XIV. Sur l'Agésilas de M. Corneille. J'AI vu l'Agesilas. Hélas! XV. Sur l'Attila du même auteur. APRÈS l'Agésilas, Mais après l'Attila, XVI. Sur la maniere de réciter du pošte QUAND j'apperçois sous ce portique Faits pour les habitants des cieux (1), Il me semble en lui voir le diable, XVII. Sur la Fontaine de Bourbon, où l'au= teur étoit allé prendre les eaux, et où il trouva un poëte médiocre qui lui montra des vers de sa façon. Il s'adresse à la Fontaine. Oui, vous pouvez chasser l'humeur apoplectique, Que vous n'eûtes jamais la vertu d'Hippocrene. (1) Il a fait des hymnes latines à la louange des saints. XVIII. L'amateur d'horloges. SANS cesse autour de six pendules, Mais à ce métier, s'il vous plaît, Sans doute; et c'est l'homme de France XIX. Sur ce qu'on avoit lu à l'Académie des vers contre Homere et contre Virgile. CLIO vint l'autre jour se plaindre au dieu des vers On traitoit d'auteurs froids, de poëtes stériles, Cela ne sauroit être, on s'est moqué de vous, XX. Sur le même sujet. J'AI traité de Topinambous Tous ces beaux censeurs, je l'avoue, Qui, de l'antiquité si follement jaloux, Aiment tout ce qu'on hait, blâment tout ce qu'on lone: Souffrant chez soi de si grands fous, XXI. Sur le même sujet. NE blâmez pas Perrault de condamner Homere, Il a pour lui monsieur son frere, XXII. A M. Perrault, sur les livres qu'il a faits contre les anciens. POUR quelque vain discours sottement avancé Vous donc qui, dans la même erreur, Comment voulez-vous qu'on vous nomme? XXIII. Sur le même sujet. D'ou vient que Cicéron, Platon, Virgile, Homere, Et tous ces grands auteurs que l'univers révere, Traduits dans vos écrits nous paroissent si sots? Perrault, c'est qu'en prêtant à ces esprits sublimes Vos façons de parler, vos bassesses, vos rimes, Vous les faites tous des Perraults. XXIV. Au méme. To oncle, dis-tu, l'assassin M'a guéri d'une maladie : La preuve qu'il ne fut jamais mon médecin, XXV. Au méme. Le bruit court que Bacchus, Junon, Jupiter, Mars, Les Ris mêmes, les Jeux, les Graces et leur mere. Jettent déja sur vous de dangereux regards. Que vous avez pour vous Mercure ; XXVI. Parodie burlesque de la premiere ode (2) de Pindare, à la louange de M. Perrault. MALGRÉ Son fatras obscur, Ne cherche point dans les cieux Ni, dans la foule innombrable (1) Auteur du Mercure galant. (2) J'avois résolu de parodier l'ode; mais dans ce temps-là nous nous raccommodâmes M. Perrault et moi, Ainsi il n'y eut que ce couplet de fait, A l'auteur inimitable (1) XXVII. Sur la réconciliation de l'auteur et de Tour le trouble poétique Quand, malgré l'emportement, Comme eux l'un l'autre on s'estime, L'accord se fait aisément. Mon embarras est comment On pourra finir la guerre De Pradon et du parterre. XXVIII. Aux RR. PP. Jésuites, auteurs du journal de Trévoux. MES révérends Peres en Dieu, Et mes confreres en satire, Dans vos écrits, en plus d'un lieu, Je vois qu'à mes dépens vous affectez de rire. Je ne ranime encor ma satirique audace? N'allez point de nouveau faire courir aux armes (1) M. Perrault dans ce temps-là avoit rimé le conte Ae Peau-d'âne. |