Page images
PDF
EPUB

il pas demander ces harmonieuses dou- les époques, à de lourds massifs, à des ceurs de la langue toscane dont hérita statues difformes, à des parties ina plus tard Pétrarque; au peintre Giotto, chevées. Apprécions Dante en cri le modèle de ces figures pensives dont tiques, et sachons où vont nos adhé le pinceau toucha à peine les lignes suaves, et qui, dans les vieilles œuvres italiennes, se détachent au milieu d'une lumière d'or; à l'architecte Arnolfo enfin, la hardiesse de ses belles constructions, pour bâtir aussi son édifice, sa sombre tour féodale maintenant noircie par les années, mais qui domine tout l'art du moyen âge.

sions. Sans doute il y a sympathis permanente en nous pour ce passé que chante le poëte; mais nous sentons bien que c'est du passé. Soyons francs: la fibre érudite est ici en jeu aussi bien que la fibre poétique; la curiosité est éveillée en même temps que l'admiration. Si l'on est frappé de ces catacombes gigantesques, on sait qu'elles Ainsi Dante ne dédaigne rien: phi- sont l'asile de la mort. En un mot, losophe, poëte, philologue, il prend de nous comprenons, nous expliquons, nous toutes mains, il imite humblement l'a- ne croyons plus. La foi de Dante beille. Vous voyez bien qu'il n'a rien nous paraît touchante, aux heures de créé, ou plutôt il a tout créé. C'est tristesse, elle nous fait même envie de la sorte que procèdent les inven- quelquefois; mais personne ne prend teurs chacun sait les éléments dont ils plus au sérieux, dans l'ordre moral, le se servent, personne ne sait le secret cadre d'Alighieri. N'est-ce pas pour de leur mise en œuvre. Ce qui d'ail-nous un rêve bizarre qui a sa grandeur, leurs appartient en propre à Dante, ce sa grandeur en philosophie et en hisqui suffirait à sa gloire, c'est le génie; toire ? Et à qui, je la demande, cette l'imposante grandeur de l'ensemble et lecture laisse-t-elle une terreur sincère et en même temps la suprême beauté du mêlée de joie, comme au moyen âge? détail et du style, ce je ne sais quoi Hélas! ce qui nous frappe surtout dans la qui est propre à sa phrase, cette allure Divine Comédie, ce sont les beaux vers. Souveraine et inexprimable de sa poésie, tant d'énergie à la fois et tant de grâce, tant de sobriété sévère dans la forme, et cependant tout un écrin éblouissant, des couleurs diaprées et fuyantes, et comme un rayonnement divin dans chaque vers.

Heureusement la forme seule a vieilli ; le problème au fond est demeuré le mêine, et la poétique solution tentée par l'Alighieri reste immortelle. Les sentiments qu'il a touchés avec tant d'art, les vérités qu'il a revêtues de parures si splendides, sont de tous les temps. Convenons seulement que dans cette forêt où s'égare le poëte, on ren

Ce n'est pas qu'il faille porter le culte jusqu'à la superstition. Les ultras, il est vrai, sont moins dangereux en lit-contre bien des aspects sauvages, bien térature qu'en politique: en politique, des rochers inabordables. Dante, génie ils perdent les gouvernements qu'ils capricieux et subtil, est, ne l'oublions flattent; en littérature, ils ne font que pas, un homme du moyen âge; incomcompromettre un instant les écrivains parablement supérieur à son temps, il qu'ils exaltent, et qui, après tout, sont en a cependant çà et là les inégalités, toujours sûrs de retrouver leur vrai le tour bizarre, la barbarie, le pédan niveau. Mais pourquoi ces exagéra- tisme: légitime satisfaction qu'il faut tions? Comment la vogue a-t-elle osé donner à la critique. Qu'importe après toucher à l'austère génie de Dante? L'œuvre d' Alighieri, j'en veux convenir, ressemble à ces immenses cathédrales du moyen âge que j'admire beaucoup, autant que personne, mais qui, en définitive, sont le produit d'un temps à demi barbare, et où toutes les hardiesses élancées de l'architecture, où les merveilles ciselées et les délicatesses sculplurales s'entremêlent souvent, à travers

tout? S'il y a çà et là des broussailles pédantesques qui obstruent la voie et qui fatiguent, tout à côté, et comme au détour du buisson, on est sûr de retrouver les idées grandioses, les images éclatantes, et aussi cette simplicité naïve, ces grâces discrètes, qui n'interdisent pas la science amère de la vie. Laissons donc l'ombre descendre et couvrir les parties de l'oeuvre de Dante

d'où la poésie s'est de bonne heure retirée, et contemplons plutôt celles que l'éternelle aurore de la beauté semble rajeunir encore avec les siècles.

