Histoire complète des États-généraux et autres assemblées représentatives de la France depuis 1302 jusqu'en 1626, Volume 2Langlois et Leclercq, 1845 - France |
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archevêque Arnaud de Corbie arrêt assemblée avaient bailliage Blois Boniface Bourgogne cahiers cardinal de Pellevé catholique chambre ecclésiastique chancelier charges Charles Chiverny clergé compagnie concile de Trente conférence Conseil convocation Cour couronne d'Espinac d'Orléans déclara délégués délibérer demande députés dignité discours doléances Dormans duc de Féria duc de Guise duc de Mayenne Duperron espagnols États États-Généraux évêque faveur finances François Ier fût garde des sceaux général gentilshommes gouvernement harangue Henri Henri III Henri IV Jean Jean de Dormans l'assemblée l'Église l'État l'ordre légat Lhospital Ligue Louis Louis XIII Lyon magistrat Majesté maréchal Marillac membres ment ministres Miron monarchie monarque mourut Navarre négociations noblesse officiers ordres pape Parlement peuple Philippe le Bel Pierre d'Orgemont prélat présenter président prévôt des marchands proposition provinces réforme reine Reine-mère religion remontrances répondit représentations résolution rois royaume s'était Saint-Siége séance seigneurs serait seul siége Sillery souverain sujets tiers tiers-état tion trône
Popular passages
Page 222 - Si votre Majesté n'y pourvoit, il est à craindre que le désespoir ne fasse connaître au pauvre peuple que le soldat n'est autre chose qu'un paysan portant les armes ; que quand le vigneron aura pris l'arquebuse, d'enclume qu'il est, il ne devienne marteau...
Page 231 - Sire, ce ne sont point des insectes et des vermisseaux qui réclament votre justice et miséricorde; c'est votre pauvre peuple, ce sont des créatures raisonnables, ce sont des enfants desquels vous êtes le père, le tuteur et le protecteur; prêtez-leur votre main favorable pour les relever de l'oppression, sous le faix de laquelle ils ploient continuellement Que diriez-vous, sire, si vous aviez vu, dans vos pays 'de Guyenne et d'Auvergne, les hommes paître l'herbe à la manière des bêtes?
Page 58 - Je suis prêt à demander au roi mon seigneur la « paix, le repos de son royaume et le mien... On m'a souvent sommé de « changer de religion, mais comment? la dague à la gorge... Si vous désirez « simplement mon salut, je vous remercie ; si vous ne désirez ma conversion « que par la crainte que vous avez qu'un jour je ne vous contraigne, vous
Page 9 - Dieu et des hommes, qu'il n'aura point tenu à mon soin ni à ma diligence que les désordres de ce royaume n'aient été réformés; mais que vous avez abandonné votre prince légitime, en une si digne, si sainte et si louable action. « Et finalement vous ajournerai à comparaître au dernier jour devant le juge des juges...
Page 101 - ... peines et labeurs, je l'ai sauvée de la perte : sauvons-la à cette heure de la ruine. Participez, mes chers sujets, à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez fait à la première. Je ne vous...
Page 101 - Pour à quoi parvenir, je vous ai assemblés. Vous savez à vos dépens, comme moi aux miens, que lorsque Dieu m'a appelé à cette couronne, j'ai trouvé la France non seulement quasi ruinée, mais presque toute perdue pour les Français.
Page 101 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs pour vous faire approuver leurs volontés; je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref pour me mettre en tutelle ' entre vos mains, envie qui ne prend guères aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 127 - ... condition qu'ils soient, tiendront cette loi pour sainte et véritable, comme conforme à la parole de Dieu, sans distinction, équivoque ou limitation quelconque, laquelle sera jurée et signée par tous les députés des états, et dorénavant par tous les bénéficiers et...
Page 127 - Dieu seul , il n'ya puissance en terre quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume pour en priver les personnes sacrées de nos rois, ni dispenser ou absoudre leurs sujets de la fidélité et obéissance qu'ils lui doivent, pour quelque cause ou prétexte que ce soit.
Page 232 - État ne pro« duirait-elle pas dans votre âme royale un désir digne de Votre « Majesté, pour subvenir à une calamité si grande ? Et cependant « cela est tellement véritable, que je confisque à Votre Majesté mon « bien et mes offices si je suis convaincu de mensonge...