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dans la période de 1830 à 1850, il s'est acquis des titres à l'estime des lettrés ; il a eu le souci du grand art, il n'a représenté relativement que très peu de pièces vulgaires et banales, il a joué pour la première fois l'Uriel Acosta de Gutzkow, etc. M. de Dalwigk raconte l'histoire du théâtre d'Oldenbourg avec beaucoup de détail; il suit l'ordre chronolo gique; aussi, son récit a l'allure et la monotonie d'une chronique locale. Mais on sent qu'il est homme de goût et qu'il connaît bien les choses du théâtre; ses observations sur l'influence des grands mouvements littéraires, sur le rôle des personnages remarquables qui furent attachés au théâtre d'Oldenbourg, comme Adolphe Stahr, Julius Mosen (nommé << dramaturge» en 1844), Palleske, sont intéressantes '.

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C.

CHRONIQUE

ALLEMAGNE. La collection des Deutsche Litteraturdenkmale ou écrits allemands du xvIIe siècle, que publient les frères Henninger, de Heilbronn, et que dirige M. Seuffert, de Würzbourg, vient de s'augmenter d'un volume nouveau, l'Hermann, de Wieland. Sous presse sont les Frankfurter gelehrte Anzeigen, de l'année 1772, plus tard paraîtront de Bodmer, Charakter der deutschen Geschichte; de Brentano, Gustav Wasa; de Frédéric II, De la littérature allemande ; de Hagedorn, Versuch einiger Gedichte; de Klinger et Sarasin, Plimplamplasko; de Klopstock, le Messias de 1748 et le recueil de 1771, Oden und Elegien; de Moritz, Anton Reiser; de Schiller, les Rauber de 1781 et le Musenalmanach; de A. W. Schlegel, Ueber Litteratur, Kunst und Geist des Zeitalters ; de J. Elie Schlegel, Dramaturgische Schriften; de Thummel, Wilhelmine; de Wagner, die Kindermærderinn; de Wieland, Erzahlungen, Musarion, Oberon ; de Winckelmann, Gedanken über die Nachahmung der griechischen Werke, Sendschreiben über die Gedanken, Erläuterung der Gedanken; ajoutons-y le recueil de Herder, von deutscher Art und Kunst.

ANGLETERRE.- Quoique Thackeray ait désiré qu'on ne fît jamais sa biogra phie, M. R.-H. SHEPHERD prépare, en deux volumes, un ouvrage sur l'auteur de « Pendennis» et de « Vanity Fair, » sous le titre The life, letters and uncollected writings in prose and verse of W. Makepeace Trackeray. On voit, par le titre du livre, que la publication de M. Shepherd renfermera, outre la vie du célèbre romancier, ses lettres et ses écrits inédits.

La collection des Oriental series de Trübner s'accroîtra bientôt d'un volume nouveau, la Metrical Translation of Manu, de M. Burnell, qui devait paraître d'abord dans la collection des « sacred books of the East. >>

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M. Alois BRANDL prépare un livre sur Coleridge.

BELGIQUE.- Dans une séance de la Société d'entomologie (1er juillet), un des mem

1. On remarquera, p. 9, le prologue qui fut dit le 15 août 1812 en l'honneur de Napoléon Ier au théâtre d'Oldenbourg : « laissez-le, ô dieux, affermir et achever notre bonheur... vois, son peuple fidèle loue en lui le sage, le héros et le père, et son trône repose sur des pieds de diamant. » — P. 50, lire Lauzanne et non « Lauranne ». Le nom du célèbre dramaturge et romancier est Freytag et non Freitag.

bres, M. Van Segvelt, a parlé de la récente publication de M. MASPERO, La trouvaille de Deir-el-Bahari, où il avait trouvé un fait intéressant la science entomologique. Un cercueil renfermait la momie d'Amenhotep I, enveloppée, selon l'usage de l'époque thebaine, des pieds à la tête, de guirlandes de fleurs rouges, jaunes et bleues; au moment de l'enterrement, une guêpe, attirée par les fleurs, entra dans le cercueil; elle s'y est conservée intacte et nous fournit l'exemple, probablement unique, d'une momie de guèpe; sa mort remonte à 3,550 ans, et c'est le seul insecte d'une si haute antiquité ayant date certaine.

