Raphaël et Gambrinus, ou, L'art dans la brasserie

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L. Westhausser, 1886 - Bars (Drinking establishments) - 326 pages
 

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Popular passages

Page 131 - L'soir, en faisant la cabriole, A Batignolles. Alle avait des magnièr's très bien, Alle était coiffée à la chien, A chantait comme eun' petit
Page 192 - Dont le front rêveur est penché Sur une verte, De ses charmes dus au pastel Tient sur le boulevard Michel Boutique ouverte.
Page 19 - D'un peu plus loin, encore, — cela ressemble à un Joseph Vernet... Mais de tout près, — cela ressemble à un Pierre Bisson... « La plupart des portraits et des charges qui couvrent les murailles sont de Bouchez qui, — à cause de son nom, sans doute, — imite Boucher, comme M.
Page 16 - Journal ilu mois ) Le cabaret Génin. APRÈS Génin, ce qu'il ya de plus curieux dans son cabaret, ce sont ses quatre murs, tout un musée!.. Il ya cinq ans, ils étaient blancs comme l'âme d'une vierge qui n'a pas encore lu de romans; aujourd'hui, ils sont littéralement couverts de décorations...
Page 19 - Il ya là-dessus et là-dedans un fouillis de masques, une alla podrida de bras, de jambes, de torses, de nez, de barbes, de pipes, à n'en plus finir et à ne plus s'y reconnaître. « Ici est le portrait de Génin — orné du cigare, de la calotte, du gilet, du sourire et du calembour que vous savez. Là est le museau noir de son chien — du grand César, du vrai César... « Plus loin est le mufle rose de cette pauvre Gipsy, une enfant de l'amour et du hasard, une petite bohémienne du pavé...
Page 19 - D'abord deux vigoureux dessins de Pierre Bisson — un élève de Decamps, qui fait de la bonne photographie. L'un de ces dessins est une marine...
Page 20 - ... sanguine qui ne manquent ni d'esprit, ni de grâce. « Je ne veux pas oublier les fruits et les natures mortes d'Auguste Jean, — un peintre sur porcelaine qui ferait bien de peindre sur toile. Ce qu'il a peint là — sur un pan de mur du cabaret Génin — rappelle un peu la manière de Van Spaendonck. C'est un peu froid cependant. On devine aisément que c'est d'un artiste qui a l'habitude de faire cuire sa peinture... « Je ne veux pas non plus oublier les dessins flamands de Léopold...
Page 19 - L'un de ces dessins est une marine assez bravement exécutée, dont le seul tort est de pécher contre le vocabulaire des matelots. Le pendant à ce dessin est un paysage...
Page 191 - Et de malice ! Les pieds posés sur un dos vert Une Vénus de la Maubert Mise en sauvage ; Reçoit des mains d'un maquereau Une cuvette pleine d'eau Pour son lavage.
Page 20 - Léopold Flameng se plaît à reproduire sur le papier, sur le cuivre, ou sur la toile, ces Silènes opaques et rubiconds, flanqués de chair et gabionnés de lard, dont le ventre a autant d'étages que le menton, — et ces femmes énormes , gargamellesques, que SainteBeuve appelle « les Sirènes poissonneuses et charnues de Rubens ». « Flameng affectionne aussi les scènes populaires.

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