Recueil de documents relatifs à l'histoire des monnaies frappées par les rois de France depuis Philippe II jusqu'à François Ier, Volume 4

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Imprimerie nationale, 1879
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page xiii - Quand une ou plusieurs brèves avaient passé sous le marteau des monnayeurs, on mettait en boite une des pièces frappées et prise au hasard sur un certain nombre, fixé à l'avance, de pièces semblables, soit d'or, de blanc ou de noir. Ces boîtes étaient une sorte de tirelire parfaitement close et scellée du sceau du maître et des gardes, laquelle, une fois arrêtée, devait être envoyée à la Chambre des monnaies de Paris, pour être jugée par les généraux maîtres. Si, par ce jugement,...
Page iv - M. le Ministre de l'instruction publique, sur la proposition de la section d'archéologie du Comité des travaux historiques, et qu'il a reçue des mains de M.
Page 129 - ... monnoye . Et peut et doit courre la monnoye le roy et ne seront refusez ne parisis ne tournois tant soient pelez, mes que il ayent connoissance devers croix ou devers pille que ils soient parisis ou tournois pour qui il n'y fault piece.
Page xiii - ... du poids de la pièce, était formé d'un alliage par moitié d'argent fin et de cuivre fin. Le maître particulier dans son bail s'engageait à faire frapper les monnaies qu'il était chargé de fabriquer, à des prix fixés pour l'or, pour le blanc et pour le noir. Les manœuvres sous sa direction étaient les ouvriers et les monnayer*.
Page xii - Le titre des monnaies d'argent se divisait en 12 deniers de 24 grains, de telle sorte, par exemple, que la pièce à 3 deniers d'argent-le-Roi contenait le quart de son poids d'argent-le-Roi. Le titre des monnaies d'or se comptait en karats, de telle sorte que l'or fin était dit à 24 karats.
Page 126 - L'Église romaine eut pour sa part le comtat Venaissin ou marquisat de Provence, qui était un fief de l'Empire. Un article du traité stipula que Raymond remettrait Jeanne, sa fille unique, au Roi, qui la donnerait en mariage à l'un de ses frères, avec le comté de Toulouse pour dot. Cette riche dot n'était exigible , il est vrai , qu'à la mort de Raymond VII; mais elle l'était même au cas où le...
Page xiii - Les manœuvres sous sa direction étaient les ouvriers elles monnayeurs. Les premiers, aidés souvent d'ouvrières nommées tailleresses, préparaient les flans qui étaient remis en une certaine quantité appelée brève, aux monnayeurs chargés de les empreindre. Les gardes étaient détenteurs des fers ou coins dont ils devaient surveiller l'emploi et la remise en caisse, dès qu'ils avaient cessé d'être employés. A l'origine, la haute direction des monnaies, dans le royaume de France, appartenait...
Page 136 - ... d'Avignon, Jean Amiel, lequel s'engagea à frapper 20 milliers de monnaie, dont 10 milliers de billon et 10 milliers de gros tournois, pareils à ceux du roi de France '. J'ignore si saint Louis mit opposition à cette fabrication; mais, quelque temps après, Alfonse donna contreordre et prescrivit de ne frapper que de la monnaie de billon de même loi et de même poids que la monnaie tournois du roi de France 2.
Page 141 - Valenciennes, novellement faiz, chacun pour trois pari« sis, ne soient prins ne mis en tout notre roiaume que « pour deux deniers et maylle de Parisis, tant comme il « nous plaira. Et voulons et commandons que les Valen...
Page 328 - ... mars 1355. Pied 40e. 239/1000. 2,039 g. 4e émission: 22 mai 1355. Pied 48e. 199/1000. 2,039 g. Ce blanc a été frappé pendant neuf mois, jusqu'en juillet 1355. Les produits des diverses émissions se distinguent grâce à des différents décrits par des exécutoires: devers la croix, deux points a deux des boustz de la croix et, devers la pille, aux deux boustz de la lettre, a chacun un point, puis devers la crois, ung point a chacun des boustz de la croix et, devers la pille, ung point emprés...

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