Peter Briggs - Brouillon général: Catalogue de l'exposition rétrospective de Peter Briggs

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Naima - Art - 400 pages
Entre 2016 et 2018, quatre musées français — le Musée des Beaux-Arts d’Angers, le Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, La Citadelle de Belfort, La Piscine à Roubaix — s'associent pour présenter le travail du sculpteur Peter Briggs. Tous les quatre ont en commun d'être des musées pluridisciplinaires et tous axent une partie de leur programmation d'expositions à l’art contemporain. Le travail de Peter Briggs a été montré au début des années 1980 dans des expositions caractérisées par une approche du postmodernisme. Puis sa démarche a pris une direction bien particulière, s'écartant des courants majeurs. C'est ce parcours que "Brouillon général", à travers les quatre incarnations de l'exposition, va tenter de cerner au plus près. L'objet du catalogue qui accompagne ces expositions est pensé en relation avec l'œuvre de Peter Briggs, car il est possible, compte-tenu de son mode d'édition – numérique – qu'il évolue, qu'il ne se fossilise pas dans un bon à tirer mais qu'il puisse s'enrichir, se développer et mûrir entre la première et la dernière étape. Il rassemble dans sa version de départ des points de vue d'auteurs internationaux (français, indien, suisse, canadienne) d’horizons divers (philosophes, historiens de l’art, artistes, curateurs, conservateurs) qui accompagnent l'artiste depuis plusieurs années dialoguent avec lui et qui analysent et commentent diversement son œuvre, sa richesse et sa complexité. Textes de Sarah Zürcher, Christian Bonnefoi, R. Siva Kumar, Erin Manning, Arnaud Maillet, Tristan Trémeau, Isabelle Tessier et préambule par les commissaires de l’exposition, Christine Besson, Bruno Gaudichon, Patrice Moreau, Nicolas Surlapierre. 220 pages, plus de 300 images et un entretien vidéo avec l’artiste.
 

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About the author (2016)

Peter Briggs étudie en Angleterre au Hornsey College of Art avant de quitter son pays d’origine en 1973 pour s’installer en France. En 1976, il organise, avec Jean-Marc Poinsot, un symposium de sculpture à Rennes. Jean Clareboudt et Barry Flanagan y participent et fabriquent des pièces importantes. C’est à partir de 1978 qu’il s’engage dans une longue série de travaux où les manipulations de matériaux se multiplient et se croisent à travers des dispositifs qui dialectisent ces divers modes d’emploi. En 1980, il est invité à participer à la Biennale de Paris, à Baroques 81 à l’ARC, à Après le Classicisme au Musée de Saint-Étienne, In Situ au Centre Georges-Pompidou, expose chez Chantal Crousel, puis chez Zabriskie à Paris et à New York, et plus tard chez Artcurial. Depuis 2001, il a montré son travail en Italie (à Naples, et en Sicile à la Fondazione Orestiadi), en Inde (à la galerie Nature Morte de Pondichéry et à Delhi où il a installé un atelier en 2002). Son travail est présent dans diverses collections publiques : Musée des beaux-arts de Montréal, Telfair Museum of Art de Savannah (Géorgie, USA), MNAM – Centre Pompidou, Fonds national d’art contemporain, dans les musées de Saint-Étienne, Belfort, Poitiers, Tours, Châtellerault et la Roche-sur- Yon, dans différentes collections régionales, à la Manufacture de Sèvres et dans diverses fondations en Italie, en Inde et en Corée.

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