- Le Portugal, notes d'art et d'archéologie, tel est le titre d'un opuscule intéressant de M. Adolf de CEULENEER (extr. du « Bulletin de l'académie d'archéologie de Belgique ». Anvers, 90 p.). Cet opuscule comprend trois parties: dans la première, M. de C. retrace les questions agitées au congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistoriques, de Lisbonne (1880); dans la deuxième, il étudie les azulejos ou carreaux émaillés; dans la troisième, il nous renseigne sur l'ancienne école de peinture en Portugal.

Le prix annuel de 25,000 francs, institué par le Roi, sera décerné en 1886, à l'ouvrage le mieux conçu pour développer chez la jeunesse belge, l'intelligence et le goût des littératures anciennes et modernes; en 1887, à l'ouvrage qui démontrera le mieux de quelle manière la Belgique doit comprendre son rôle dans la grande famille européenne; — en 1888, au meilleur livre sur l'enseignement des arts plastiques en Belgique et sur le moyen d'y développer l'art et de le porter à un niveau plus élevé. Ces concours sont exclusivement belges.

- Dans la séance du 3 juillet de la commission royale d'histoire, M. Charles PIOT, a lu deux notes importantes, la première sur la vaisselle et les bijoux de Philippe de Beau, et la seconde, sur le testament du comte Lamoral d'Egmont; ce testament, jusqu'ici inconnu et dont M. Piot donne le texte complet, fut fait par Egmont, le 21 juin 1558, au moment où il se préparait à quitter Bruxelles pour se mettre à la tête de l'armée « du roy d'Espaigne et d'Engleterre, en ceste guerre d'entre luy et le roy de France ». L'acte contient nombre de détails intéressants sur les nombreux enfants du comte, sur ses biens et leur partage; on y voit l'affection tendre et profonde qu'Egmont portait à sa fenime Sophie de Bavière, alors enceinte, et que confirme la lettre qu'il lui écrivit quelques heures avant de monter sur l'échafaud.

Les séances du 30 mai et du 26 juin de la Société d'Anthropologie ont été marquées par de curieuses communications et discussions. M. HouzÉ a lu une notice sur l'indice céphalique des Flamands et des Wallons, et M. VANDERKINDERE, un mémoire sur la question celtique; nous n'insistons pas, et renvoyons nos lecteurs au numéro 14 (15 juillet) de l'Athenaeum belge, où ils trouveront le compterendu détaillé de ces deux séances.

- La classe des lettres de l'Académie royale met au concours les questions suivantes : Concours annuel pour 1884. I. Règles de la poétique et de la versification suivies par les Rederykers au xvo et au xvie siècle; II. Histoire du cartésianisme en Belgique; III, Caractères et tendances du roman historique depuis Walter Scott; IV. Histoire des origines, des développements et du róle des officiers fiscaux près les Conseils de justice, dans les anciens Pays-Bas, depuis le xve siècle jusqu'à la fin du xviire; V. Etude historique, d'après les auteurs et les inscriptions, sur l'organisation, les droits, les devoirs et l'influence des corporations d'ouvriers et d'artistes, chez les Grecs et les Romains, en comprenant dans cette étude les Grecs de l'Asie-Mineure, des Iles et de la Grande Grèce; VI. Histoire de la dette publique belge; VII. Exposé comparatif, au point de vue économique, du système des anciens corps de métiers et des systèmes d'associations coopératives de production

formulées dans les temps modernes. (Pour chacune de ces sept questions, médaille d'or de Soo francs). Prix Stassart: I. Apprécier l'influence exercée au xvie siècle par les géographes belges, notamment par Mercator et Ortelius ; donner un exposé des travaux relatifs à la science géographique, qui ont été publiés aux Pays-Bas, et de ceux dont ces pays ont été l'objet, depuis l'invention de l'imprimerie et la décou verte de l'Amérique jusqu'à l'avènement des archiducs Albert et Isabelle. (Prix de 3,000 francs); II. Notice sur Simon Stévin (prix de 600 francs). Prix de SaintGenois I. Quelle influence ont eue sur la littérature néerlandaise les réfugiés français qui se sont établis aux Pays-Bas après la révocation de l'édit de Nantes (Mémoires à rédiger en flamand; prix de 450 fr.) - Prix Teirlinck: Histoire de la prose néerlandaise avant Marnix de Sainte-Aldegonde (1,000 fr.)

