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de La Rochelle, le Bulletin religieux, la Charente-Inférieure du 10; l'Echo de Jonzac, l'Union nationale, le Clairon de Saintonge du 11; l'Indépendant de la Charente-Inférieure du 1er décembre; le Progrès du 5; le Catholique d'octobre novembre. L'Echo rochelais et la Charente-Inférieure du 10 ont reproduit l'article Kemmerer, et l'Echo du 14, l'article Edmond de Saint-Marsault.

Le Progrès des 25, 29 et 30 a reproduit les trois articles de notre dernier numéro, Le roi Joseph à Saintes.

Les Tablettes des deux Charentes du 20: « Le dernier numéro de la Revue de Saintonge et d'Aunis consacre un curieux article nécrologique au docteur Kemmerer et juge ainsi son Histoire de l'île de Ré. » Suivent quelques citations.

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Le Conservateur de Marennes du 9 novembre reproduit du numéro de novembre du Bulletin des Archives, « qui est déjà le monument le plus complet et le plus intéressant de l'histoire de la contrée », l'article intitulé: Ce que coûtait un malade hospitalisé à Brouage en 1707.

Le Polybiblion de novembre note dans notre dernière livraison Le peintre Auguin et Meissonnier; Le chevalier de Nanteuil; Ce que coûtaient un malade à Brouage en 1707, et un cheval de louage en 1618 à Saintes; L'abbaye de Saintes; La salle de spectacle de La Rochelle; Les familles rochelaises: Les Filleau.

Les notes d'art et d'archéologie d'octobre ont mentionné: « L'excursion de la société à Saint-Savinien. »

Le Mercure poitevin de novembre, reproduit par la Gazette anecdotique, dit que « la Revue de Saintonge et d'Aunis (numéro de septembre) offre à ses lecteurs le récit pittoresque de l'excursion annuelle effectuée le 28 juin par les membres et les amis de la société des Archives historiques à travers les riants paysages échelonnés le long des rives de la Charente, de Saintes à Saint-Savinien, en passant par Taillebourg, de glorieuse mémoire. Au soir, la muse d'un poète — la fête ainsi fut complète évoquant les formes évanouies et les heures trop vite écoulées, traduisit, en strophes harmonieuses et joliment colorées, l'impression ressentie par tous au cours de la radieuse journée.

La douce nuit de juin éteint son dernier cierge...

» Ces vers, où la sincérité de l'expression suffit à donner un tel relief au vif sentiment qui les inspire, sont signés de M. Pierre Ardouin, l'auteur de ces fraîches idylles, Pastorale, Promenade d'automne, dont nous avons goûté le dialogue ému et la grâce mélancolique ».

Lire dans le même numéro: Les tanneries de peau humaine,

par M. Carré de Busserolle qui prouve que sous la terreur il y eut au moins une tannerie de peau humaine, à Meudon.

Les Mémoires de la société des arts et des sciences de Carcassonne, t. 1x (1900), signalent « dans la Revue de Saintonge et d'Aunis un travail sur une collection de boutons scolaires; mais, comme « de minimis non curat », il passe non sans avoir noté un amusant épisode de cette histoire des boutons. Sous la restauration, un postillon, qui n'était pas de Longjumeau, fut condamné à 15 jours de prison pour avoir porté sur son gilet des boutons à l'aigle impériale. »

Le même volume contient Littérature populaire et tradition légendaire de l'Aude, par Gaston Jourdanne.

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Dans la Pensée du 25 novembre: « Revue de Saintonge et d'Aunis; un bulletin d'archives historiques qui se publie à Saintes tous les deux mois; les esprits curieux de l'histoire des anciennes provinces le liront avec plaisir et profit. »>

Le Bulletin de la société historique du Périgord signale dans son numéro de juillet « un intéressant article de M. Jules Pellisson, sur La Saintonge et l'Angoumois aux expositions du passé. »

La Revue historique de novembre note dans notre numéro de juillet : « A. B. Les Bretinauld de Méré et de Saint-Seurin sur Gironde; P. de Lacroix. Les Jussac d'Ambleville; Quelques notes sur l'abbaye de Saintes (concernant des personnages du XVIe siècle); du 1er septembre: L'excursion à Saint-Savinien, 28 juin 1900, récit enthousiaste et fleuri; il y est fort question de la défaite des Anglais à Taillebourg, sans que personne ait eu l'indiscrétion de demander s'il y avait eu réellement une bataille à cet endroit. »

Personne, en effet, n'a eu cette indiscrétion et pour la raison bien simple que tout le monde savait que le passage du pont de Taillebourg n'avait été qu'un engagement d'avant-garde, et que la véritable bataille avait eu lieu deux jours après sous les murs de Saintes; ainsi l'a dit M. Oudet; ainsi l'ont répété les deux inscriptions placées par la société des Archives à Saintes : SAINT LOUIS VAINQUEUR DES ANGLAIS SOUS LES MURS DE SAINTES » ; à Taillebourg en 1892 « Exercitum in ponte Talleburgensi item sub Santonum mænibus fudit et fugavit »; ou celle-ci qui avait été préparée en français : « A repoussé l'armée commandée par le roi d'Angleterre et l'a forcée de se replier sous les murs de Saintes où elle a été complètement défaite. »

Le Progrès du 11 reproduit la note sur les travaux de l'église de Saint-Savinien.

