Le Naturaliste canadien, Volume 33

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Léon Provancher, Victor Amédée Huard
Presses de l'Université Laval., 1906 - Natural history
 

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Page 164 - FRANCS. Les reçus d'abonnement seront renfermés dans la livraison suivant la date où l'on aura payé. On ne peut s'abonner pour moins d'un an. Les personnes qui souscrivent au journal durant l'année reçoivent les nnméros parus depuis le commencement du volume.
Page 141 - France, que la superstition d'après laquelle des poils ou des cheveux peuvent produire des reptiles est basée sur une analogie d'aspect entre des petits serpents très déliés et des crins auxquels l'eau communique une sorte de mouvement. En Poitou, les cheveux mis dans l'eau, ou même abandonnés à l'air libre se métamorphosent en reptiles.
Page 172 - Quand la curiosité publique fut satisfaite, les batteurs les transportèrent eu triomphe dans la grange et les tuèrent tous à coups de fléau. Ils prirent ensuite deux fourches, les transpercèrent, tirèrent de toutes leurs forces en sens opposé, et sous cet effort trois Rats se séparèrent du groupe. Leur queue n'en fut point arrachée; elle paraissait intacte, et montrait seulement l'empreinte des autres queues, à la façon d'une courroie qui aurait été longtemps serrée par une autre....
Page 141 - ... laquelle des poils ou des cheveux peuvent produire •des reptiles est basée sur une analogie d'aspect entre des petits serpents très déliés et des crins auxquels l'eau communique une sorte de mouvement. En Poitou, les cheveux mis dans l'eau, ou même abandonnés à l'air libre, se métamorphosent en reptiles. Une vieille sorcière de ce pays vait infesté de serpents le champ d'un voisin en venant s'y peigner chaque jour.
Page 74 - Candolle termine son exposé par quelques réflexions dont nous reproduirons textuellement les princi1 pales: " i° les caractères qui ont le plus varié dans les cultures sont, eu commençant par les plus variables : a) la grosseur, la forme et la couleur des parties charnues, quelle que soit leur situation (racine, bulbe, tubercule, fruit ou graine) et l'abondance de la fécule, du sucre et autres matériaux, qui se déposent dans ces parties ; — b) l'abondance des graines qui est souvent inverse...
Page 74 - ... la forme, la grandeur ou la pubescence des organes floraux qui persistent autour des fruits ou des graines ; — d} la rapidité 'des phénomènes de végétation, de laquelle résulte souvent la qualité de plante ligneuse ou herbacée ou de plante vivace, bisannuelle ou annuelle. Les tiges, feuilles et fleurs varient peu dans les plantes cultivées pour ces organes. Ce sont les dernières formations de chaque pousse annuelle ou bisannuelle qui varient le plus ; en d'autres termes, les résultats...
Page 91 - Les lieux qui promettent davantage au chasseur d'insectes sont les jardins, les champs, les bords des bois et des ruisseaux, les broussailles qui bordent les chemins, et les grèves des rivières et des étangs ; les forêts épaisses et étendues, de même que les brûlés ou savanes, sont...
Page 111 - ... ayant soin de supprimer toutes les pousses qui se développent sur lui. Le printemps est l'époque la plus convenable pour cette opération. L'amidon a disparu en automne et l'on peut commencer l'abatage dans le courant d'octobre.
Page 110 - Les bois abattus et mis en œuvre sont sujets à la vermoulure ; l'aubier y est bien plus exposé que le bois parfait ; aussi est-on presque toujours obligé de le supprimer ; ce qui entraîne une perte assez considérable de matière. Il est à remarquer que les essences le plus souvent attaquées par les insectes sont celles qui se distinguent par un bois parfait, bien caractérisé et un aubier très amylifère. Il ya quelques années M.
Page 171 - Dollstedt, près Gotha, on trouva en même temps deux Rois de Rats en décembre 1822* Trois batteurs en grange entendirent un léger piaulement dans la grange du forestier ; ils cherchèrent avec l'aide du domestique, et virent qu'une poutre était creuse. Dans sa cavité, se trouvaient quarante-deux Rats vivants* Cette cavité avait été probablement faite par eux ; elle avait environ 15 centimètres de profondeur ; on ne Voyait aux alentours ni excréments, ni débris de nourriture.

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