Cette forme, si longtemps populaire, si universellement répandue, de la vision, semble disparaître avec Alighieri, qui sort radieux du fatras des commentaires et des imitateurs. Après lui, qu'on me passe le mot, il n'y a plus de pèlerinage de Childe Harold dans l'autre monde. Le poëte avait fait de la vision son inalienable domaine; c'était une forme désormais arrêtée en lui, et qui ne devait pas avoir à subir d'épreuves nouvelles. Quelles avaient été pendant treize cents sans les craintes, les espérances de l'humanité sur la vie à venir: voilà le programme que s'était tracé Dante, et qu'il avait pour jamais rempli dans son poëme.

les poëtes, ces menteurs par excellence, ont leur place marquée chez Satan, et qu'il n'a, lui, qu'à y rester. Voilà que Rabelais, à son tour, verse au hasard les grossières enluminures de sa palette sur ce tableau où le vieux gibelin avait à l'avance mis les couleurs de Rembrandt. Le prosaïque enfer de Rabe. lais, c'est le monde renversé. Je me garderai de citer des exemples: qu'on se rappelle seulement qu'il ne sait que faire raccommoder des chausses à Alexandre le Grand, à ce conquérant qu'Alighieri avait plongé dans un flueve de sang bouillant. C'est à ces trivialités que l'Italie et la France retombent avec Folengo et Rabelais. L'Espagne aussi, un peu plus tard, aura son tour; prenez patience. Laissez sainte Thérèse, ce grand génie mystique égaré au seizième siècle laissez-la évoquer l'enfer Sur la pente rapide qu'elles descen- dans ses songes, et rêver que deux mudaient, comment les générations qui suc- railles enflammées viennent à elle, qui cédèrent à l'Alighieri auraient-elles pris finissent par l'étreindre dans un emdésormais un intérêt autre que l'intérêt brassement de feu; laissez la foi et la poétique à ces questions du monde fu- mode des autos sacramentales conserver tur ainsi résolues par des visionnaires? encore quelque importance aux comDante, il est bon de le rappeler encore, positions religieuses. Déjà, quand Caln'est pas un génie précurseur par les deron met sur la scène la légende du idées; il ne devance pas l'avenir, il ré- Purgatoire de saint Patrice, il n'a plus, à sume le passé son poëme est comme le beaucoup près, ces mâles accents de la dernier mot de la théologie du moyen chanson du Romancero, où étaient si âge. Cela est triste à dire peut-être, énergiquement dépeints les châtiments mais le cynique Boccace est bien plutôt que Dieu inflige en enfer aux mauvais l'homme de l'avenir que Dante. Dante rois. La transformation s'annonce : on parle à ceux qui croient, Boccace à ceux qui doutent. La Réforme est en germe dans le Décameron, tandis que la Divine Comédie est le livre des générations qui avaient la foi. C'est qu'on marche vite dans ces siècles agités de la Renaissance. Prenez plutôt l'Italie, cette vieille reine du catholicisme; la France, cette fille aînée de l'Église; l'Espagne même, cette terre privilégiée de la foi, et interrogez-les. Qu'elles vous disent ce que font leurs écrivains des souvenirs de Dante et des révélations sur l'autre vie; qu'elles vous disent s'ils n'ont pas bien plutôt dans la mémoire le scepticisme goguenard des trouvères. Voici en effet que Folengo, un moine italien, donne brusquement un enfer burlesque pour dénoûment à sa célèbre macaronée de Baldus, et qu'il y laisse ans façon son héros, sous prétexte que

:

touche aux railleries de Quevedo, à cette bouffonne composition des Etables de Pluton, par laquelle l'Espagne vint la dernière rejoindre les cyniques tableaux du Baldus et du Pantagruel.