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On trouvera dans la 2o livraison du Bulletin Rubens des rapports adressés par M. RUELENS et datés de Carpentras, où cet érudit a dépouillé la collection Peiresc; on sait que M. Ruelens a été chargé de rechercher et de recueillir dans les bibliothèques et dépôts d'archives de France les documents relatifs à Rubens.

- Le conservateur du Musée Plantin, à Anvers, M. Max Rooses, vient de faire paraître (Gand, Hoste), un « nouveau livre d'esquisses » en langue flamande; on trouvera dans ce Nieuw Schetsenboek une étude sur les Nibelungen comparés aux chants de l'Edda; une histoire de la chanson politique et religieuse dans les PaysBas au xvie siècle; deux monographies, l'une sur le poète dramatique Willem Ogier, et l'autre sur le jésuite Poirters (les sculs écrivains remarquables en langue flamande au XVIIe siècle); un essai sur la poésie flamande de 1830 à 1880; un morceau très intéressant sur Henri Conscience, sa vie et ses œuvres. Il y a quelque temps,

M. Rooses avait publié un petit mémoire fort curieux sur Plantin et l'imprimerie plantinienne (Plantijn en de Plantijnsche drukkerij); M. Rooses a repris ce travail et lui a donné de plus grands développements, grâce aux documents sans nombre qu'il a trouvés dans le Musée Plantin; nous pouvons annoncer que son étude, remaniée et considérablement augmentée, paraîtra assez prochainement, en langue française, et sous le titre : Christophe Plantin, imprimeur anversois. Cette grande publication sera ornée de cent planches phototypiques hors texte et de plusieurs centaines de planches dans le texte.

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DANEMARK. M. Troels LUND travaille à une Histoire du Danemark et de la Norvège dans la seconde moitié du xvr siècle, de 1559 à 1596; dans cette publication (en langue danoise) il retrace d'abord la situation générale de la nation, puis l'histoire politique de la monarchie. Il a composé jusqu'à présent les quatre premiers livres de la première partie de cet ouvrage; chaque livre forme un volume; dans le premier volume, il décrit en traits généraux le pays et le peuple d'alors et montre en quoi ils différaient du peuple et du pays d'aujourd'hui; dans le deuxième et le troisième livre il expose la vie de chaque jour, le dehors et l'intérieur des maisons à la campagne et à la ville, l'existence des scigneurs dans leurs châteaux, etc.; dans le quatrième livre il traite des costumes de l'époque. Le deuxième et le troisième livre forment un ouvrage spécial qui vient d'être traduit en allemand sous la direction de l'auteur lui-même, et qui a pour titre : Das tägliche Leben in Skaddinavien während des XVI. Jahrhunderts, eine culturhistorische Studie über die Entwickelung und Einrichtung der Wohnungen (Copenhague, Host et fils. In-8", vi et 485 p. 9 mark.)

ESPAGNE. Une publication considérable, consacrée aux chants populaires de l'Espagne, paraîtra prochainement, à la librairie Francisco Alvarez, de Séville, sous le titre Cantos populares españoles, recogidos, ordenados i ilustrados por Fran

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cisco Rodriguez MARIN. L'ouvrage comprendra quatre volumes et renfermera près de 10,000 chants populaires.

GRÈCE. Un de nos correspondants nous écrit d'Athènes deux importantes études archéologiques viennent de paraître : toute deux se rapportent à la topographie du Pirée. L'une (qui a d'abord été publiée dans le Parnassos) est l'œuvre du professeur J. Ch. DRAGATSIS, et a pour titre : Τὰ θέατρα τοῦ Πειραιῶς καὶ ὁ χωρὸς Av. Grâce à cette monographie, la place des deux théâtres du Pirée est à jamais fixéc, ainsi que celle du port appelé le xwqbg λphy; le passage de Xénophon, Hellen., II, 4, 32, trouve une explication claire et satisfaisante. L'autre, de M. A. MÉLÉTOPOULOS, Περὶ τῆς σκευοθήκης τοῦ Φίλωνος, fixe l'emplacement du célèbre arsenal de Philon

d'Eleusis.

