Études sur la littérature française au dix-neuvième siècle, Volume 1

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Chez les éditeurs, 1849 - French literature - 1262 pages
 

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Popular passages

Page 375 - Lorsque, dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur; lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'empire...
Page 417 - M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée...
Page 455 - O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir...
Page 261 - Je n'ai point cédé, j'en conviens, à de grandes lumières surnaturelles : ma conviction est sortie du cœur; j'ai pleuré et j'ai cru.
Page 413 - Pharamond! Pharamond! nous avons combattu « avec l'épée. « Nous avons lancé la francisque à deux tranchants; « la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait « le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux « pieds jaunes poussaient des cris de joie; le corbeau « nageait dans le sang des morts; tout l'Océan n'était « qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps !
Page 468 - De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier?
Page 261 - Le souvenir de mes égarements répandit sur ses derniers jours une grande amertume; elle chargea, en mourant, une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j'avais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère : quand la lettre me parvint au-delà des mers, ma sœur elle-même n'existait plus ; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement.
Page 473 - Ces chantres sont de race divine, ils possèdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre. Leur vie est à la fois naïve et sublime; ils célèbrent les dieux avec une bouche d'or, et sont les plus simples des hommes; ils causent comme...
Page 200 - Non : l'amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui treuve ; Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier a les voir, comme à les condamner.
Page 254 - La grandeur, l'étonnante mélancolie de ce tableau ne sauraient s'exprimer dans les langues humaines; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos champs cultivés, l'imagination cherche à s'étendre; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes : mais dans ces...

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