Tels sont les successeurs de Dante, qui l'ont un instant fait descendre de ce trône de l'art chrétien, où notre équitable admiration l'a si légitimement et à jamais replacé. Comment, en demeurant au degré où nous l'avons vu, l'homme de son époque, l'Alighi eri a-t-il empreint à un si haut point son œuvre d'un sceau personnel et original? comment la création et l'imitation se sont-elles si bien fondues dans la spontanéité de l'art? Inexplicables mystères du talent! C'est dans ce développement simultané du génie individuel, d'une part, et du génie contemporain, de l'autre, qu'est la marque des

esprits souverains. Voilà l'idéal que Elements, of the Cabala. The Radix Dante a atteint; il ne faut lui disputer of this mysterious Science is the Hebrewaucune des portions, même les moin- Alphabet; which the Cabalists divide dres, de son œuvre : tout lui appartient par la double légitimité de la naissance et de la conquête. Il était créateur, et il s'est fait en même temps l'homme de la tradition, parce que la poésie ressemble à ces lumières qu'on se passait de main en main dans les jeux du stade, à ces torches des coureurs auxquelles Lucrèce compare si admirablement la vie. Le flambeau poétique ne s'éteint jamais: Dante l'a pris des mains de Virgile pour en éclairer le

monde moderne.

Chaque époque a sa poésie qui lui est propre, et qui ne saurait être pour tant qu'une manière diverse d'envisager, sous ses formes variées, le problème de la destinée humaine; car nous sommes de ceux qui croient, avec Théodore Jouffroy, que toute poésie véritable, que toute grande poésie est là, que ce qui ne s'y rapporte point n'en est que la vague apparence et le reflet. Cette blessure au flanc que l'humanité porte après elle, ce besoin toujours inassouvi qui est en nous et que la lyre doit célébrer; en un mot, tout ce qu'Eschyle pressentait dans le Prométhée, tout ce que Shakespeare a peint dans Hamlet, ce pourquoi dont Manfred demande la solution à l'univers, ce doute que Faust cherche à combler par la science, Werther par l'amour, don Juan par le mal, ce contraste de notre néant et de notre immortalité, toutes ces sources de l'éternelle poésie étaient ouvertes dans le cœur d'Alighieri. Lassé de la vie, dégoûté des hommes, Dante s'est mis au delà du tombeau pour les juger, pour châtier le vice, pour chanter l'hymne du bien, du rai et du beau. C'est un de ces maîtres aimés qui sont sûrs de ne jamais mourir, car l'humanité, qui a coopéré à leur ceuvre, reconnaîtra toujours en eux sa grandeur et sa misère.

CABALA.

Stehelin, Rabbinical Literature, Vol. I. p. 156.

We shall now lay before the Reader scme Account of the Radix, or First

into Three Portions; annexing to each Portion a peculiar Province of the Cabala. These Three Provinces of their Mysteries are referr'd, One to the Angelic World, or the several Orders of Angels or pure intellectual Beings in Heaven; Another to the Starry World; and the Third to the Elementary World; for after this Manner the Cabalists divide the Universe. The Letters from Aleph to Jod, inclusive, are Symbols, say they, of the Orders of Angels, stil'd, by their Sages, Incorporal Beings, and pure Intellects, free from all Matter, and flowing immediately from, or being the purest and most sublime Effect of, the Power of God. The Letters from Caph to Tzade, likewise inclusive, represent the Orders of the Heavens, or the Starry World; which the Cabalists place under the Influence or Government of the Angels; and sometimes call the World of Rounds or Circles. The remaining Letters, up to the Letter Thau, are referr'd to the Four. Elements, or Prime Species of Matter, and to all their various Forms and Combinations; which Elements, say the Cabalists, have Influence or Dominion over Sense and Life; and are themselves under the Influence or Direction of the Angels and the Coelestial Circles, or Starry World. The Radical Cabalistical References of each Letter in the Hebrew-Alphabet the Cabalists set forth in the following Manner.

