Mélanges littéraires, politiques et philosophiques |
From inside the book
Results 1-5 of 42
Page 4
... laisse au hasard courir sur le papier . Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légere Nomme tout par son nom , et ne sauroit rien taire . C'est là ce qui fait peur aux esprits de ce temps , Qui , tout blancs au - dehors , sont tout ...
... laisse au hasard courir sur le papier . Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légere Nomme tout par son nom , et ne sauroit rien taire . C'est là ce qui fait peur aux esprits de ce temps , Qui , tout blancs au - dehors , sont tout ...
Page 6
... Laisse là le fardeau dont il est accablé ; Et , sans passer plus loin , finissant mon ouvrage , Comme un pilote en mer qu'épouvante l'orage , Dès que le bord paroît , sans songer où je suis , Je me sauve à la nage , et j'aborde où je ...
... Laisse là le fardeau dont il est accablé ; Et , sans passer plus loin , finissant mon ouvrage , Comme un pilote en mer qu'épouvante l'orage , Dès que le bord paroît , sans songer où je suis , Je me sauve à la nage , et j'aborde où je ...
Page 59
... laisse là tous les livres . Cent francs au denier cinq combien font - ils ? Vingt livres . C'est bien dit . Va , tu sais tout ce qu'il faut savoir . Que de biens , que d'honneurs sur toi s'en vont pleu . voir ! Exerce - toi , mon fils ...
... laisse là tous les livres . Cent francs au denier cinq combien font - ils ? Vingt livres . C'est bien dit . Va , tu sais tout ce qu'il faut savoir . Que de biens , que d'honneurs sur toi s'en vont pleu . voir ! Exerce - toi , mon fils ...
Page 60
... Laisse là saint Thomas s'accorder avec Scot ; Et conclus avec moi qu'un docteur n'est qu'un sot . Un docteur ! diras - tu . Parlez de vous , poëte : C'est pousser un peu loin votre muse indiscrete . Mais , sans perdre en discours le ...
... Laisse là saint Thomas s'accorder avec Scot ; Et conclus avec moi qu'un docteur n'est qu'un sot . Un docteur ! diras - tu . Parlez de vous , poëte : C'est pousser un peu loin votre muse indiscrete . Mais , sans perdre en discours le ...
Page 72
... laisse aux doucereux ce langage affété , Où s'endort un esprit de mollesse hébêté . La satire , en leçons , en nouveautés fertile , Sait seule assaisonner le plaisant et l'utile , Et , d'un vers qu'elle épure aux rayons du bon sens ...
... laisse aux doucereux ce langage affété , Où s'endort un esprit de mollesse hébêté . La satire , en leçons , en nouveautés fertile , Sait seule assaisonner le plaisant et l'utile , Et , d'un vers qu'elle épure aux rayons du bon sens ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aisément Alcippe amoureux Apollon Aristote Arnauld assez auteur avez avoit beau bientôt Brontin bruit censeurs champs élysées chanter charmes chercher chose ciel Clélie cœur Cotin Cyrus déja Dieu DIOGEN dire discours docteur doux écrits encens Enéide enfin ennemis esprit étoit faisoit fameux faux foible folle frivoles fureur galant gens gloire grace héros Homere homme HORATIUS COCLÈS ibid Iliade j'ai jamais Joconde jour l'amour l'Arioste l'honneur Lamoignon lecteur lois long-temps lumiere lutrin main maniere ment mettre au bas MINOS Moliere monde monseigneur monsieur muse n'étoit neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse paroît passer pensée Perrault Pindare plaisir plein PLUTON poëme poésie poëte portrait pourtant prélat premiere qu'à qu'en qu'un quelquefois raison Rhadamanthe rien rime sage saint Saint-Paulin sais satire sauroit sens seroit seul soin sort souvent style sujet sur-tout Térence triste trouve vains vante vertu veut veux Virgile visage Voilà vois yeux zele
Popular passages
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 200 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 200 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un -son mélodieux Si le terme est impropre, ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme,* Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme, f Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 159 - L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre. Voulait venger la cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains. La Parque l'eut rayé du nombre des humains. On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir. Et sur ses brodequins ne put plus se tenir.
Page 196 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits \ Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 74 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages. Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 25 - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier. 35 Bienheureux Scudéri 1 dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens...
Page vi - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue ni dû avoir ; c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis à sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 71 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.