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qui commanda cette traduction pour en faire hommage au suzerain de la Perse. Mais la littérature judéo-persane florissait déjà avant lui, puisque nous en avons un spécimen datant de 1280', sous le règne d'Abaka Khan qui passa pour chrétien. Argoun n'est donc pas le seul compétiteur, et nous conclurons d'une façon générale que le roi pour qui fut faite notre traduction appartient sans doute à la dynastie mongole, à la seconde moitié du xm° siècle, à une époque où la curiosité religieuse était à la mode dans les régions officielles et où l'esprit des Ptolémées et d'Alexandrie soufflait à la cour d'Ispahan.

Une question secondaire se place ici : les traductions du reste de la Bible que nous possédons ont-elles été composées à la même occasion? Sont-elles antérieures ou postérieures? Question à poser plus qu'à résoudre peut-être trouvera-t-on des manuscrits du reste de la Bible avec le même en-tête; si le Pentateuque et les Psaumes seuls ont été traduits pour le roi, c'est un indice que ce sont les premières parties de la Bible qui aient été traduites, ce que l'on peut attendre d'ailleurs, étant les plus importantes au point de vue liturgique et religieux.

Ces quelques observations suffiront pour montrer l'importance des manuscrits de M. Neubauer; ils prouvent l'existence, parmi les juifs de Perse au moyen âge, d'une littérature originale qui forme une branche spéciale de la littérature persane et qui est destinée à enrichir l'histoire de la langue et de la littérature de la Perse, en même temps qu'à éclairer son histoire religieuse.

James DARMESTETER.

FRANCE.

CHRONIQUE

Le dernier n° de la Romania contient (X, pp. 23-74) le mémoire de M. P. MEYER sur l'histoire en vers de Guillaume le Maréchal, dont nous avons annoncé la découverte dans notre n° du 7 novembre 1881, p. 359. Dans ce mémoire M. Meyer détermine la date de la composition du poème (l'auteur écrivait aux environs de 1225), montre d'après quelles informations et pour qui il a été rédigé et en publie quelques morceaux (près de 1,500 vers), accompagnés d'un commentaire dont l'objet est de mettre en lumière la grande valeur historique de l'œuvre. Entre ces morceaux, le plus remarquable est le récit de la mort de Henri II d'Angleterre; c'est assurément une des plus belles pages que possède la littérature du moyen âge. Un autre morceau, relatif à l'histoire de Richard Coeur-de-Lion et de

1. Selon Théodoret (apud Munk, 1. 1.), il existait une traduction persane de la Bible faite avant Mahomet. Rien d'impossible à cela : les juifs avaient eu des moments brillants sous les Sassanides. Il ne reste rien de cette période. Il y a sans doute eu des solutions de continuité dans la littérature judéo-persane; mais le mouvement ne s'est jamais complètement interrompu, et on pourra peut-être le suivre quelque jour des Sassanides à notre temps.

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Philippe-Auguste, paraitra prochainement dans l'Annuaire-Bulletin de la Société de l'Histoire de France.