I. The Letter Aleph (Doctrine) denotes, among the Cabalists, the Holy Name Hu, assign'd to the Inaccessible Light of the Divine Being, who is signified by the Word Ensuph, i.e. Infinite. It is referr'd to the First Sephiroth or Number; call'd Kether, i.e. Crown, as being the Symbol of the most sublime and perfect Beings; that is to say, those Angels which are upheld through the Prime Influence, or the Prime Favour, or Goodness of God, and are call'd Hajoth hakodesch, i.e. Holy Animals. By these the Cabalists mean the Seraphims.

II. The Letter Beth (House) denotes the Holy name Ehie, assign'd to the

Wisdom of God; and signifying likewise a Being, from which all other Beings are deriv'd. It is referr'd to the Second Sephira, call'd Chochma, i.e. Wisdom; which is annex'd to the Order of Angels, call'd Ophanim, i.e. Wheels, which is the Order of Cherubims; who were deriv'd from the Power of God, through, and next after, the Intelligences above-mention'd; that is to say, the Seraphims; and, from them, descend (influentially) into the Terrestrial Beings. III. Gimel (Restoring, or Rewarding) denotes the Holy name Asch, signifying the Fire of Love, or the Holy Spirit, and is referr'd to the Third Sephira or Number, call'd Binah, i.e. Prudence; representing an Order of Angels, call'd Aralim, i.e. Great, Valiant, Angels of Might; who make up the Third Class of Intelligences, or intellectual Beings, flowing from the Divine Goodness; and who are illumin'd by the Power of God, through the Second Class, or Order (i.e. the Cherubims) and descend therewith (influentially) to the lowermost Beings. The Angels of this Order are taken to be the same with the Angels which are call'd Thrones.

IV. Daleth (a Gate) denotes the Holy Name Ell; and is referr'd to the Fourth Sephira or Number, call'd Chesed, i.e. Grace, or Mercy; which is appropriated to the Maschemalim, an Order of Angels which is taken to be the same with That call'd Dominions; and which flows, from the Power of God, through the Third Order of Intelligences (i.e. the Aralim), and, with it, descends influentially on the Beings below.

V. He (Behold) denotes the Holy Name Elohim, and the Fifth Sephira, call'd Pashad; which denotes Severity, Judgement, Awe, the Left Side, or the Sword of God. This Sephira is assign'd, by some Hebrews, to the Seraphims; but by others, more reasonably, to the Order of Angels call'd Gnaz (Strength) which flows from the Power of God, through the Fourth Class of Intelligences, and, with it, sends down its Influence to Inferiour Beings.

VI. Vau (a Hook) denotes the Mysteries of the Holy Name Eloah; and is referr'd to the Fifth Sephira, which is

call'd Tiphereth, denoting Beauty, Ornament, and the Upper Calestial Sun; and representing the Melachim, or Order of Angels call'd Powers; which are derived from the Power of God, through the Fifth Order of Intelligences, and send, with that Order, their Influence down to Inferiour Creatures.

VII. Sajin (Armour) denotes the Name Zebaoth, i.e. the God of Hosts, and the Seventh Sephira, call'd Netsach, i.e. Conquering, answering to the Order of Angels call'd Elohim, or Principalities, which flow from the Power of God, through the Angels of the Sixth Order, and, with them, send their Influences down upon the Inferiour Creation.

VIII. Heth denotes the Name of God, Elohe Zebaoth, and the Eighth Sephira, call'd Tehilim, i.e. Praise, and appropriated to the Angels Benelohim, or the Sons of God; the same with the Arch Angels. And these flow from the Power of God, through the Angels of the Seventh Order; and descend, with them, influentially on Inferiour Beings.

[ocr errors]

IX. Teth (Departing, or Escaping) denotes the Name of God, Sadai, and the Ninth Sephira, call'd Musad, i.e. Ground, or Foundation; and answering to the Cherubims; which flow from the Power of God, through the Angels of the Eighth Order; and send, in Conjunction with them, their Influence down on the Creation beneath them.

