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treprise par lui en 1881 en Palestine et en Phénicie 1. Atteint [du typhus à Jaffa, presque au début de cette nouvelle série d'explorations, M. C.-G. a malheureusement perdu plusieurs mois et n'a pu exécuter complètement le programme qu'il s'était tracé. Néanmoins, M. C.-G. a fait, cette fois encore, d'importantes trouvailles parmi lesquelles nous signalerons : une statue d'épervier colossal, symbole du dieu phénicien Reseph, découverte à Arsouf, ville dénommée d'après ce dieu, et plusieurs inscriptions phéniciennes et hébraïques archaïques, dont une trouvée au Mont Carmel, et une autre gravée sur une statuette représentant l'Astarté, déesse des Sidoniens; un chapiteau à inscription bilingue grecque et hébraïque archaïque, auquel il consacre une longue dissertation; un nouvel exemplaire des textes grecs et hébreux gravés sur broches et marquant le périmètre de Gezer; un fragment de bas-relief établissant que les anciens avaient positivement connu la ferrure à clous pour les chevaux; un assez grand nombre d'inscription hébraïques carrées, grecques, judéogrecques et romaines qui viennent enrichir l'épigraphie si pauvre de la Palestine; plusieurs monuments des Croisés, notamment une magnifique épitaphe, en français (avec les armoiries), d'un sire Gauthier Meineabeuf et de sa femme, morts à Acre en 1278; une porte inconnue dans l'enceinte du Haram (ancien temple juif), à Jérusalem, où M. C.-G. a décidé les Turcs à entreprendre eux-mêmes des fouilles; divers objets antiques de différentes époques, en terre cuite, verre, bronze, marbre, calcaire, pierres dures, etc., notamment une belle tête de statue colossale en marbre provenant de Sébaste (Samarie), un grand plat juif en bronze massif, orné de curieuses décorations, un ciseau en jadéite, provenant de Baabelk, spécimen de l'âge de pierre, d'une rare perfection, etc... Dans un cinquième et dernier rapport, qui paraîtra dans le tome suivant de la même publication, M. C.-G. donnera une relation des localités de Palestine et de Phénicie qu'il a explorées ou visitées au cours de cette dernière mission avec un relevé des découvertes ou des observations topographiques qu'il y a faites, et le catalogue des monuments qu'il y a recueillis soit en originaux, soit en reproductions (dessin, photographies, estampages, moulages et empreintes. Les monuments de cette dernière catégorie, au nombre d'une centaine environ, rapportés en France par M. C.-G. pour le compte de l'Etat, sont actuellement déposés au Louvre jusqu'à ce qu'il soit statué sur leur destination définitive.

ALLEMAGNE.

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M. Hermann BRUNNHOFER, bibliothécaire du canton d'Aarau, vient de publier un grand ouvrage sur Giordano Bruno (Giordano Bruno's Weltanschauung und Verhængniss, aus den Quellen dargestellt. Leipzig, Fues. In-8°, 8 mark). L'ouvrage comprend deux parties; I. La vie et les œuvres de Bruno; II. sa doctrine.

— La même librairie publie une sixième édition du Sachsenspiegel, donnée autrefois, d'après le plus ancien manuscrit de Leipzig par Jul. Weiske et revue par M. Rud. HILDEBRAND.

- Le II vol. de l'« Histoire de l'Allemagne au xixe siècle. » (Deutsche Geschichte im neunzehnten Jahrhundert (Leipzig, Hirzel. In-8°, 9 mark), de M. H. de TREITSCHKE, vient de paraître; il est consacré aux « commencements de la confédération germanique » (Die Anfænge des deutschen Bundes) de 1814 à 1819 et se divise ainsi : III. Geistige Stræmungen der ersten Friedensjahre ; IV. Die Erœffnung des deutschen Bundestages; V. Die Wiederherstellung des preussischen Staates ; VI. Süddeutsche Verfassungskæmpfe; VII. Die Burschenschaft; VIII. Der Aachener Con

1. En tirage à part chez Maisonneuve 25, quai Voltaire.

gress; IX. Die Karlsbader Beschlüsse; X. Der Umschwung am preussischen Hofe.

