Catalogue des objets composant le musée municipal des Beaux-Arts (de la Ville de Nantes).

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impr. Mme Vue C. Mellinet, 1876 - 273 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 160 - Armide sort du lieu qui la cache, et court à » lui dans l'ardeur de se venger. » Mais quand elle a fixé sur lui ses regards, quand elle a vu ce * front calme et tranquille, ces lèvres où repose le sourire, ces yeux » dont le sommeil même ne peut lui dérober l'éclat, elle s'arrête, » elle sent expirer sa colère. Assise...
Page 205 - Cependant, pour ne pas faire toujours des figures vêtues de la tète aux pieds, j'ai peint deux jeunes filles qui se déshabillent pour se baigner. Je les ai supposées dans un endroit entièrement retiré, où elles ne doivent craindre aucun regard curieux. Si...
Page 221 - Isaac, elle ne put supporter une telle insulte ; puis exigea d'Abraham qu'il renvoyât l esclave avec son fils. Le patriarche eut quelque peine à s'y résoudre; cependant, ayant su que telle était la volonté de Dieu , « il se leva dès le point du jour, prit du pain et un vaisseau plein d'eau qu'il donna à Agar. » Le peintre a parfaitement rendu l'esprit de résignation qui distingue Abraham ; on voit qu'en renvoyant Agar et son fils il conserve toujours de la bonté pour elle.
Page 212 - 11 y eut un jour un enfant bien pieux qui, allant à l'école, rencontra un pauvre vieillard auquel il donna son déjeuner. Le vieillard était un ange, qui, ayant repris sa forme véritable,. doua l'enfant du pouvoir de guérir les malades qu'il toucherait. Aussitôt l'enfant courut vers sa mère, grandement malade, et la guérit. L'enfant, depuis, guérit des rois et des empereurs et fonda un beau couvent.
Page 189 - Montt'aucon pendu par les pieds, ainsi qu'il » commençait à rendre quelque senteur, le roi l'alla » voir. Aucuns qui étaient avec lui bouchaient le nez » à cause de la senteur, dont il les reprit et leur dit : » je ne le bouche comme vous autres, car l'odeur » de son ennemi mort est très-bonne.
Page 59 - Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre ! » Et se baissant à nouveau, il se remit à écrire sur le sol.
Page 94 - Anvers en 1619 , fut reçu franc-maître en 1573 et nommé doyen de Saint-Luc en 1581 et 1582. Il était élève de Frans Floris, ou, suivant d'autres écrivains , de Martin de Vos. — Franz le Jeune, né à Anvers en 1580, mort dans la même ville en 1642. Elève de son père, Franz le vieux.
Page 216 - Sully, qui, blessé grièvement dans cette mémorable journée, se faisait transporter sur un brancard a sa terre de Rosny. Henri le reconnaît, se dirige en hâte vers lui, le serre dans ses bras, et lui prodigue les marques de l'estime et de l'amitié qu'il conserva toute sa vie pour ce serviteur à toute épreuve.
Page 159 - D'un peuple généreux , que le malheur accable, » Vous voyez devant vous le reste déplorable ; » II vient vous implorer. A peine nos vaisseaux » Echappoient aux fureurs et des vents et des eaux , » Une troupe ennemie, au sortir du naufrage, » A menacé des feux ce qu'épargna l'orage. » O reine ! ouvrez l'oreille à nos cris douloureux; » Sauvez des innocens, plaignez des malheureux ;
Page 159 - A ses destins errans ont offert un asile ! » Ainsi parla Didon : attentifs à ces mots , Bouillans d'impatience, Achate et le héros Brûlent de se montrer, de briser le nuage. Achate au chef troyen tient alors ce langage : « Fils des dieux ! vous voyez , vos vaisseaux sont sauvés , » Vos guerriers réunis, vos amis retrouvés : » Un seul manque à nos vœux , malheureuse victime, » Que la mer à nos yeux engloutit dans l'abîme. » Au discours de Vénus jusqu'ici tout répond.

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