Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, de 1792 à 1815: Appendices et errata. Biographie militaire française: Tables du temple de la gloire, A-G. 1821

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Charles Theodore Beauvais de Preau
C. L. F. Panckoucke, 1821 - Autographs
 

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Page 119 - Les puissances alliées ont armé toute l'Europe contre moi, une partie de l'armée a trahi ses devoirs, et la France elle-même a voulu d'autres destinées. " Avec vous et les braves qui me sont restés fidèles, j'aurais pu entretenir la guerre civile pendant trois ans; mais la France eût été malheureuse, ce qui était contraire au but que je me suis proposé. " Soyez fidèles au nouveau roi que la France s'est choisi ; n'abandonnez pas notre chère patrie, trop longtemps malheureuse.
Page 119 - ... restés fidèles, j'aurais pu entretenir la guerre civile pendant trois ans; mais la France eût été malheureuse, ce qui était contraire au but que je me suis proposé. Soyez fidèles au nouveau roi que la France s'est choisi; n'abandonnez pas notre chère patrie, trop long-temps malheureuse!
Page 120 - Ne plaignez pas mon sort ; je serai toujours heureux lorsque je saurai que vous l'êtes. J'aurais pu mourir, rien ne m'eût été plus facile ; mais je suivrai sans cesse le chemin de l'honneur. J'ai encore à écrire ce que nous avons fait. Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasserai votre général... Venez, général... (il serre le général Petit dans ses bras.) Qu'on m'apporte l'aigle...
Page 118 - Non seulement il a refusé; il a fait plus encore : par les suggestions perfides de ces émigrés auxquels j'ai accordé la vie et que j'ai comblés de bienfaits, il les autorise à porter la cocarde blanche, et bientôt il voudra la substituer à notre cocarde nationale. Dans peu de jours, j'irai l'attaquer à Paris. Je compte sur vous.
Page 119 - Généraux, officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux : depuis vingt ans je suis content de vous ; je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire. « Les puissances alliées ont armé toute l'Europe contre moi ; une partie de l'armée a trahi ses devoirs, et la France elle-même a voulu d'autres destinées. « Avec vous et les braves qui me sont restés fidèles, j'aurais pu entretenir la guerre civile pendant trois...
Page 118 - ... et perdant tout ce que nous avons gagné depuis la révolution. Non-seulement il a refusé, il a fait plus encore : par les suggestions perfides d'hommes à qui j'ai accordé la vie, que j'ai comblés de bienfaits, il les autorise à porter la cocarde blanche, et bientôt il voudra la substituer à notre cocarde nationale Dans peu de jours j'irai l'attaquer dans Paris. Je compte sur vous....
Page 120 - Qu'on m'apporte l'aigle... (il la baise) chère aigle ! que ces baisers retentissent dans le cœur de tous les braves !... Adieu, mes enfants !... mes vœux vous accompagneront toujours ; conservez mon souvenir...
Page 118 - J'ai fait offrir à l'empereur Alexandre une paix achetée par de grands sacrifices: la France avec ses anciennes limites, en renonçant a ses conquêtes, et perdant tout ce que nous avons gagné depuis la révolution.
Page 17 - Rends-toi , et livre ton canon ! » « Un artilleur français ne se rend pas » , répond fièrement Barailler. En prononçant ces mots , il embrasse son canon d'une main , et de l'autre, armée d'un pistolet, il attend et brave les hussards. Cette résolution et la fureur de ses regards arrêtent ses ennemis. L'officier lui répète que s'il résiste il est mort. « Vous m'avez entendu , repartit Barailler, vous pouvez me massacrer; mais me rendre, jamais!
Page 53 - ... il tombe ; mais bientôt , apercevant les troupes autrichiennes à peu de distance de nos rangs, il se redresse, fait deux décharges de son fusil , tue un porte-drapeau , et rend le dernier soupir.

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