Le 7o fascicule de l'Histoire de la littérature allemande de M. W. SCHErer (Berlin, Weidmann. In-8°, pp. 465-544) renferme la suite du xr chapitre consacré z siècle de Frédéric le Grand " et les premières pages du ixir chapitre, intitulé << Weimar »>.

Le 14 nov. est mort à Zurich, à l'âge de 67 ans, Gottfried KINKEL. Il était né à Oberkassel près de Bonn (1815); il fit ses études à l'Université de Bonn et y deviat « privat-docent » de théologie (1836); il faisait des cours sur l'histoire de l'art chré tien. Il voyagea en Italie (1837), et, à son retour à Bonn, se lia intimement a Simrock, Freiligrath, etc. En 1839 il se maria avec l'épouse divorcée d'un libraire, Johanna Mathieux; Johanna avait fondé à Bonn le Maikæferbund ou « union da hanneton » qui réunit des amis de la poésie, Simrock, Kaufmann, Schlenbach, Becker. Devenu pasteur de la communauté évangélique de Cologne, Kinkel déplut au orthodoxes; il renonça à la théologie (1843), et enseigna l'histoire de l'art d'abord comme privat-docent, puis comme professeur (1846). En 1848, il fut membre de l'Assemblée nationale prussienne; après la dissolution de la chambre, il s'attacha au parti républicain, prit part à l'attaque de l'Arsenal de Siegburg et à l'insurrection du Palatinat et de Bade; blessé, et fait prisonnier, puis enfermé à Spandau, il fut delivré par un étudiant, Ch. Schurz, depuis sénateur, ambassadeur et ministre des Etats-Unis) qui réussit à tromper ses gardiens. Il alla vivre en Angleterre; en 1866, il fut appelé au «< Polytechnikum » de Zurich pour y professer l'histoire de l'art. Il a composé des poésies, une épopée Otto der Schütz (1841), des Récits, etc.; un ouvrage spécial de Kinkel qui rentre dans le cadre de notre recuel est sa Geschichte der bildenden Künste bei den christlichen Volkern.

ANGLETERRE.

M. Edmund W. Gosse doit éditer pour l'« Hunterian Society les œuvres d'un poète du temps d'Elisabeth, Thomas Lodge.

- Miss PHIPSON, membre de la « New Shakspere Society », publiera au printemps prochain un ouvrage intitulé: The Animal-Lore of Shakspere's Time.

- Il va se fonder à Edimbourg, sur le modèle de l'« Early English Text Scciety » une «< Early Scottish Text Society; dans une réunion préliminaire qui a cu lieu le 17 novembre et à laquelle assistaient M. Aeneas J. G. Mackay, président de l'assemblée, le Rev. Walter Gregor, M. Arthur Mitchell et les bibliothécaires de toutes les grandes bibliothèques d'Edimbourg, on a communiqué la liste des futurs membres de la Société, dont le nombre s'élève déjà à deux cents; des que la société comptera trois cents membres, elle se constituera. MM. Skeat, Furnivall, Murray et d'autres érudits, appartenant à l' « Early English Text Society, se sont offerts à la Société d'Edimbourg comme éditeurs de textes. Les premières publications, sur lesquelles on peut compter, seront celles des Euvres de Jacques Ier (éditeur, M. SKEAT) et des Euvres de Dunbar (éditeur, M. Small, bibliothécaire de l'Université d'Edimbourg). M. W. Gregor a été nommé secrétaire honoraire de la Société; MM. W. Blackwood et fils en seront les éditeurs.

- L'« English Dialect Society » publiera l'année prochaine : I. un Glossary of West Worcestershire Words, par Mrs. CHAMBERLAIN; II. le Book of Husbandry de Fitzherbert (1534), édité avec introduction, notes et glossaire par M. SKEAT, III. Devonshire Plant-Names, par M. H. FRIEND; IV. la 2° partie du Glossary of the Lancashire Dialect (F.-Z.), par MM. NODAL et George MILNER,

Mrs. MARK PATTISON prépare une Biographie de Joseph Scaliger, qui sera k complément de l'ouvrage qu'elle a publié en 1874 sur Isaac Casaubon.

