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4) Write down the past participle, and the third person plural

of the future tense, of each of the following verbs: chanter, être, naître, lisez, mourir, prenons, vont, veuille. 5) Write down the French of the following expressions: Ask John for it. Give me this. You are right. Much money. Many apples. He knew not what to say. Do you understand me?

Further Examination. July 1879. (Including Dictation: - 3 hours.) This paper was the same as that set for Sandhurst, (Further Ex., July 1879) at page 31-34

XI.

Admission to the Royal Military Academy,

Woolwich.

1879.

Preliminary Examination.

November 1879. (Including Grammatical Questions 2 hours).

Translate into English:

Vers la fin de novembre, il s'embarqua sur l'Elbe à Hambourg, sur un navire qui devait le mettre à terre dans la Frise, parce qu'il voulait aussi visiter les côtes de la mer du Nord. Les mariniers, croyant qu'ils avaient affaire à un étranger ignorant leur langue et inconnu dans le pays, délibéraient sur le moyen de le dépouiller, de l'assommer et de le jeter à l'eau, lorsque Descartes, qui jusque là s'était tenu tranquille dans un coin du navire, se leva tout à coup, tira son épée et les menaça, dans leur langue, de les percersur l'heure s'ils osaient l'insulter. Cette sortie inattendue leur fit changer de contenance, et il observa en cette rencontre l'impression de terreur que peut faire la hardiesse d'un homme sur une âme basse.

Né de parents pauvres, orphelin dès le berceau, René n'avait reçu d'autre éducation que celle que l'on donnait à l'école gratuite de son village. Dès qu'il avait pu lire et écrire, on lui avait fait apprendre un métier dont il se dégoûta bientôt, grâce aux séductions de quelques livres de voyages qui lui tombèrent entre les mains. L'étude de la géographie et le goût des aventures lointaines se transformèrent bientôt dans son esprit ardent en une véritable passion, qui ne lui permit de connaître ni les jeux et les amusements de l'enfance, ni les fascinations que la terre natale exerce ordinairement sur l'adolescence. A seize ans, ne possédant que soixante francs, il s'embarqua pour le Sénégal. Deux ans après, le désir de se joindre à une expédition, le poussa à franchir à pied cent soixante lieues de déserts et de forêts, et cet effort ne fit qu'alimenter la soif de découvertes qui le dévorait.

Grammatical Questions.

1) Write in full after each expression its equivalent in French: Perhaps. A fortnight ago. At six o'clock. I have just seen him. 1879. He will come to-morrow. He went yesterday. Where do you come from? Where are you going?

2) Write the plural of both genders of the following: lui-même, enchanteur, le mien, celui-là, frais, total, tremblant.

3) Write in full the present indicative of the following verbs: envoyer, servir, suffire, vaincre, valoir, vêtir.

4) Write down the infinitive and present participle of the following verbs: il crut, il haïssait, meurs! elle pourra, reçu, il tint, ils venaient.

Further Examination.

Christmas 1879. (Including Dictation: 3 hours.)

Translate into English:

Animé d'un ardent amour de la patrie, ne se laissant ni abattre par les revers, ni griser par les succès, humain et

modéré dans la victoire, Kléber est une des plus belles incarnations de l'homme de guerre qui se soient produites dans notre histoire. Contrairement à bien d'autres, cependant plus populaires que lui, les mains dans les trésors, il est mort sans laisser une obole. C'est un héros qui ne le cède en rien à ceux de l'antiquité. Aurait-il, s'il avait vécu, été un obstacle à la fortune de Bonaparte? Il était d'ailleurs sincèrement attaché à la république et arrivé à un âge où les convictions ne changent guère. Ce sont là du reste des questions oiseuses aujourd'hui, et au lieu de nous demander quels services il aurait pu nous rendre, contentons-nous de celui qu'il nous rend en réalité en se montrant à nous comme un exemple à suivre. La statue qui lui a été élevée à Strasbourg, sa ville natale, représente Kléber au moment où il froisse avec indignation la lettre qu'il vient de recevoir de l'amiral Keith; aucune sentinelle française ne monte plus la garde au pied du monument.

