Histoire du théatre de l'opéra comique ...Chez Des ventes Deladoué, 1770 - Operas |
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acte Acteurs Adis affez ainfi Almanzine amans amour Apollon apprend Arle ARLEQUI Arlequin Attalide auffi C'eft C'eſt Cadige caufe chante charmante Clitandre cœur Colette Comédie Comédiens confeille confent coquette Coridon coufin couplets Cythere d'Orneval Damon danfes Dardané déguifé difant Divertiffement donner Dorante dreffe Efclave efprit enfuite entrechat époufer époux eſt faifant fans fçait fçavoir fcène fe paffe fecond fecret femble femme fent férail fervir feul fille fœur foin Foire foit fon Amant fon Maître fon pere fon valet fonge font fous fouvent Frontin fuccès fuis fuite fuivante fujet Fuzelier GONDOLIN grace J'ai jeune Julie l'amour l'Opéra laiffe LAODAMIE Léandre Leucade Lucile Madame Maîtreffe mariage Meffieurs mêlé de Vaudevilles Mercure Momus n'eft Olivette Opéra Comique Orgon Panard paraiffent paraît perfonne piéce Pierrot plaifir plufieurs Poëte Prince Princeffe Prologue propofe raifon refte refufe Rezia s'eft Scaramouche Sultan tems Théatre repréfente Valere veut vient voit
Popular passages
Page 201 - J'ai vu le maître du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses feux sur la terre Attendre l'ordre d'un valet. J'ai vu, du ténébreux empire, Accourir avec un pétard, Cinquante lutins pour détruire Un palais de papier brouillard. J'ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser; J'ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser.
Page 202 - J'ai vu des ombres très palpables Se trémousser au bord du Styx ; J'ai vu l'enfer et tous les diables A quinze pieds du paradis. J'ai vu Diane en exercice Courir le cerf avec ardeur ; J'ai vu derrière la coulisse Le gibier courir le chasseur.
Page 462 - Entre. preneurs de l'Opéra-Comique me force à prendre cette liberté. On vient de leur défendre la repréfentation de cette Pièce, au moment que votre départ les empêche d'être à vos pieds ; & que la longueur & les grands frais des préparatifs ont achevé de les conduire à l'extrémité. Ils avoient tout fait , dans l'efpérance que votre indulgence & votre autorité les mettroient à l'abri de la perfécution.
Page 201 - J'ai vu Mars descendre en cadence ; J'ai vu des vols prompts et subtils; J'ai vu la Justice en balance Et qui ne tenait qu'à deux fils. J'ai vu le Soleil et la Lune Qui faisaient des discours en l'air; J'ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer. J'ai vu l'aimable Cythérée, Au doux regard, au teint fleuri, Dans une machine, entourée D'Amours natifs de Chambéri.
Page 224 - Aujourd'hui ce n'est plus cela : L'amant est habile , La fille docile , La mère facile , Le père imbécile; Et l'honneur va Cahin caha. Les regrets avec la vieillesse , Les erreurs avec la jeunesse, La folie avec les amours , C'est ce que l'on voit tous les jours...
Page 458 - Gonflé d'aliments et de gloire, il lâcha une flatuofité qui penfa fuffoquer fon collègue. Celui-ci, dans fon premier mouvement, pour fe venger de l'effet fur la caufe, mordit bien ferré ce qu'il trouva fous fes dents ; Léger fit un mugiffement épouvantable ; le bœuf gras fe fépara en deux : une moitié s'enfuit d'un côté, une moitié de l'autre, et le fuperbe Théfée fe trouva à terre étendu de fon long.
Page 462 - Ainfi , j'ofe avancer que vous leur devez compaflion , d'autant plus qu'on ne s'avife pas d'implorer ici votre appui en faveur du fcandale & de la licence. Un Abbé , commis à l'examen -des Pièces , qui fe conforme aux fcrupules & à la rigidité de la Police , envoya la Rofe à M. Hérault, avec fon approbation , & fans avoir fait aucune rature. Il ya plus , Monfeigneur , j'ai lu la Rofe dans une compagnie , où il y avoit deux Evêques fexagénaires , & quelques Dames qui en font déjà aux Directeurs....
Page 148 - ... pas difficile d'en faire la conquête. Charmé de cette aventure , il en fait part à Cléante , fon ami , qui , depuis quelque tems , a fixé fon féjour dans cette Ville. Sur ce portrait , Cléante rcconnoit la premiere pour fa fœur , & l'autre pour une perfonne très- fage , & dont il fait la recherche.
Page 458 - Après avoir disputé sur la prééminence et les avantages du train de devant et du train de derrière, ils en étaient venus aux coups. Le pauvre Léger pensa en être la victime. Il tomba du cintre ; mais, par bonheur, il fut accroché par un cordage qui le suspendit à vingt pieds de haut, comme une oie que les mariniers vont tirer; il en fut quitte pour quelques contusions.
Page 347 - Araminte de fon côte , occupée des fêtes publiques , prend le prétexte de les faire voir à fa nièce. On attend Milord Breloque qui arrive enfin. Frontin en habit étranger affectant un jargon à peu près italien , fe trouve à la rencontre de la compagnie, il fait porter avec lui une paire de grandes balances pour pefer les perfonnes qui veulent avoir cette fatisfaction.