Oeuvres de Boileau, avec un choix de notes des meilleurs commentateurs, et précédées d'un noticeF. Didot, 1855 - 594 pages |
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... lui - même de l'année et du jour où il était né , et se croyant lié par la réponse qu'il avait faite au roi , per- sista toute sa vie à se dire ou à se croire plus jeune d'un an qu'il n'é- tait en effet . Ses premières années n'eurent ...
... lui - même de l'année et du jour où il était né , et se croyant lié par la réponse qu'il avait faite au roi , per- sista toute sa vie à se dire ou à se croire plus jeune d'un an qu'il n'é- tait en effet . Ses premières années n'eurent ...
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... lui attira que les ennemis auxquels il de- vait s'attendre , mais qui lui procura d'illustres appuis sur lesquels il était loin de compter , et qu'il réconcilia avec la satire par l'estime même que leur inspirait le poëte satirique2 . A ...
... lui attira que les ennemis auxquels il de- vait s'attendre , mais qui lui procura d'illustres appuis sur lesquels il était loin de compter , et qu'il réconcilia avec la satire par l'estime même que leur inspirait le poëte satirique2 . A ...
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... même de madame de Maintenon ; et Racine , trem- blant , déconcerté , lui disait en sortant : « Je ne pourrai donc plus « paraître à la cour avec vous ! » Boileau convenait de ses torts , et y retombait à la première occasion . Louis XIV lui ...
... même de madame de Maintenon ; et Racine , trem- blant , déconcerté , lui disait en sortant : « Je ne pourrai donc plus « paraître à la cour avec vous ! » Boileau convenait de ses torts , et y retombait à la première occasion . Louis XIV lui ...
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... lui - même , on le sait , se croyait inférieur à l'affranchi d'Auguste ; son siècle le crut ainsi : et , pour cette seule fois sans doute , on fut injuste envers un écrivain en l'estimant ce qu'il s'estimait lui - même . Long- temps ce ...
... lui - même , on le sait , se croyait inférieur à l'affranchi d'Auguste ; son siècle le crut ainsi : et , pour cette seule fois sans doute , on fut injuste envers un écrivain en l'estimant ce qu'il s'estimait lui - même . Long- temps ce ...
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... lui - même , en quelque façon , d'avoir place dans ces satires . C'est ce qui lui a fait souffrir fort longtemps , avec une patience qui tient quelque chose de l'héroïque dans un auteur , les mauvaises copies qui ont couru de ses ...
... lui - même , en quelque façon , d'avoir place dans ces satires . C'est ce qui lui a fait souffrir fort longtemps , avec une patience qui tient quelque chose de l'héroïque dans un auteur , les mauvaises copies qui ont couru de ses ...
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Common terms and phrases
admirable aisément Apollon Arioste Aristote assez auteur avez beau beauté BOIL BOILEAU A RACINE Bourbon Brontin chanter chose Cicéron ciel Clélie cœur Cyrus d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours dit-il Dongois donne écrits écrivains édit effet Élien endroit ennemis esprit Euripide Fagon fameux fureur gens gloire grec Hérodote héros Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jours juger l'abbé l'amour l'Énéide l'esprit l'Iliade l'Odyssée laisse langue latin lettre Longin Louis m'en madame madame de Maintenon mander médecin merveilleux mieux MINOS monde mort mots n'ai n'en n'y a rien noble non-seulement ouvrages parler paroles passer passion pensée Pindare plaisir PLUTON poëme poésie poëte pourtant prince qu'à qu'Homère qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reste Rhadamanthe rime sais sait satire saurait savant sens sentiment serait seul siècle sorte style sublime Térence trouve vérité veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 189 - Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 190 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 191 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 212 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe, Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 197 - Elle peint les festins, les danses, et les ris; Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris , Qui mollement résiste, et, par un doux caprice, Quelquefois le refuse, afin qu'on le ravisse 1, Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l'art.
Page 67 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou , du Japon jusqu'à Rome , Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 167 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant ; -Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Page 207 - N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles. L'Evangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités ; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la Fable.
Page 193 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.