La nuit qui suivit le combat fut terrible. Le canon ne grondait plus, mais l'air retentissait d'épouvantables bruits. Les vaincus avaient allumé un formidable incendie, afin de compléter l'œuvre dévastatrice de la mitraille, qui, depuis onze mois, pleuvait quotidiennement sur leurs têtes, crachée par huit cents bouches à feu. Des gerbes enflammées s'élevaient dans les nues au milieu de la fumée et des debris. Les maisons s'effondraient. En maints endroits le sol s'entr'ouvrait béant. Aux cris des blessés se joignaient les hennissements des chevaux agonisants. A la joie du succès se mêlaient les regrets amers qu'éveillait ce vaste champ de bataille, couvert de guerriers fauchés par la mort. Des corvées passaient portant les blessés sur des brancards. Il y avait une centaine de cadavres, des malheureux foudroyés par l'artillerie. Quelques-uns avaient les mains crispées autour de leur arme; d'autres, étendus sur le ventre, semblaient vouloir déchirer avec leurs ongles, le sol que leur sang inondait. Dans la rade

des navires coulés bas laissaient apparaître seulement l'extrémité de leurs mâtures. Des lueurs indécises, avant-coureurs du jour, blanchissaient le ciel et faisaient pâlir les étoiles.

Translate into French:

It was dark before we reached Rangazava, a small town by the seaside, where we remained for the night. One room, about thirty or thirty-five feet square, served the purposes of sitting-room, sleeping-room, and kitchen. A fire was kindled between some stones fixed on a heap of sand, the edges of which were kept up by pieces of wood. A large, shallow, round earthen pot was then put on the fire to boil rice in, and a piece of meat, which we had brought with us, was fixed by the side of the fire to roast. As soon as the rice was cooked, the kettle was put on, and by the time it boiled everything had been made ready. I was amused to see the trouble and interest with which my friend (a stout chief more than six feet high) overlooked and directed the cooking of the evening meal. After supper, the chief gave me a clean mat; and, after taking off my shoes and using my bag for a pillow, I lay down to rest, and slept quietly till day-break.

Dictation.

Le caractère national du peuple suisse est resté antique dans nos jours modernes. L'habitant de cette petite contrée est un paysan éternel; il est pieux, laborieux, berger, cultivateur, patriote, soldat, artisan, et libre surtout; il ne marchande pas sa vie contre la servitude. La petitesse de sa patrie a fait pour lui du canton une famille. Il n'a aucune ambition de conquête, mais il redoute toujours d'être conquis. Un roi lui paraîtrait un tyran; une république même, trop concentrée et trop impérieuse, lui serait insupportable. Le pouvoir municipal est le seul qu'il puisse tolérer. Son républicanisme

n'est pas national, il est individuel; de là sa liberté, mais de là aussi sa faiblesse. S'il n'était pas défendu par la nature et par la stérilité de sa patrie, il y a longtemps qu'il n'existerait plus. Plaise au ciel qu'il existe de longs siècles encore, comme le souvenir vivant d'un peuple primitif au cœur des vieilles civilisations de l'Europe, comme une race neutre entre les races qui se combattent au pied des Alpes, et comme un asile ouvert tour à tour aux proscrits de toutes les révolutions et de toutes les contre-révolutions des peuples de l'Occident.

XII.

Admission to the Royal Military College, Sandhurst; and for first Appointments to the Royal Marine Light Infantry. 1879.

Preliminary Examination for Sandhurst. September 1879. (2 hours). Translate into English:

Dans Villanova, petite ville maritime de la province, ou plutôt du royaume des Algarves, qui fait partie de celui de Portugal, il y a deux familles considérables en naissance, en biens et en autorité. Ces deux familles sont depuis longtemps liées entre elles d'une étroite amitié; mais elles ne l'avaient jamais été si fortement que dans les personnes de don Pedro et de don Francisco, chefs de l'une et de l'autre. Ce dernier, homme capable de grandes choses, ayant perdu une femme qu'il aimait tendrement, et pour laquelle il avait toujours négligé les soins de sa fortune, obtint de la cour une place considérable au Brésil. Il laissa son fils unique entre les mains de don Pedro, qu'il pria d'avoir soin de son éducation. Celui-ci, sachant comme était cher à son ami l'enfant qu'il lui laissait, ne négligea rien pour le bien élever.

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