- Une Société historique et ethnologique de la Grèce s'est fondée récemment. Elle se propose de créer un musée renfermant toute sorte d'objets relatifs à l'histoire de la Grèce au moyen âge et dans les temps modernes. Les manuscrits et documents écrits formeront une dépendance à part du Musée sous le nom d'Archive historique. C'est le même but que la Société Archéologique d'Athènes poursuit pour la Grèce classique.

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RUSSIE. Une nouvelle édition des EŒuvres de Pouschkine doit paraître à Mos. cou, par les soins de M. EFREMOF; elle comprendra sept volumes, dont l'un renfermera les lettres intimes du poète; on y trouvera deux portraits de Pouschkine, dont l'un, jusqu'ici inconnu et conservé maintenant au Musée de Moscou, est dû à Pouschkine lui-même.

SUISSE.-M. G. MEYER DE KNONAU vient de rééditer une des meilleures œuvres d'histoire du moyen âge, les Nüwe casus monasterii Sancti Galli (Saint-Gall, Huber. In-8°, LXII et 391 p.). La Société historique de Saint-Gall avait déjà fait paraître en 1862 une édition de cet ouvrage; mais cette édition n'avait ni commentaire ni index et le texte n'avait pas été établi avec toute la rigueur désirable. M. Meyer de Knonau a publié à nouveau ce texte avec la plus grande correction, en y ajoutant des notes nombreuses et une table des noms de lieux et de personnes; en appendice, on trouve un assez long exposé des rapports de l'évêque Eberhard II de Constance et de l'abbé Berthold de Saint-Gall de 1521 à 1529 et une réimpression du Planctus beati Galli de 1252.

SOCIETE NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE

Séance du 19 juillet 1882.

M. d'Arbois de Jubainville signale l'existence, dans le nord de l'Irlande, de forts vitrifiés, semblables à ceux de France ou d'Ecosse. La construction doit vraisemblament en être attribuée aux Pictes, habitants primitifs de l'Ecosse, qui ont aussi occupé la partie de l'Iriande où ces forts se trouvent.

M. Schlumberger communique plusieurs sceaux inédits de fonctionnaires byzantins (strateges ou gouverneurs, commerciaires ou directeurs des douanes) du thème de Khersois. Il montre également à la société plusieurs sceaux de fonctionnaires de la Bulgarie. Ce dernier pays, reconquis par l'empereur Basile, ne fut pas constitué en theme, et resta une sorte de province militaire, administrée par des ducs, des préteurs, et surtout des provéditeurs (povoytał zdoŋs Bouλyzpixg) sorte de commissai

res extraordinaires.

M. Courajod lit, au nom de M. Müntz, une note sur le premier architecte du palais pontifical d'Avignon. Il s'appelait Pierre Poisson ou Peysson (Magister Petrus Piscis ou Peysonnis) et était de Mirepoix. Dans les comptes conservés aux archi

ves secrètes du Vatican, on trouve plusieurs fois son nom depuis 1335. L'année qui suivit l'avènement du fondateur de l'édifice, Benoit XII, jusqu'en 1337, il dirigea notamment la construction de la chapelle et de la tour du palais, d'un cabinet de travail pour le pape et d'une salle d'audience.

M. Héron de Villefosse lit, au nom de M. Maxe-Verly, une note sur deux inscriptions fausses attribuées à Nasium (Naix-en-Barrois).

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 4 août 1882.

Le prince S. Abamelek-Lazarew envoie des photographies et une copie des parties grecques de l'inscription bilingue découverte par lui à Palmyre, dont il a déjà fait parvenir à l'Académie un estampage malheureusement fort endommagé.

