Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1P. Didot l'aîne, et de F. Didot, 1800 |
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... enfin tout le monde sait , et toute la cour de Néron le savoit , que ces quatre vers , Torva Mimalloneis , etc. , dont Perse fait une caillerie si amere dans sa premierê satire , étoient des vers de Néron . Cependant on ne remarque ...
... enfin tout le monde sait , et toute la cour de Néron le savoit , que ces quatre vers , Torva Mimalloneis , etc. , dont Perse fait une caillerie si amere dans sa premierê satire , étoient des vers de Néron . Cependant on ne remarque ...
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... enfin , comme il dit ailleurs , qui récitoient leurs vers au mois d'août , et augusto recitantes mense poëtas . Tant il est vrai le droit de blâmer les auteurs est un droit que ancien , passé en coutume parmi tous les satiriques , et ...
... enfin , comme il dit ailleurs , qui récitoient leurs vers au mois d'août , et augusto recitantes mense poëtas . Tant il est vrai le droit de blâmer les auteurs est un droit que ancien , passé en coutume parmi tous les satiriques , et ...
Page 19
... enfin sur la muse un regard favorable ; Et , réparant du sort l'aveuglement fatal , ( 1 ) L'abbé de la Riviere , dans ce temps - là , fut fait évêque de Langres . Il avoit été régent dans un college . ( 2 ) Fameux poete fort gueux ...
... enfin sur la muse un regard favorable ; Et , réparant du sort l'aveuglement fatal , ( 1 ) L'abbé de la Riviere , dans ce temps - là , fut fait évêque de Langres . Il avoit été régent dans un college . ( 2 ) Fameux poete fort gueux ...
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... enfin de sa muse abusée ? Il en revint couvert de honte et de risée ; Et la fievre , au retour , terminant son destin , Fit par avance en lui ce qu'auroit fait la faim . Un poëte à la cour fut jadis à la mode ; Mais des fous aujourd'hui ...
... enfin de sa muse abusée ? Il en revint couvert de honte et de risée ; Et la fievre , au retour , terminant son destin , Fit par avance en lui ce qu'auroit fait la faim . Un poëte à la cour fut jadis à la mode ; Mais des fous aujourd'hui ...
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... enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne serait plein de bile ( 1 ) Célebre fou que M. le Prince avoit amené avec lui des Pays - Bas , et qu'il donna au roi . ( 2 ) Brodeau a commenté Louet . ( 3 ) Célebre procureur ...
... enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne serait plein de bile ( 1 ) Célebre fou que M. le Prince avoit amené avec lui des Pays - Bas , et qu'il donna au roi . ( 2 ) Brodeau a commenté Louet . ( 3 ) Célebre procureur ...
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Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon audace auteur avoit beau bientôt Brontin bruit censeurs chagrin chanter charme chercher Childebrand ciel Clélie cœur Cotin courroux déja démon Dieu dire discours docteur douceurs doux écrits encens Enéide enfin ennemis esprit étoit faisoit fameux faux foible folle frivoles fureur gloire grace Guilleragues héros Homere honteux ibid Iliade j'ai jamais Jean-Baptiste Colbert jour Juvénal l'amour l'honneur l'univers Lamoignon lecteur lieux livre lois lumiere lutrin main marche au hasard matiere mettre au bas mille Moliere mortels mots muse Néron neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse passant pensée Perrault Pindare plaisant plein plume poëme POÉSIE poëte portrait prélat premiere pupitre qu'en qu'un quelquefois raison Rhin ridicule rien rime sage saint sais sait satire sauroit sens seul soin sort souvent style sujet sur-tout Tartuffe Térence trembler triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zele
Popular passages
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 195 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours : * Un style trop égal et toujours uniforme (1) Vers de Scuderi.
Page 210 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 200 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 34 - S'en va frapper le mur, et revient en roulant. A cet affront l'auteur, se levant de la table, Lance à mon campagnard un regard effroyable; Et, chacun vainement se ruant entre deux, Nos braves s'accrochant se prennent aux cheveux.
Page 47 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse; Guenaud ' sur son cheval en passant m'éclabousse : Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis.
Page 148 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 200 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.