De l'emploi du chalumeau dans les analyses chimiques et les déterminations minéralogiques

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Méquignon-Marvis, Père et Fils, 1821 - Blowpipe - 396 pages
 

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Popular passages

Page 173 - ... l'ignition une abondante fumée blanche qui s'attache au verre, et est susceptible de se résoudre en gouttes blanches et transparentes ; c'est donc du tellure. Ce qui reste de la masse est un globule de bismuth , qui ne donne plus de fumée, et qui par suite d'une insufflation soutenue , s'environne d'un oxide brun de bismuth en fusion , de même que le bismuth pur. 4. Oxide de bismuth, Bi. (Voyez Bismuth , p.
Page 194 - Seule , dans le matras , ne dégage point d'eau. Sur le charbon, se boursoufle un peu, fond ensuite avec une abondante production d'écume , et se convertit en une boule d'un gris sombre , qui a l'éclat métallique , et autour de laquelle on voit de petits grains de plomb réduit. La plus grande partie de la boule est inaltérable, même ù un feu de réduction très-vif. Avec le borax, elle fond en petite quantité ^ fait effervescence , et donne un verre vert, qui, exposé à la flamme extérieure...
Page 170 - Seul dans le tube, donne de l'acide sulfureux et un sublimé blanc; chauffé jusqu'au rouge , il bouillonne et se rasseoit un instant après; dépose de l'oxide de bismuth sur la paroi du tube et autour de la boule d'essai , de même que le bismuth pur. Sur le charbon , fond , bouillonne et projette de petites gouttes incandescentes ; cette agitation est de courte durée. Après la séparation du bismuth, il reste une petite quantité de scories qui , fondues par le sel de phosphore , offrent une...
Page 240 - ... été exposé à la flamme intérieure, surtout avec de l'étain. Avec le sel de phosphore, se convertit, par une dissolution facile et complète, en un verre transpaéchantillon. C'est une plaque mince, recouverte des deux côtés par une masse argileuse de couleur grise. Ayant vu qu'elle offrait au chalumeau la réaction caractéristique de l'acide phosphorique , j'en fis l'analyse par la voie humide , et j'y trouvai du phosphate d'alumine , du phosphate de chaux , de la silice, de l'oxide...
Page 37 - C'esl ce crochet qui sert de support, et voici comment : après l'avoir humecté avec la langue, on l'enfonce dans le flux qui s'y attache ; après quoi on fond celui-ci à la lampe, de manière à le convertir en une goutte qui se fige et s'arrête dans la courbure; on humectç ensuite la pièce d'essai pour la faire adhérer au fondant préalablement solidifié, et on chauffe le tout ensemble.
Page 71 - Le sel de phosphore fait donc connaître l'action des acides sur les substances que l'on veut essayer. L'excès d'acide qu'il contient s'empare de toutes les bases, et forme avec elles des sels doubles plus ou moins fusibles, dont on examine la transparence et la couleur. En conséquence, ce fondant s'applique plus particulièrement à la détermination des oxydes mélalliquesdont il fait ressortir les couleurs caractéristiques beaucoup mieux que le borax.
Page 238 - Seule dans le matras , dégage une eau dont les dernières gouttes sont acides , ont une consistance gélatineuse , en raison de la silice qu'elles contiennent , et colorent en jaune le papier de fernambouc.
Page 210 - Avec la soude, elle ne fond pas , mais se conglomère en une scorie de couleur sombre. Réduite en une poudre fine , et mêlée intimement avec la soude , elle donne au feu de réduction une aréole très-sensible de fumée de zinc, qui entoure la matière d'essai , au commencement de l'insufflation. C'est là le caractère principal de la gahnite dans l'ordre des caractères pyrognostiques. Avec un mélange de soude et de borax, elle se dissout en un verre transparent coloré par le fer.
Page 31 - Pour atteindre cemaximum il ne faut souffler ni trop fort ni trop doucement; dans le premier cas, lachaleurest enlevée aussitôt que produite par l'impétuosité du courant d'air ; de plus, une partie de cet air s'échappe sans contribuer à la combustion; dans le second cas , il n'arrive pas assez d'air pour un temps donné. Une température très-haute est nécessaire, soit lorsqu'on veut éprouver la fusibilité des corps, soit lorsqu'on a à réduire certains oxides métalliques, qui perdent...

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