Une Encyclopaedia of biblical, historical and practical theology doit paraitre a

Edimbourg, chez les éditeurs Clark. Elle est conçue sur le même plan que la RealEncyclopaedie de Herzog, et en reproduit les articles les plus importants; mais elle renfermera de nouveaux articles, dus à des savants d'Angleterre et des Etats-Unis ; elle comprendra trois volumes; le directeur de l'entreprise est le professeur ScHaff. - On annonce la prochaine publication de la grande édition de Keats, depuis longtemps annoncée par M. BUXTON FORMAN.

Un dictionnaire de la langue behari doit paraître prochainement, par les soins de MM. GRIERSON et HOERNLE.

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Le prof. Palmer, dont on a recemment appris l'assassinat, aura bientôt une biographie, un memoir dont l'auteur est M. Walter BESANT; ce dernier accueillera avec reconnaissance tous les documents et renseignements qu'on pourra lui fournir sur Palmer; l'adresse de M. Besant est : « The United Universities Club, Suffolk Street, Pall Mall. »

Il vient de paraître à Londres chez l'éditeur Trübner, sous le titre de « The Vazir of Lankurán » une véritable curiosité littéraire. Le Vizir de Lankurân est une comédie persane en quatre actes dans laquelle sont très vivement peintes les mœurs des Iraniens modernes. Le style en est fort intéressant, car il nous offre un spécimen du persan tel qu'il est parlé de nos jours. Les éditeurs, MM, W. H. D. Haggard et G. Le Strange, ont joint à ce texte, capital pour l'étude de l'idiome de Téhéran, une excellente traduction, des notes expliquant les néologismes et les allusions aux coutumes, et un vocabulaire complet qui forme une importante contribution à la lexicographie persane. Dans une introduction, ils s'étendent sur la prononciation actuelle de Téhéran et sur quelques particularités de grammaire et de syntaxe. MM. Haggard et Le Strange ayant passé plusieurs années en Perse, leurs observations en acquièrent une valeur toute particulière. Nous recommandons chaudement à nos lecteurs cet ouvrage, l'un des plus importants qui aient paru depuis longtemps sur la Perse et le persan. Le texte est généralement très correct. Tout au plus y relèvera t-on quelques fautes d'impression, comme andjám pour èndjẩm (p. 3); befarmáîd pour befarmayîd (p. 10); harf par un h doux, et tavikè pour tavîlè (p. 11), etc. Nous consacrerons d'ailleurs un article à cette utile et intéressante publication.

BELGIQUE. Le second volume de l'ouvrage de M. WILLEMS, Le sénat de la république romaine, a paru (Louvain, Peeters. In-8°, 784 p.); il a pour sous-titre : Les attributions du sénat; en voici les divisions : Le sénat durant la vacance du pouvoir exécutif ou des magistratures patriciennes, l'interregnum. Les rapports du sénat et des magistrats. Le sénat conseil du pouvoir administratif et exécutif. — Les départements de l'intérieur et de la justice. Le département du culte. Le département des finances et des travaux publics. — Le département des affaires étrangères. Le département de la guerre. L'administration de l'Italie et des provinces. Les pouvoirs et le rôle du sénat pendant la dernière période de la République.

M. Henri HYMANS, conservateur du cabinet des estampes à la Bibliothèque royale de Bruxelles, publiera prochainement une traduction française du Livre des peintres, de Van Mandez avec une introduction historique et des notes.

