Les Quatre Poëtiques: D'Aristote, D'Horace, De Vida, De Despréaux, Volume 1Saillant & Nyon, 1771 - Aesthetics |
From inside the book
Results 1-5 of 45
Page 47
... qui sont nécessairement caracterisés par leurs moeurs & par leur pensée actuelle , ( car nous avons 2 Mélopée , composi- aussi pour le chant mê tion du chant : il se prend me . αίτια δύο τῶν πράξεων τη διάνοια καὶ ἦνω , καὶ D'ARISTOTE . 47.
... qui sont nécessairement caracterisés par leurs moeurs & par leur pensée actuelle , ( car nous avons 2 Mélopée , composi- aussi pour le chant mê tion du chant : il se prend me . αίτια δύο τῶν πράξεων τη διάνοια καὶ ἦνω , καὶ D'ARISTOTE . 47.
Page 49
... Pensée , l'idée ou le jugement qui se manifeste par la parole . 6. Il y a donc nécessairement dans toute Tragédie six choses : la Fable , les Mœurs , les Paroles , les Pensées , le Spectacle , le Chant : dont deux sont les Moyens avec ...
... Pensée , l'idée ou le jugement qui se manifeste par la parole . 6. Il y a donc nécessairement dans toute Tragédie six choses : la Fable , les Mœurs , les Paroles , les Pensées , le Spectacle , le Chant : dont deux sont les Moyens avec ...
Page 53
... pensées morales , des expressions brillantes , sans produire l'effet de la Tra- gédie ; & on le produira si , sans avoir ... Pensée a le troisieme rang . Elle consiste à faire dire ce qui est dans le sujet , ou ce qui convient au sujet ...
... pensées morales , des expressions brillantes , sans produire l'effet de la Tra- gédie ; & on le produira si , sans avoir ... Pensée a le troisieme rang . Elle consiste à faire dire ce qui est dans le sujet , ou ce qui convient au sujet ...
Page 55
... Pensée est ce qui indi- que ce qu'une chose est ou n'est point , ou plus généralement , ce qui indique quelque chose . 9. La Diction suit les pensées . J'entends par Diction , comme on l'a déja dit ci- devant , l'interprétation des ...
... Pensée est ce qui indi- que ce qu'une chose est ou n'est point , ou plus généralement , ce qui indique quelque chose . 9. La Diction suit les pensées . J'entends par Diction , comme on l'a déja dit ci- devant , l'interprétation des ...
Page 101
... pensée , son dessein . Les Mœurs sont bon- nes , quand le dessein est bon ; elles sont mauvaises , quand le dessein est mauvais . Cette bonté de Moeurs peut être dans tout sexe , & dans toute condition : une femme peut être bonne , même ...
... pensée , son dessein . Les Mœurs sont bon- nes , quand le dessein est bon ; elles sont mauvaises , quand le dessein est mauvais . Cette bonté de Moeurs peut être dans tout sexe , & dans toute condition : une femme peut être bonne , même ...
Other editions - View all
Popular passages
Page 1 - Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 29 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre; Un orage terrible aux yeux des matelots...
Page 22 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées . Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 32 - Mais, dans une profane et riante peinture, De n'oser de la fable employer la figure ; De chasser les Tritons de l'empire des eaux ; D'ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux ; D'empêcher que Caron, dans la fatale barque ; Ainsi que le berger ne passe le monarque : C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément.
Page 255 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 20 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 2 - Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 26 - C'est assez qu'en courant la fiction amuse; Trop de rigueur alors serait hors de saison : Mais la scène demande une exacte raison ; L'étroite bienséance y veut être gardée. D'un nouveau personnage, inventez-vous l'idée? Qu'en tout avec soi-même il se montre d'accord , Et qu'il soit jusqu'au bout tel qu'on l'a vu d'abord.
Page 12 - L'élégie en orna ses douloureux caprices; Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers: L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 29 - Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.