- Quelques jours après la mort de Charles Graux, maître de conférences à l'Ecole pratique des hautes études et à la Faculté des lettres de Paris, bibliothécaire à la Bibliothèque de l'Université, il a été décidé, dans une nombreuse réunion tenue à la Bibliothèque de l'Université par ses amis et ses collègues, que des Mélanges d'érudition classique seraient publiés et dédiés à sa mémoire. Un comité de cinq membres (MM. Henri Weil, de l'Institut; Gaston Boissier, de l'Académie française; Ernest Lavisse; Alfred Croiset; Louis Havet) a été chargé de demander la collaboration des érudits français et étrangers qui avaient connu Graux, et de pourvoir à la publication du volume dont ils auraient réuni les matériaux. Soixante-dix-sept collaborateurs ont répondu à son appel. Ce sont MM. Eug. Benoist, Bergaigne, Ph. Berger, l'abbé Beurlier, Blass (à Kiel), Boissier, Max Bonnet, Bouché-Leclercq, Bréal, Bruns (à Goettingue), Cavallin (à Lund), Chatelain, Clermont-Ganneau, Cobet (à Leyde), Coelho (à Lisbonne), Comparetti (à Florence), H. Cordier, A. Croiset, H. Cros, R. Dareste, A. Darmesteter, Léop. Delisle, H. Derenbourg, Ern. Desjardins, l'abbé Duchesne, Dujardin (pour les héliogravures), E. Egger, R. Forster (à Kiel), le dr Eug. Fournier, Gardthausen, (à Leipzig), Gertz (à Copenhague), Gomperz (à Vienne), Jos. Halévy, Haupt (à Wurzbourg), L. Havet, Heiberg (à Copenhague), Ch. Henry, Héron de Villefosse, van Herwerden (à Utrecht), de Hinojosa (à Madrid), Humphreys (à Nashville), Alfr. Jacob; C. Jullian, Lallier, Lambros (à Athènes), Lavisse, Love (à Gættingue), Maass (à Londres), Madvig (à Copenhague), Alb. Martin, Mendelssohn (à Dorpat), Mistchenko (à Kiev), Mowat, K. K. Müller (à Wurzbourg), Nicole (à Genève), P. de Nolhac, Omont, Rayet, S. Reinach, Th. Reinach, Riemann, P.-Ch. Robert, U. Robert, Robiou, de Rochas, Ch.-Ém. Ruelle, F. de Saussure, Schenkl (à Vienne), Schoene (à Dresde). Schwartz (à Rome), Suse-mihl (à Greifswald), l'abbé Thédenat, Thewrewk de Ponor (à Budapest), Em. Thomas, P. Thomas (à Gand), Vitelli (à Florence), Weil. Le volume aura sept cents pages grand in-8°; il sera précédé d'une biographie de Charles Graux. Le comité invite maintenant les personnes qui voudront s'inscrire comme souscripteurs à lui faire connaître leur adhésion. Le prix de souscription est fixé à vingt francs. Après la clôture de la souscription, le prix du volume sera élevé. Adresser la correspondance, dans le plus bref délai, à M. L. Havet, 16, place Vendôme, Paris.

- Dans le n° 20 de la Revue politique et littéraire (20 mai), M. Georges PERROT a rendu compte des publications de l'Ecole française de Rome, entre autres des Mélanges d'archéologie et d'histoire. « M. Geffroy a voulu doter son Ecole d'un organe dont le plan et les conditions de périodicité fussent à peu près pour notre Institut italien ce qu'était pour l'Ecole d'Athènes le Bulletin de correspondance hellénique. Sa pensée fut de fonder un recueil, qui avec les 4 ou 5 cahiers qu'il donnerait par an, se prêterait à contenir les observations de détail et les informations inédites, de manière à tenir ses lecteurs au courant des principales découvertes qui se feraient à Rome et dans le reste de l'Italie; en même temps, par la variété des études auxquelles il ferait place, ce bulletin représenterait bien la diversité des recherches auxquelles se livre notre jeune colonie romaine... Nous avons sous les yeux la tre année que forme un beau volume in-octavo de 392 pages; seize planches, d'une exécution très soignée, accompagnent les articles qui nécessitaient cette illustration. Quelques-unes d'entre elles sont dues à l'habile crayon d'un architecte pensionnaire de la villa Medicis, M. Paul BLONDEL. Il y a là une innovation qui sera féconde. L'architecte et l'archéologue ont besoin l'un de l'autre... Dans le second tome des Mélanges, dont le

