Contes en vers; Satires

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P. Didot l'aîné, 1823
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 142 - L'art plus heureux de séduire les cœurs , De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 108 - Un homme paraît grossier, lourd, stupide; il ne sait pas parler, ni raconter ce qu'il vient de voir: s'il se met à écrire, c'est le modèle des bons contes; il fait parler les animaux, les arbres, les pierres, tout ce qui ne parle point: ce n'est que légèreté, qu'élégance, que beau naturel, et que délicatesse dans ses ouvrages.
Page 114 - L'âne vint à son tour, et dit: «J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la krgeur de ma langue; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 102 - Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments. Hélas ! Quand reviendront de semblables moments ! Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ! Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ? Ai-je passé le temps d'aimer?
Page 139 - Et les beaux jours de Saturne et de Rhée ', Et le jardin de nos premiers parents * ; Moi je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs : Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs. J'aime le luxe, et même la mollesse, 10 Tous les plaisirs, les arts de toute espèce, La propreté 8, le goût, les ornements : Tout honnête homme * a de tels sentiments.
Page 171 - L'esprit d'autrui par supplément servait; II entassait adage sur adage; II compilait, compilait, compilait; On le voyait sans cesse écrire, écrire Ce qu'il avait jadis entendu dire, Et nous lassait sans jamais se lasser.
Page 85 - Toute Française, à ce que j'imagine, « Sait, bien ou mal , faire un peu de cuisine.
Page 168 - Il m'enseigna comment on dépeçait Un livre entier, comme on le recousait, Comme on jugeait du tout par la préface...
Page 107 - Quelque ravage affreux qu'étale ici la peste, L'absence aux vrais amants est encor plus funeste.
Page 139 - Regrettera qui veut le bon vieux temps, Et l'âge d'or, et le règne d'Astrée, Et les beaux jours de Saturne et de Rhée, Et le jardin de nos premiers parents: Moi je rends grâce à la nature sage Qui , pour mon bien , m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs : Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs J'aime le luxe , et même la...

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