Histoire de Mardick et de la Flandre maritime, Volume 20

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Drouillard, 1852 - 445 pages
 

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Popular passages

Page 192 - De ce faire vous donnons pleins- pouvoirs outre commission et mandement spécial ; mandons et commandons à tous nos Justiciers, officiers et sujets que à vous...
Page 114 - La mêlée , de ce côté , dura trois heures , et , pendant trois heures , elle fut effroyable; il s'y passa des scènes homériques. Les chefs flamands, pour encourager leurs soldats , les haranguaient tout en frappant d'estoc et de taille. Tour-àtour ils parlaient des aïeux et de leurs exploits ; ils rappelaient les femmes et les enfants laissés au foyer domestique ; puis , évoquant les cruels souvenirs de l'incendie de Lille et de l'invasion française , ils appelaient la vengeance par des...
Page 130 - I, p. 507, s'exprime ainsi à leur égard : •< Tous ceux qui sont atteints de la ladrerie doivent s'absenter du peuple et des assemblées, sans pouvoir venir dans les églises plus avant qu'aux portes des porches , ni dans les marchés ou dans les maisons d'autres gens en santé. Us ne peuvent faire aucune provision que pour leur consommation, sans qu'il leur soit permis d'envoyer le surplus au marché.
Page 188 - Il annote son exemplaire de La Flandre illustrée par l'Institution de la Chambre du Roi à Lille, l'an 1385, par Philippe Le Hardi de Jean de Seur (Lille, 1713).
Page 190 - Philippe, fils du roi de France, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois et de Bourgogne, palatin sire de Salins, comte de...
Page 245 - Si l'on me voit devant Mardic, Me puisse venir la teigne ou le tic. Bon à faire à Gassion d'être friand de batailles; Un coup de canon N'est ma foi ni beau ni bon.
Page 169 - ... les autres ; il y avait les grands ' et les petits métiers ; mais la classe supérieure de cette population avait contracté l'habitude de faire cause commune avec l'autre : quelque dure et sanglante que fût la domination de la populace, l'aristocratie municipale aimait mieux la subir que de faire le sacrifice de sa liberté au prince et à la noblesse.
Page 6 - Ces vaisseaux avaient le fond plus plat que les nôtres, et ils étaient, par conséquent, moinsincommodésdes bas-fonds et du reflux : la proue en était fort haute, et la poupe plus propre à résister aux vagues et aux tempêtes : tous construits de bois de chêne, et ainsi capables de soutenir le plus rude choc; les poutres qui traversaient, d'un pied d'épaisseur, étaient attachées avec des clous de la grosseur du pouce : leurs ancres tenaient à des chaînes de fer, au lieu de cordes , et...
Page 197 - LORSQUE la prise de Harfleur fut connue , la consternation fut grande, et l'on murmura beaucoup de ce que le royaume était si mal défendu. On faisait cent récits sur la prise de Harfleur. Il n'était question que de trahison et de gens gagnés 1.
Page 344 - Houthem, près d'Ypres, Sonnebeke, etc., parlent français, bien qu'enclavés dans des cantons flamingants ; ces exemples sont des exceptions dues à des émigrations et à des transports d'hommes ou de troupes que l'histoire peut expliquer. Il est bon de remarquer d'ailleurs que Haut-Pont et...

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