Mercure de France au dix-neuvième siècle1755 |
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adreffe affez Aglaé ainfi amour auffi auroit avoient avoit Azema befoin c'eft c'eſt caufe Chevalier Chine chofe Ciceron cœur compofé Comte Confeiller conféquence confidérable connoiffance connoître deffein defirer déja Dieux difcours différens diftingue donner Duhalde efprit eft mort enfuite eſt étoient étoit fage faifant fans fe trouve fecond fecours felon femble fens fentimens fentiment feroit fervices fervir feul fiécle fieur fimple Florac florins foin foit font fous fouvent François fuccès fuis fuite fuivant fujet fur-tout génie goût graces hiftoire homme j'ai jour jufqu'à jufte l'Abbé l'Académie l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffer lettres Lifidor long-tems Majefté Mancheoux maniere Meffire ment Mercure Minos n'eft n'étoit néceffaire obfervations ouvrage paffer paffion paroît Pekin penfer perfonnes plaifir plufieurs pofé pouvoit préfent prefque premiere Prince propofe public puiffe quai de Conti Queille raifon reconnoiffance refte s'eft Seigneur Seychelles talens Tantale Tartares tems tion Tullie
Popular passages
Page 114 - Avec du talent on peut être, par exemple, un bon militaire ; avec du génie, un bon militaire devient un grand général. C'est quelquefois l'assemblage des talents, c'est toujours la perfection de celui que la nature nous a donné, qui décèle le génie. On étudie, on cherche son talent ; souvent on le manque : le génie se développe de lui-même. Le talent peut être enfoui , parce qu'il n'a pas des occasions pour éclater ; le génie perce malgré tous les obstacles : c'est lui seul qui produit,...
Page 140 - Représentée pour la première fois, par les Comédiens François ordinaires du Roi, le mardi 27 avril 1784.
Page 100 - Chacun de ces états enfanta un nouvel esprit, et fut une expérience de plus pour la terre, Et de même qu'on n'a pas encore trouvé toutes les formes dont la matière est susceptible, l'âme humaine n'a pas encore montré tout ce qu'elle peut être ; toutes ses façons possibles de penser et de sentir ne sont pas épuisées.
Page 6 - JL&.V temps heureux où régnoit l'innocence, On goûtoit, en aimant, mille & mille douceurs , Et les amans ne faifoient de dépenfe Qu'en foins & qu'en tendres ardeurs : Mais aujourd'hui fans l'opulence II faut renoncer aux plaifirs ; Un amant qui ne peut dépenfer qu'en foupirs, N'eft plus payé qu'en efpérance.
Page 17 - S$ vue adoucit fes maux ; Et vers l'Amant qu'elle adore , Ses bras s'étendent encore En fe changeant en rameaux. QUEL objet pour la tendreffe De ce malheureux Vainqueur ! C'eft un arbre qu'il careffe; Mais, fous l'écorce qu'il prefle, Il fent palpiter un cœur.
Page 143 - ... l'art ne fait pour le génie que ce qu'il fait pour ces métaux ; il n'ajoute rien à leur substance, il les dégage de ce qu'ils ont d'étranger, et découvre l'ouvrage de la nature.
Page 99 - Enfin, je le répète encore, l'humanité en général reçoit toujours plus d'idées qu'il ne lui en échappe, et ses malheurs mêmes lui en donnent souvent plus qu'ils ne lui en enlèvent.
Page 79 - Nation où elle régne ; qui fourit à fes victimes , qui joue avec le carnage , qui fait danfer l'Amour & les Nymphes fur les bords d'un fleuve de fang , & qui mêle les charmes de la Mufique aux gémiflemens de cent mille malheureux qu'elle égorge ? Je remarque que , par un hafard aflez fingulier , le plus beau jardin public...