux que Platée a vus rangés en bataille, par les combattants sur mer à Salamine, à Artémisium, par tant d'autres vaillants hommes qui reposent dans les monuments publics...
Page 436 - Maître, qu'est-ce que j'entends? quel est ce peuple qui semble si vaincu par la douleur? » Et lui à moi : « Ce sort misérable est réservé aux tristes âmes de ceux qui vécurent sans mériter le mépris et sans mériter la louange.
Page 446 - Mais vois cette âme immobile qui, seule et tout à l'écart, regarde vers nous; celle-là nous enseignera la voie la plus courte. » Nous vînmes à elle : ô âme lombarde ! comme tu te tenais altière et dédaigneuse ! en tournant vers nous les yeux, que tu étais noble et grave ! Elle ne disait pas une parole , mais nous laissait venir, regardant seulement à la manière d'un lion qui se repose...
Page 28 - Athéniens devenus assez simples pour l'en croire : comme s'ils nourrissaient en lui la déesse de la persuasion, et non un calomniateur! Mais', lorsqu'à la fin de son discours il appellera , pour le défendre, les complices de sa corruption, voyez, au pied de cette tribune où je parle, rangés, pour repousser leur audace, les bienfaiteurs de la République. Solon, qui entoura notre liberté des plus belles institutions , Solon , philosophe et grand législateur, vous prie, avec sa douceur naturelle,...
Page 45 - ... et la prééminence de la République; en tout temps, pour chaque fait, du dévouement. Ce dernier point dépend de nous , le cœur en est maître; mais la puissance est hors de nous. Le dévouement ! vous le trouvez en moi , constant , inaltérable. Voyez , en effet. On a demandé ma...
Page 392 - C'est la reine d'Espagne; ils la baptisent sous le nom de Julienne; elle devient chrétienne, et du fond de son cœur. Le jour s'en va, la nuit couvre la terre, l'ange connu de Charles, saint Gabriel, descend à son chevet, et lui dit de la part de Dieu : « A la cité que les païens assiégent, Charles, il te faut marcher ! les chrétiens à grands cris te réclament.
Page 340 - Tous ceux qui étaient avec lui le pressaient de se dérober le plus tôt possible aux outrages dont il était menacé. Il ordonna de creuser une fosse devant lui, sur la mesure de son corps, de l'entourer de quelques morceaux de marbre, s'il s'en trouvait, et d'apporter près de là de l'eau et du bois, pour rendre les derniers devoirs à son cadavre, pleurant à chaque ordre qu'il donnait, et répétant sans cesse : « Quelle mort pour un si grand artiste ! » Pendant ces préparatifs, un courier...
Page 390 - A ces mots, la mort l'entreprend et lui gagne le cœur. Sur l'herbe verte il s'étend, couche sous lui son épée et son cher olifant; puis, tournant le visage vers la gent sarrasine. afin que Charles et les siens disent en le trouvant là qu'il est mort conquérant, il se frappe la poitrine et demande à Dieu .merci. De maintes choses lui vient la souvenance ! de tant de beaux combats, de sa douce patrie, des gens de son lignage, de Charles, son seigneur, qui l'a nourri ! et sur luimême aussi...