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Dans sa séance du 6 novembre, la classe des lettres de l'Académie royale de Belgique a voté l'impression, dans ses Mémoires, d'un travail de M. Alph. WILLEMS, qui a pour titre Notes et corrections à l'Hippolyte d'Euripide, et entendu la lecture d'une notice de M. THONISSEN sur la justice criminelle en France de 1826 à 1880. - La Société pour le progrès des études philologiques et historiques a tenu séance le 29 octobre; M. BRANTS a fait une lecture sur la condition du travailleur libre à Athènes; M. HEGENER, sur les distributions de prix; MM. MOTTE et THOMAS, sur l'Ecole normale supérieure de Paris. M. Motte devait encore faire une lecture sur le

prêt à Sparte; mais, vu l'heure avancée, cette lecture a été renvoyée à la session de Pâques 1883.

La commission royale d'histoire a, dans sa séance du 6 novembre, entendu une notice de M. DEVILLERS sur le Hainaut sous le règne de Maximilien d'Autriche de 1483 à 1485; cette notice s'appuie sur des documents tirés des comptes et registres du conseil de Mons et des Etats de Hainaut, ainsi que sur des mémoires de la ville de Valenciennes par Jean Cocqueau.

Ceux de nos lecteurs qui ont suivi attentivement les détails du procès Bernays auront remarqué, parmi les amis de l'avocat anversois qui ont déposé devant la cour d'assises de Bruxelles, le nom d'un chef d'escadrons de hussards prussiens, le baron d'ARDENNE. Bernays et M. d'Ardenne avaient conçu le plan d'un grand ouvrage historique sur les destinées des troupes de la Confédération du Rhin; ils avaient déjà rassemblé les matériaux relatifs au contingent de Francfort. Ce sont ces documents que M. d'Ardenne a publiés et mis en œuvre dans le livre qui vient de paratre à Berlin, chez Mittler, sous le nom de Guillaume BERNAYS et qui a pour titre : Schicksale des Grossherzogthums Frankfurt und seiner Truppen, eine culturhistsrische und militærische Studie aus der Zeit des Rheinbundes. (In-8°, 484 pp. 10 mark.) On trouvera dans cet ouvrage de nombreux détails, souvent très instructifs, sur les opérations militaires des troupes francfortoises; elles combattirent bravement, de 1806 à 1813, pour Napoléon, en Espagne, en Russie et dans Danzig assiégé; on sait que Dalberg, prince-primat de la Confédération du Rhin, possédait alors en toute souverainté Francfort-sur-le-Mein, et en fut nommé grand-duc dans l'année 1810.

BOHÊME.

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· Depuis le mois de mars paraît à Prague une revue hebdomadaire, la Deutsche Hochschule ; « organe des étudiants allemands », publiée par M. Mar ANTON, avec la collaboration d'Em. KUн. La Deutsche Hochschule ou l'« Université allemande » est une réponse aux derniers événements de Bohême, à l'incident de Kuchelbad, à la division de l'Université de Prague en université allemande et unversité tchèque; aussi se publie-t-elle à Prague même, « cette ancienne pépinière de la science allemande, cette forteresse, si menacée, de la culture allemande »; elle est l'organe, non-seulement des étudiants allemands de Prague, mais de tous les étudiants d'Allemagne; elle se donne la tâche « de défendre avec tout le feu de l'inspiration universitaire, avec une juvénile intrépidité, et le caractère de l'univer sité allemande de Prague, et l'Allemagne universitaire, l'Akademisches Deutschthum, partout où elle prospère ou lutte pour la perfection, malgré les obstacles et les entraves ». Outre de fréquents appels au patriotisme allemand, ce journal renferme des correspondances, non-seulement de Vienne, de Gratz et de Prague, mais aussi des autres universités allemandes; ainsi que des articles amusants, des feuilletons moristiques, et même des études sérieuses et scientifiques, comme, par exemple, de Félix DAHN sur Sidney, sur Locke, sur les écoles de droit, de Max GRÜNERT sur les proverbes et dictons orientaux, etc.; Anzengruber, Baumbach, Eckstein, Franzos, Hamerling et autres ont promis à la « Deutsche Hochschule » leur collaboration.