1er fascicule a déjà paru, M. Geffroy s'apprête à reproduire ce bel Etat actuel des ruines du grand Temple de la Fortune prénestine que M. Blondel a exposé l'an dernier; il sera accompagné d'un texte explicatif dû à M. Emm. FERNIQUE. En attendant, M Blondel a déjà inséré, dans la 1 année des Mélanges, une curieuse Restauration du prétendu théatre maritime de la villa Adriana. L'examen attentif des ruines l'a conduit à découvrir un artifice de construction dont on ne connaissait pas encore d'exemples dans l'antiquité. Ce prétendu théâtre maritime n'est autre chose, suivant lui, qu'une maison romaine de forme ronde, entourée d'un canal que permettaient de franchir deux ponts tournants que l'on pouvait ensuite replier, afin d'isoler, dans une retraite d'un luxe inoui, l'empereur et sa suite. Une planche héliotypique reproduit le double dessin de l'auteur, l'état actuel du monument et sa restauration.... Le recueil s'ouvre par une inscription grecque de plus de 200 lignes que M. Adert avait signalée à M. Geffroy: elle se trouve à Taormina de Sicile, et quoique l'estampage en fût déjà entre les mains de M. Eugène Bormann, elle n'avait pas encore été publiée. MM. LAFAYE et Alb. MARTIN ont traduit, expliqué et commenté ce texte; l'interprétation qu'ils en ont donnée a provoqué une lettre de M. Dominique COMPARETTI, lettre que les Mélanges ont accueillie avec empressement. Une planche héliotypique reproduit le commencement de ce texte et permet au paléographe d'en observer les curieux sigles, dont quelques-uns rappellent déjà ceux des papyrus grecs. (Voir Revue critique, 1881, no 23 et 1882, n° 2, les art. de Ch. Graux). Viennent ensuite vingt inscriptions latines de la Valle di Terracina, transcrites et commentées par M. René DE LA BLANCHÈRE. Ce jeune savant, depuis son arrivée à Rome, s'était consacré tout entier à l'étude des terres pontines (de Velletri à Terracine, entre les monts Lepini et la mer, région que traversait la voie Appienne)... M. de la Blanchère s'est demandé comment cette province, aujourd'hui presque vide, avait pu, à une époque très reculée, quand elle appartenait à l'active et industrieuse nation des Volsques, nourrir tout un peuple dont il relevait partout les vestiges encore empreints sur le sol. Dans un curieux travail que publie le premier fascicule de la seconde année des « Mélanges », La Malaria de Rome et le drainage antique, il essaie de répondre à cette question; il montre quel était le véritable usage de ces innombrables cuniculi ou étroites galeries souterraines qui traversaient en tous sens le sous-sol du pays romain et des ter res pontines; comme l'a soupçonné le premier un ingénieur italien, M. di Tucci, c'était tout un système de drainage grâce auquel les prédécesseurs des Romains dans cette contrée s'étaient affranchis de la malaria. M. de la Blanchère, sur le littoral des Volsques, a exploré, mesuré et dessiné une centaine de ces cuniculi; il en donnera la carte. Il se propose de démontrer que les Romains n'ont pas su apprécier et continuer ce système de drainage, qu'ils n'en ont pas saisi l'influence sur les tufs et sur la pouzzolane. L'impression qui se dégage de ces études, c'est que la conquête romaine n'a pas agi de la même manière sur les provinces éloignées et sur les territoires voisins de Rome, Tandis que, dans des contrées conime la Gaule cisalpine et la Gaule transalpine. elle provoquait un merveilleux essor de vie et de richesse, elle a appauvri et comme vidé le centre de l'Italie... A l'aide de ces mêmes textes lapidaires M. LACOUR-GAYET a pu restituer les Fastes consulaires des dix premières années du règne d'Antonin le Pieux. Il s'est servi particulièrement du célèbre manuscrit de Marini (n° 9110 du fonds Vatican) où l'illustre érudit a réuni en les commentant avec une science admirable, près de 1,500 de ces inscriptions sur briques, si riches en renseignements de toute sorte. Les résultats auxquels est arrivé l'auteur de ces Fastes ont concordé avec ceux qui figurent dans les papiers inédits de Borghesi; c'est le meilleur éloge que l'on puisse faire de son travail. Nous ne pouvons nous attarder plus longtemps dans cette analyse développée des articles et mémoires que renferme la première année