X. Jod (Beginning) denotes the Name of God, Adonai Melech, i. e. The Lord is King; and is referr'd to the Tenth Sephira, call'd Malcut, i. e. Kingdom; and likewise Ischim, i. e Strong Men; and is appropriated to the lowest of the Holy Orders (The Orders of Angels); which Order is illumin'd by the Power of God, through the Ninth Order, and, with the Power of that Order, descends influentially on the Sense and Knowledge of Men, referr'd to Things uncommon. Such are the References of this Part of the Hebrew Alphabet to the several Orders in the Angelic World. We now proceed to the Alphabetical References to the World of Rounds or Circles, or the Starry World,

XI. Caph, Initial (the Palm or Hollow of the Hand) denotes the Escadai, i. e. the Primum Mobile, or First Mover; which is put in Motion immediately by the First Cause. The Intelligence of this First Mover is stiled Metraton Seraphanim, or the Prince of Countenance. 'Tis the Prime, Regular Mover, or Influencer of the Sensible World; flowing, through the Power of God, into all Things that have Motion, and endowing all the Lower Creation, by penetrating deep into the Forms thereof, with Life. XII. Caph, Final, denotes the Circle of the Fixed Stars; that is to say, Those which make up the Signs of the Zodiac, call'd, by the Hebrews, Galgal Hammaziloth, i. e. The Circle of Signs. This Circle hath for its Intelligence the Angel Raziel, Adam's Instructer or Familiar Spirit; and its Influence is, through the Power of God, by Means of the abovemention'd Intelligence, the Angel Metraton, diffus'd through the Lower Creation.

XIII. Lamed denotes the Heaven or Circle of Saturn, the First and Principal Circle of the Planets, or Erratic Stars. Saturn the Hebrews call Schebtai, and his Intelligence, Schebtaiel; infus'd by the Power of God, and descending, by Means of the Intelligence Raziel, influentially upon Lower Beings.

XIV. Mem, Initial, denotes the Heaven or Circle of Jupiter, call'd, by the Hebrews, Tsedeck; the Intelligence of which is Tsadkiel, the Protecting Angel, or Familiar Spirit, of Abraham; diffus'd through the Power of God, by Means of the Intelligence Schebtaiel, throughout the Lower Creation.

XV. Mem, Final, denotes the Heaven of Mars, call'd, by the Cabalists, Maadaim. His Intelligence is Camael; so call'd from the Heat of Mars. And this Intelligence flows, in the same Course and through the same Power with the Intelligences above-mention'd, influentially upon all Things beneath it.

XVI. Nun, Initial, denotes the Heaven of the Sun, call'd, by the He brews, Schemsch. His Intelligence is the Angel Raphaël, the Instructer of Isaac; flowing through the Power of God, by Means of the Intelligence Camaël, upon all Things below.

XVII. Nun, Final, denotes the Circle of Venus, call'd, by the Hebrews, Nogu. Her Intelligence is Haniel, i.e. Reconciler of Mercy; infus'd by the power of God, through the Intelligence Raphaël, and diffus'd, by the same Means, upon all Terrestrial Beings.

XVIII. Samech denotes the Heaven of Mercury, call'd Cochab, i.e. Star. His Intelligence is Michael, derived from the Power of God, by Means of the Intelligence Raphaël; and, by Means of the same Intelligence, descending influentially upon all Things below.

XIX. Hajim denotes the Heaven of the Moon, call'd Jareach, The Left Eye of the World. Her Intelligence is Gabriel, infus'd by the Power of God, through the Intelligence Michael; and descending, as the 'foremention'd, influentially upon all the Terrestrial Crea tion. Such is the Cabalistical Account of the References of these Letters of the Hebrew-Alphabet to the World of Circles or Stars. And to these may be added the References of the Three Letters following.

XX. Pe, Initial, denotes the Reasonable Soul; which, in the Opinion of the Hebrews, is govern'd by various Intelligences.

XXI. Pe, Final, denotes all Spirits of the Animal Nature: which, through the Power and Command of God, are govern'd, or influenc'd, by the Intelligences above.

XXII. Tzade, Initial, is referr'd to the Intelligible coelestial Matter, and to the sensible Elements, or the Elements of Sense, in all compound or mixt Bodies; which Matter and Elements are, through the Power of God, govern'd by different Intelligences, according to their different Natures and Forms.

We now come to the Alphabetical References the Cabalists make to their Elementary World.

XXIII. Tzade, Final, is referr'd to the Four Elements of Matter; namely, Fire, Air, Water, and Earth; which are govern'd, through the Power of God, by certain cœlestial Powers and Angels; as is the Prima Materia, or First Matter, which is the grand Foun tain or Origin of all the Elements.

« PreviousContinue »