Juvénal: étude sur Juvénal avec une traduction complète en vers français et des notes

Front Cover
L. Cerf, 1887 - Satire - 345 pages

From inside the book

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 85 - Manes, et subterranea regna, Et contum, et Stygio ranas in gurgite nigras, Atque una transire vadum tot millia cymba, Nee pueri credunt, nisi qui nondum aere lavantur.
Page 63 - Orandum est ut sit mens sana in corpore sano. Fortem posce animum mortis terrore carentem, Qui spatium vitae extremum inter munera ponat Naturae, qui ferre queat quoscumque labores, Nesciat irasci, cupiat nihil et potiores Herculis aerumnas credat saevosque labores Et venere et cenis et pluma Sardanapalli.
Page 63 - Nil ergo optabunt homines ? Si consilium vis, Permittes ipsis expendere numinibus quid Conveniat nobis rebusque sit utile nostris. Nam pro jucundis aptissima quaeque dabunt di. Carior est illis homo quam sibi.
Page 83 - Fortior eripuit vitam leo? quo nemore unquam Exspiravit aper majoris dentibus apri? Indicia tigris agit rabida cum tigride pacem Perpetuam ; saevis inter se convenit ursis.
Page 56 - Quis feret uxorem, cui constant omnia? malo, Malo Venusinam, quam te, Cornelia mater Gracchorum, si cum magnis virtutibus affers Grande supercilium et numeras in dote triumphos.
Page 98 - ... première, c'est que ce peuple resta divisé, et que ses villes ne voulurent jamais s'unir de manière à former un puissant Etat qui eût tout bravé. La seconde, c'est que les Grecs, devenus puissants et riches, oublièrent les vertus qui leur avaient donné cette grandeur : l'amour de l'or déprava tout. Dans la Grèce des derniers temps, il n'y avait plus de citoyens, à peine des hommes. On n'estimait plus qu'un mérite : celui de s'enrichir par n'importe quel moyen; on n'adorait plus qu'un...
Page 32 - Collina turre mariti. nunc patimur longae pacis mala, saevior armis luxuria incubuit victumque ulciscitur orbem. nullum crimen abest facinusque libidinis, ex quo paupertas Romana peril.
Page 114 - Pour toute ambition, pour vertu singulière, II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu'il veut qu'on idolâtre ; Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui les applaudissements.
Page 27 - L'air, la plaine, Les fleurs, tout m'irritait; je frémissais devant Ce monde où je sentais ce scélérat vivant. Sans pouvoir m'apaiser je fis plus d'une lieue. Le soir triste monta sous la coupole bleue; Linceul frissonnant, l'ombre autour de moi s'accrut; Tout à coup la nuit vint, et la lune apparut Sanglante, et dans les cieux, de deuil enveloppée, Je regardai rouler cette tête coupée l.

Bibliographic information