des Mélanges. Signalons seulement la variété qu'ils offrent au lecteur. L'archéologie classique y est surtout représentée par une dissertation de M. GEFFROY: Enomaüs Pelops et Hippodamie, vase peint inédit (planche XIII), qu'accompagne un catalogue, dressé avec le plus grand soin, de tous les vases où paraissent des scènes tirées du même mythe, Au même ordre de recherches se rattachent la note de M. LATOURGAYET sur un médaillon de verre trouvé dans une catacombe et celle de M. LAFAYE sur un monument romain de l'étoile d'Isis, bas-relief inédit du musée Kircher (planche VI) M. E. MüNTz donne un fragment intéressant de ses études sur l'histoire des arts au moyen-âge en s'occupant de Boniface VIII et Giotto. Ce grand artiste avait peint dans la basilique de Saint-Jean-de-Latran une vaste fresque où était figurée l'institution par Boniface VIII du grand jubilé de l'an 1300. Le temps n'avait épargné de cette peinture que 3 personnages, et nul souvenir de tout le reste n'était demeuré, quand M. Müntz retrouva un ancien dessin, qui, reproduit dans les Mélanges (planche III), nous rend tout au moins la disposition générale et comme l'esquisse de l'une de plus grandes œuvres de la fin du xur siècle (cp Revue critique, 1881, no 20, p. 397). M. Camille JULLIAN paraît avoir un goût très marqué pour l'époque confuse et si mal connue encore qui s'étend de Dioclétien à la chute de l'empire d'Occident; il nous suffira de renvoyer à trois essais qui témoignent également de la diversité de ses aptitudes et de la sûreté de sa critique: 1° Note sur un manuscrit de la Notitia dignitatum; 2° Le diptyque de Stilicon au trésor de Monza; 3o Corrections à la liste de Vérone (provinces africaines). Ce n'est ni un paléographe, ni un archéologue, ni un epigraphiste que nous promettent ces travaux ; c'est un historien qui se servira de tous ces instruments à la fois pour arriver à découvrir la vérité et à réunir les traits du tableau qu'il veut peindre. Quant à MM. Antoine THOMAS et Maurice FAUCON, c'est le pur moyen-âge qui les occupe; le premier, brillant élève de MM. Gaston Paris et Arsène Darmesteter, nous promet un romaniste distingué ; le second semble entrer dans la voie qu'a si vaillamment ouverte et frayée M. Müntz; on trouvera bien des faits nouveaux et curieux dans son mémoire sur Les arts à la cour d'Avignon, sous Clément V, et Jean XXII (1209-1334). M. DELAVILLE LE ROULX a fourni une bonne bonne étude de sigillographie en traitant des Sceaux des prieurs anglais de l'ordre de l'Hopital aux xu et xm° siècles (planche XIV). L'exécution matérielle de ces fascicules fait le plus grand honneur aux ateliers romains. L'impression, par les soins de M. Cuggiani (typographie de la Paix), est à peu près irréprochable; quant aux planches d'héliotypie, la maison Martelli avait déjà fait ses preuves, notamment par la bonne exécution du Mystère de sainte Agnès, publiée par M. Monaci. (Cp. Revue critique, 1881, no 6, art. 24). Nous ne saurions trop signaler et recommander les Mélanges d'archéologie et d'histoire à tous ceux qu'intéresse, par l'un ou l'autre de ses aspects, l'étude d'un passé qui s'étend depuis les origines même de la civilisation antique jusqu'aux siècles brillants de la Renaissance florentine. L'unité du recueil, elle n'est pas dans les titres et dans le sujet des mémoires; elle est dans la recherche patiente et scrupuleuse du vrai, dans la communauté d'esprit et de méthode, dans la direction vraiment scientifique que M. Geffroy sait imprimer à des études qui paraissent au premier abord si différentes. L'Ecole de Rome a déjà ses traditions; elles sont nées avec M. Albert Dumont, et elles n'ont pas cessé de s'affermir sous son éminent successeur; elles s'imposent aujourd'hui à tous ces jeunes gens, d'origines si diverses, qui viennent se grouper autour de la Bibliothèque du palals de Farnèse et dont chacun a tourni ou fournira quelques pages aux Mélanges. »

Nous lisons dans le même article de M. G. Perrot que M. l'abbé Duchesne va, « grâce au concours du ministère de l'instruction publique, pouvoir publier intégralement, dans des conditions excellentes, le Liber pontificalis. M. Duchesne a com

paré, en vue de la constitution du texte, plus de 100 manuscrits épars en Europe. Nul n'était mieux placé pour nous donner de ce livre une édition vraiment critique, celle que l'Allemagne, de son côté, s'apprêtait à tenter. Très bien préparé par ses recherches antérieures, M. Duchesne pourra, nous l'espérons, prévenir ses savants rivaux ».