Le 24 octobre est mort à Prague, sa ville natale, dans sa 82 année, le poèté Karl Egon EBERT. Après avoir fait ses études à Vienne et à Prague, Ebert vécut quelque temps à Donaueschingen, où il était bibliothécaire-archiviste du prince de Fürstenberg; il passa le reste de sa vie à Frague. Il a composé deux drames, une idylle en cinq chants, das Kloster (1833), des « poésies » (1824 et 1845), etc.; son œuvre la plus connue est Wlasta, « épopée nationale et bohémienne en trois livres », qui parut en 1829.

ESPAGNE.

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Une chaire de grammaire catalane a été récemment fondée à l'Université de Barcelone.

ÉTATS-UNIS.

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Depuis longtemps on se plaint du droit d'entrée établi aux Etats-Unis sur les livres, brochures, revues, etc. ; ce droit d'entrée s'élève à 25 0/0 de la valeur; beaucoup de libraires et de lettrés en réclament la suppression; à la tête du mouvement qui s'organise en ce moment, est la librairie E. Steiger, de NewYork. ITALIE. M. LANCIANI écrivait récemment à l'Athenaeum que le Forum ressemblait en ce moment à un champ de bataille. « Des maisons et des murs renversés, des travaux de mines, de longues lignes de charrettes, des centaines d'hommes en mouvement, voilà l'image vivante de l'activité qui règne dans les quartiers archéologiques de Rome. Le projet du commandeur Guido Baccelli, ministre de l'Instruction publique, est de comprendre dans un même groupe archéologique la vallée du Colisée, celle du Forum, le palais des Césars et des parties du Velabrum et du Circus Maximus. Mais il est nécessaire d'ouvrir de nouvelles lignes de communication entre les quartiers populaires de la Suburra et du Transtevere, d'acheter et de démolir des propriétés privées de grande valeur, d'enlever trois millions et demi de mètres cubes de terre et de décombres. Si M. Baccelli reste ministre pendant trois ans encore, ce qui semble aujourd'hui le rêve d'un esprit exalté deviendra une réalité. »

La « Libreria Dante », de Florence, publie une Collezione di operette inedite o rare, dont chaque volume, à deux cents exemplaires numérotés, ont paru: I. Commedia di dieci Vergine, testo inedito del quatrocento (3 fr.), et II. Index Mediceae Bibliothecae, le premier catalogue de la Laurentiana (1 fr. 50). Paraîtront prochainement: III. Strambotti di Luigi Pulci; IV. Carmina goliardica; V. Canzonette rammentate nel Decamerone; VI. Laudi di Jacopone da Todi. Chacun de ces volumes est accompagné de notes explicatives.

- Une nouvelle revue paraîtra à Florence; c'est le Museo italiano di antichità classiche, qui contiendra des articles d'archéologie et de philologie classiques, avec planches; M. D. COMPARETTI est le directeur de ce recueil.

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M* de NOVIKOFF prépare une biographie du général Skobeleff.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 15 décembre 1882.

M. Jules Girard, président, annonce la mort de M. Cherbonneau, correspondant de l'Académie.

Quelques membres demandent s'il n'y a pas lieu de pourvoir au remplacement de M. Cherbonneau en même temps qu'aux autres places laissées vacantes par les correspondants morts pendant l'année 1882. D'autres membres font observer que la liste des places à pourvoir parmi les correspondants a été close à la dernière séance et que le règlement ne permet pas de la rouvrir. L'élection du successeur de M. Cherbonneau ne pourra donc avoir lieu qu'à la fin de l'année prochaine.

M. Geffroy donne, dans une lettre adressée au président de l'Académie, quelques détails sur la cérémonie de la remise de la médaille d'or frappée en l'honneur de M. de Rossi, qui a eu lieu lundi 11 courant, à Rome, dans la grande galerie des sarcophages du musée de Latran. Des discours ont été prononcés par le P. Bruzza, fondateur de la Société d'archéologie chrétienne, qui présidait la séance, puis par M. Henzen, au nom de l'institut archéologique allemand; un troisième discours, envoyé par M. Geffroy, a été lu en son nom par M. Diehl, 'doyen des membres de l'école française.

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