M. Heuzey annonce par lettre des observations nouvelles qu'il vient de faire sur les monuments chaldéens trouvés par M. de Sarzec, dans les ruines de Tello, l'antique Sirtella. En enlevant l'efflorescence calcaire qui recouvrait un fragment de style très ancien, on y a reconnu la présence d'une inscription cunéiforme en caractères archaïques; M. Heuzey y a lu le nom d'un souverain, qualifié, non comme dans les inscriptions déjà publiées, de gouverneur (patesi), mais de roi de Sirtella. Cette constatation l'a amené à étudier d'autres monuments analogues, et il y a rencontré des mentions semblables. Il a relevé, en tout, jusqu'ici les noms de quatre rois de Sirtella, dont deux accompagnés d'indications généalogiques. Il faut donc admettre qu'à une époque très ancienne, antérieure à celle des textes précédemment étudiés, la ville de Sirtella formait un royaume indépendant, gouverné par ses propres souverains et non par des gouverneurs envoyés d'ailleurs. M. Heuzey a trouvé aussi quatre inscriptions qui mentionnent des gouverneurs ou patesi, et donnent leurs noms et leur filiation. Celles-ci sont postérieures à celles des rois, mais antérieures à celles du patesi dont le nom a été lu Goudea, et sur lequel s'est portée principalement jusqu'ici l'attention des savants.

Le prix Duchalais est décerné à M. Stanley Lane Poole, pour son volume intitulé: the Coins of the Moors of Africa and Spain, qui forme la 5 partie du Catalogue of oriental coins in the British Museum.

M. Egger communique quelques observations sur une inscription funéraire d'athènes, qui vient d'être publiée par M. Koumanoudis, dans le dernier fascicule de ''A0valov. Cette inscription se compose d'une liste de soldats athéniens tués dans diverses guerres, pendant les trente ou quarante années qui précédèrent la guerre du Péloponèse; cette liste est suivie de deux distiques en l'honneur des morts. C'est un monument intéressant à beaucoup d'égards, et d'abord par sa date relativement ancienne; la langue y présente des caractères d'archaïsme dignes d'attention, notamment dans les deux distiques. Il faut remarquer, en outre, parmi les noms propres, quelques composés formés pour rappeler le souvenir d'un succès militaire des Athéniens et tirés du nom d'une ville prise ou d'un pays conquis, comme chez les Romains les surnoms d'Africanus, Asiaticus, etc. Enfin, ce texte offre un nouveau témoignage de l'attention patriotique des Athéniens à perpétuer sur le marbre des tombeaux le nom des guerriers morts pour la patrie, tandis que dans les oraisons funèbres, au contraire, l'usage voulait qu'on ne nommât pas les morts et qu'on honorât leur dévoùment par des éloges d'un caractère tout à fait général.

M. Weil donne une seconde lecture de son mémoire sur un papyrus grec qui contient des fragments des Oiseaux d'Aristophane.

Ouvrages présentés : - par M. Alexandre Bertrand : EVANS (John), les Ages de la pierre; LE MÊME, l'Age de bronze; par M. Desjardins Bulletin trimestriel des antiquités africaines recueillies par les soins de la Société de géographie et d'archenlogie de la province d'Oran, et publiées sous la direction de MM. J. Poinssot et L. Demaeght, sous le patronage et avec la collaboration de MM. L. Renier, E. Renan, E. Desjardins, Ch. Tissot (de l'Institut), Héron de Villefosse, Poulle, Cherbonneau, et de divers savants français et étrangers, 1er fascicule, juillet 1882; - par M. Geffroy: Ecole française de Rome, Mélanges d'archéologie et d'histoire, 2 année, fascicules par M, Gaston Paris: BLADE (J.-F.), Poésies populaires de la Gascogne, t. III et IV; par M. Delisle TAMIZEY DE LARROQUE, Entrée du roy Charles IX à Bordeaux; LA BORDERIE (A. DE), Diablintes, Curiosolites et Corisopites; MARRE (Aristide), Problèmes numériques de Nicolas Chuquet. Julien HAVET.

et 4;

Le Propriétaire-Gérant: ERNEST LEROUX.

Le Puy, imprimerie Marchessou fils, boulevard Saint-Laurent, 23.

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