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- Le 1er janvier 1883 paraîtra le Bulletin d'histoire et d'archéologie du diocèse de Paris; parmi les articles et travaux qui paraîtront dans ce recueil, nous pouvons citer à l'avance de M. l'abbé N. DUFOUR, L'état du diocèse de Paris en 1789 et les Charniers de l'Eglise de Paris; de M. ROHAULT DE FLEURY, le Cimetière mérovingien découvert à Montmartre; de M. l'abbé DELARC, secrétaire du comité d'histoire et d'archéologie du diocèse de Paris, une étude sur l'évêque Gozlin; de M. l'abbé de MADAUNE, une Histoire de M. de Juigné, archevêque de Paris; de M. l'abbé KONIG, Les curés et les confréries de la paroisse Saint-Eustache de 1223 à 1789; de M. l'abbé DELAAGE, une Histoire de l'église Saint-Laurent; de M. l'abbé PROTOIS, une Histoire de saint Ler et de l'église Saint-Leu; de M. l'abbé Bozon, une étude sur Le cardinal de Retz et les Gondi, etc. Le comité doit publier également un Inventaire des chartes des évêques de Paris, et un atlas du diocèse de Paris en 1789, dont l'exéution sera confiée à M. LONGNON et DUFOUR.

Notre précédent numéro a donné un article sur l'Archéologie grecque de M. Max. Collignon. Ce volume fait partie d'une Bibliothèque de l'enseignement des beaux-arts, publiée par la librairie Quantin sous le patronage de l'administration et dirigée par M. Jules Comte, chef de la division de l'enseignement au ministère des Beaux-Arts. Cette bibliothèque comprendra une centaine de volumes. Quatre ont paru à la fois à la fin de l'année 1881; ce sont, outre le manuel d'Archéologie grecque, de M. Collignon, La peinture hollandaise, par M. Henry HAVARD (288 pp. et 92 grav.); La mosaïque, par M. GERSPACH (272 pp. et 68 grav.), et L'anatomie artistique, par M. Mathias DUVAL (336 pp. et 77 grav.). Une vingtaine d'autres volu mes sont déjà entièrement rédigés et paraîtront dans le cours de l'année 1882; sont : Précis de l'histoire de l'art, par M. Eug. GUILLAUME; La sculpture, par M. de RONCHAUD; La peinture, par M. Paul MANTZ; La gravure, par M. le vicomte Henri DeLaborde; L'architecture, par M. CHIPIEZ; L'ornementation, par M. Ph. BURTY; La musique, par M. BOURGAULT-DuCoudray; et, outre ces volumes généraux, des volumes spéciaux : La peinture française, par M. le marquis de CHENNevières; La peinture italienne, par M. G. LAFENESTRE; La peinture espagnole, par M. Paul LɛFORT; La peinture anglaise, par M. Ernest CHESNEAU; La peinture française moderne, par M. Roger BALLU; La céramique, par M. Henry HAVARD; La sculpture italienne. par M. G. LAFENESTRE; La sculpture française, par M. A. de MONTAIGLON; Inventaire artistique de la France, par M. Marius VACHON; La mythologie figurée, par M. Max. COLLIGNON; L'archéologie étrusque et romaine, par M. Jules MARTHA; L'architecture gothique, par M. Louis GONSE; La tapisserie, par M. Eugène MûNTZ; L'art byzantin, par M. BAYET; L'archéologie orientale, par M. MASPERO; Les styles français, par M. CHIPIEZ; Les procédés actuels de gravure, par M. de LoSTALOT. Viendront ensuite des volumes spéciaux sur les architectures de l'antiquité, de l'Italie, du Nord, sur les bois sculptés, les pierres dures et les médailles, la construction, la joaillerie et la bijouterie, l'orfèvrerie, la verrerie, les étoffes, les ivoires, les bronzes, le costume, etc., etc. Tous ces volumes sont cartonnés et se vendent au prix uniforme

de 3 fr. 50.

— M. Jacques GEBELIN, professeur au lycée de Bordeaux, nous envoie la lettre suivante: « La Revue critique du 8 mai 1882, dont j'ai aujourd'hui connaissance, contient un article relatif à mes thèses de doctorat ès-lettres. Je ne puis laisser passer

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