Le Roman français au dix-neuvième siècle: Première partie avant Balzac |
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Abencérage Adèle Adolphe aime âme amour Atala beau beauté Biassou broché Bug-Jargal Caliste Caucase Cécile Chactas chant charme Chateaubriand chère chose Cinq-Mars Claire d'Albe cœur Constant Corinne Cymodocée d'Atala d'elle d'Islande d'Obermann Delphine Dieu dire Ducray-Duminil écrit Eudore eût femme fille génie Génie du christianisme goût Gustave Han d'Islande héros homme Hugo j'ai Jargal jeune Jiline jour Kascambo l'âme l'amour l'histoire Léonce Léopold lettres luli maison Malvina mari Marivaux Martyrs Mathilde ment Mme Cottin Mme de Charrière Mme de Krüdener Mme de Souza Mme de Staël Mme Sand monde mort n'avait Natchez nuit Obermann œuvre parler passé passion peine penser père petite Pigault-Lebrun poésie poète premier presque qu'un récit René reste rêve Révolution rien romanciers romans de Mme Russie s'est s'était salon scène semble Sénancour sentiment serait seul soir sorte tion Valérie Velléda vieille Vigny voix volume in-18 jésus Walter Scott Xavier de Maistre XIXe siècle XVIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 238 - Si tout est silence et repos dans les savanes de l'autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure: des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissements d'animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits...
Page 265 - Ruth songeait et Booz dormait; l'herbe était noire; Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement; Une immense bonté tombait du firmament; C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.
Page 152 - Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie : une feuille séchée que le vent chassait devant moi. une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait!
Page 152 - Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande.
Page 237 - Les deux rives du Meschacebé présentent le tableau le plus extraordinaire. Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel où ils s'évanouissent.
Page 200 - Je ne savais pas alors ce que c'était que la timidité , cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l'âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire , et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère , comme si nous voulions nous venger sur nos sentimens mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les...
Page 237 - Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel, où ils s'évanouissent. On voit dans ces prairies sans bornes errer à l'aventure des troupeaux de trois ou quatre mille buffles sauvages.
Page 240 - Heureux ceux qui n'ont point vu la fumée des fêtes de l'étranger et qui ne se sont assis qu'aux festins de leurs pères!
Page 236 - ... c'est le Nil des déserts. Mais la grâce est toujours unie à la magnificence dans les scènes de la nature : tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes...
Page 275 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours De France ! O mon pays, sois mes amours Toujours ! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère ; Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore ? Et de cette tant vieille...