Manuel d'agriculture, ou: Traité élémentaire de l'art du cultivateur

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Deprez-Parent, 1845 - 333 pages
 

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Popular passages

Page 30 - Les cultivateurs , dit l'habile professeur Moll , hésitent souvent à faire les travaux nécessaires pour recueillir le purin, parce qu'ils se figurent qu'ils n'en obtiendront qu'une faible quantité. Ils ne songent pas que le petit filet de purin qui s'échappe de leur fumier coule pendant, presque toute Tannée, et grossit à chaque pluie.
Page 30 - Tannée, et grossit à chaque pluie. Avec 6 à 8 chevaux , autant de vaches et de bœufs , et une centaine de moutons , on peut recueillir plus de 200 hectolitres de purin par an, lorsque l'emplacement est fait de manière à ce qu'il ne s'en perde point Avec cette quantité employée sur des prés , on peut faire venir plusieurs milliers de fourrages de plus qu'on n'eût récolté sans cela. On augmente encore les qualités du purin , en y...
Page 140 - ... moyen d'un crochet à deux dents; pour les récoltes en ligne on emploie quelquefois la charrue dépourvue de versoir; on fait passer le soc sous les betteraves, la pointe un peu à gauche de la ligne; les racines sont soulevées par l'instrument, et on achève de les arracher à la main. On enlève à la main et sans rien couper du collet les feuilles qu'on donne au bétail ; puis, après avoir enlevé la terre des racines, on rentre celles-ci promptement, et, s'il se peut, par la fraîcheur....
Page 331 - CONNAITRE, à cause de leurs usages : en médecine humaine, en médecine vétérinaire, en économie domestique, surtout comme aliments; en agriculture, comme fourrage et engrais, comme nourriture des chevaux, des bestiaux, de la volaille, des oiseaux de volière, des abeilles, à soie, etc.
Page 94 - Cette variété est moins sujette que les autres à prendre l'humidité. L'avoine est, avec le seigle, la ressource des pays froids ; c'est la plus rustique de toutes les céréales; mais c'est aussi celle qui redoute le plus la chaleur : dans les pays chauds elle dégénère promptement. L'avoine aime un climat humide , mais ne craint ni la sécheresse, ni le froid : elle réussit dans les terres les plus sableuses, comme dans les plus fortes : mais elle ne donne un produit élevé que dans une...
Page 95 - L'avoine d'hiver est cultivée dans le centre et dans le midi de la France ; elle ne réussit dans le nord-est que dans les hivers doux. On la sème en septembre , et elle donne un produit plus considérable et meilleur en grain et en paille que les espèces de printemps. Si la terre est humide et le temps doux , l'avoine ne tarde pas à lever ; mais elle fait peu de progrès jusqu'au mois de mai : alors elle s'élève rapidement ; c'est en juin qu'elle épie. Lorsque l'avoine est levée, un hersage...
Page 95 - ENCYCL. мою. — т. т. ensuite, en vert, une nourriture abondante et d'une excellente qualité, surtout pour les vaches. Elle est aussi semée, dans quelques contrées, en mélange avec de l'orge ; c'est ce qu'on nomme orgis. Ce mélange donne un bon produit dans certaines années. Le grain d'avoine rend peu de farine , et le pain qu'on en fabrique est noir, lourd , amer et sans liaison. La plus grande consommation d'avoine en grain est pour la nourriture des animaux domestiques , quadrupèdes...
Page 331 - ... difficulté , sa famille, sa synonymie et tous ses usages, quel que soit le point du globe où l'on ait mis ses propriétés à profit, tel est le problème que s'est proposé M. le docteur Duchesne, et qu'il a résolu, à notre avis, d'une manière satisfaisante. Une table très-étendue, construite dans un ordre alphabétique rigoureux , offre aux: lecteurs tons les synonymes des plantes, en latin et en français, les noms vulgaires...
Page 140 - Desque les betteraves sont sorties de terre, on leur donne , à la binette , un sarclage qu'on réitère lorsque le sol se durcit ou se salit de nouveau. Une fois que les lignes sont visibles, on emploie à cette opération la houe à cheval. On effeuille ordinairement à partir du mois d'août, mais cette pratique est mauvaise ; elle diminue beaucoup la récolte sans compensation; car les feuilles de betteraves sont peu nourrissantes , et de nombreuses...
Page 89 - Le blé de mars convient mieux que celui d'automne dans les montagnes et dans les terrains sujets anx inondations ou au déchaussement pendant l'hiver. Il convient également mieux que le blé d'hiver après des racines récoltées tard ; il sert fréquemment à remplacer des blés détruits pendant l'hiver. Il lui faut, pour réussir, une année humide et un sol riche.

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