Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay: Écrits politiques et correspondance, 1571-1614

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Popular passages

Page 298 - ... ceux qui les mouvoient et non à vous d'en porter les frais : responce que n'avez accoustumé de faire quand vous pensez qu'il est question du service du Roy ou du bien du royaume, car jamais subjects n'ont esté pour ce regard plus liberaux que vous : aussi voyez vous clairement qu'on ne demande pas vos bagues pour fournir à la rançon du roy François ou de ses enfans, ou d'un roy Jean , mais pour esteindre le sang et la posterité de France.
Page 297 - ... qui nous face en peu de temps oublier tous les travaux passez. Je ne vous demande à tous, qui, selon vostre vocation, estes plus subjects à endurer le mal que non pas à le faire, que vos vœux, vos souhaits et vos prieres. » A Messieurs de Paris : « Je vous escris volontiers, dit-il, car je vous estime comme le miroir et l'abregé de ce royaume, et non toutesfois pour vous informer de la justice de ma cause, que je sçay vous estre assez cogneue, au contraire pour vous en prendre à tesmoin....
Page 301 - Sont ils pas sur les vents et sur la mer profonde? Au Ciel? Non! qu'à la mer commande ton pilote; Par lui vente le vent, par lui ce monde flotte, Vente et flotte pour toi, pour te conduire au port. Ton port c'est l'Eternel, et tu t'en veux soubstraire ! Veux tu calme ou bon vent? tu demandes ta mort; Pour surgir à ton port, il te fault vent contraire 27.
Page 295 - Je m'en plains à vous, pour vous toutefois, et non pour moi ; je plains les extrémités où l'extrême injure qu'on me fait m'aura réduit, de ne me pouvoir défendre sans que le peuple innocent en souffre.
Page 301 - Barque qui vas flottant sur les escueils du monde, Qui vois l'air tout espris, et les vents conjurés, Le gouffre entrebaillé, les flots...
Page 293 - ... années, plus forts qu'ils ne sont, plus foible beaucoup que je ne suis. Je plains vostre sang respandu et despendu en vain, qui devoit estre espargné pour conserver la France; je le plains employé contre moy qui me le devez garder, estant ce que Dieu m'a faict en ce royaume, pour, dessous l'authorité du Roy, joindre une France à la France, au lieu qu'il sert aujourd'huy à la chasser de France.
Page 124 - ... de sa personne à la sienne, un à un .deux à deux, dix à dix, vingt à vingt, plus ou moins , en tel nombre que le dit sieur de Guyse voudra, avec armes usitées entre chevaliers d'honneur.
Page 488 - ... ressentie en moi pour vous et pour moi mesmes; je le pleure encores et le regrette , non pour l'Angleterre seulement , mais pour la chrestienté.
Page 295 - ... des finances, qu'ils diminueroient les tailles et subsides, qu'ils rameneroient le temps du roy Loys douziesme; et desjà, qui les eust voulu croire, ils se faisoient surnommer peres du peuple. Qu'est il advenu? leur guerre, après avoir rongé estrangement de toutes parts, s'est veue terminée par une paix en laquelle ils n'ont pensé qu'à leur particulier, et ne s'y est faicte aucune mention de vous : et leur paix, qui pis est, s'est aussi-tost tournée en une guerre par laquelle le Roy est...
Page 213 - Guise étaient qualifiés lieutenants-généraux de la ligue, était relative à un traité conclu avec le roi d'Espagne , dont la politique, appuyée du prétexte de la ligue, mit le royaume à deux doigts de sa perte.

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