Le Bulletin de la société des études littéraires du Lot (juillet

septembre, p. 262) cite de notre numéro de juillet l'autographe de Caroline Murat, baronne de Chassiron, et la note sur Fénelon et son Télémaque, à Carenac: « Cet ouvrage fut écrit à la cour, entre les années 1689 et 1695. La Revue de Saintonge trouve d'une platitude désespérante les vers de Fénelon, et d'après les échantillons qu'elle en donne on est bien forcé d'être de son avis. >>

La Gazette de l'ouest (La Rochelle, 29 novembre) rend ainsi compte de notre xxixe volume des Archives:

« Le répertoire des titres du comté de Taillebourg, conservé aux archives de M. le duc Louis de La Trémoille, est un fort registre couvert de parchemin, comptant 741 feuillets paginés, écrit en gros caractères du dix-huitième siècle vers 1718, revu et complété vers 1758.

» Le répertoire contient, à la suite d'une liste chronologique des seigneurs de Taillebourg depuis 1209, l'analyse sommaire de tous les titres du chartrier du château de Taillebourg, transféré à Thouars, et formant vingt-huit layettes.

» Deux pièces se rapportent au XIIe siècle : ce sont des bulles pontificales relatives au monastère de Saint-Jean d'Angély et au prieuré de Saint-James. Quinze pièces datent du treizième siècle: une donation à l'aumônerie située près de Saint-Jean d'Angély, en 1209; une transaction entre le chapitre de Saintes et un vassal de Taillebourg sur l'étang de Forges, en 1250; d'autres entre le seigneur de Taillebourg, l'abbé de Bassac et le prieur de Saint-Savinien, en 1258, 1270 et 1286; une ordonnance royale pour l'arpentement des terres en Saintonge et en Aunis, en 1284; un aveu d'un fief en Saint-Jean d'Angély, et du Cluseau à l'abbé de Saint-Jean d'Angély, en 1288; le contrat de mariage de Gérard Chabot, sieur de Rais et de Machecoul, avec Marie Larchevêque de Parthenay, en 1299, etc. Pour le quatorzième siècle, soixante-quinze pièces environ, parmi lesquelles un aveu de Taillebourg au prince de Galles en 1364, quelques aveux rendus à Taillebourg ou au roi, et des partages et sentences intervenus entre les membres de la famille de Parthenay-Larchevêque; pour le quinzième siècle, 21 pièces jusqu'en 1409 en 1403, restitution à la seigneurie d'une terre contentieuse entre le pont de Taillebourg et Bussac par le roi; en 1406, une enquête sur le péage des vaisseaux à Taillebourg, etc.; environ 38 pièces en 1409: aveux rendus au roi comme seigneur de Taillebourg; de 1410 à 1450, environ 219 pièces en 1410, commissions pour le rétablissement des foires. abolies par suite des guerres, et la construction de prisons; titres des charges de Prégent de Coétivy; aveux, procès entre les Coétivy et les Plusqualec, se disputant la seigneurie; pièces relatives au procès criminel dirigé contre les Plusqualec; en 1444, procès entre les seigneurs de Taillebourg, le corps de ville de Saintes et le procureur du roi, qui lui contestent le droit

de tenir ses assises à Saint-James; de 1450 à 1500, environ 300 pièces érection de la baronnie de Taillebourg en comté, 1486; procès avec le corps de ville de Saintes au sujet du droit de guet sur les paroisses de la rive gauche de la Charente, 1476, inaugurant une série de contestations analogues auxquelles prirent part aussi les habitants de la rive droite; de 1500 à 1550, environ 150 pièces: fondation du chapitre de Taillebourg en 1500; procès contre le domaine royal pour le droit de pèche, en 1507; en 1532, résistance aux tentatives de réunion de la seigneurie à la couronne; procès pour le droit de péage, 1544; de 1550 à 1600, environ 150 pièces, très peu nombreuses à partir de 1560; en 1550 et 1597, partage entre les héritiers de La Trémoille; peu de pièces sur la réforme, quoique les seigeurs de La Trémoille, leurs principaux officiers et les notables habitants aient professé la religion réformée jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes et aient eu des pasteurs distingués, parmi lesquels il faut citer Guillaume Rivet, sieur de Champvernon, qui a laissé des ouvrages estimés; de 1600 à 1650, environ 230 pièces : en 1618, procès du domaine royal contre les vassaux de Taillebourg pour leur faire rendre hommage au roi; ces attaques du domaine se continuent par les procès au sujet de la prairie de Saint-James, 1640; du droit d'appel, 1642; la saisie féodale de Coutiers; de longues instances sur la mouvance de Panloy, terminées en 1668 au profit du domaine; de 1650 à 1700, environ 220 pièces: en 1652, la fronde amène le siège et le procès-verbal de la lacération des titres de Taillebourg, la destruction des fortifications, le transfert des archives à Thouars; en 1676, un débat sur la compétence entre la justice de Taillebourg et celle de Saintes, au sujet de l'homicide du vice-sénéchal de Saintonge tué au village des Guindets; de 1700 à 1750, environ 220 pièces : en 1713, un partage entre les héritiers de La Trémoille; en 1716, des procès contre diverses paroisses pour les bians; en 1722 et 1734, des aveux; en 1722 et 1745, des procès entre les chanoines de Taillebourg et la seigneurie de Bussac pour le droit de pèche; en 1749, l'érection de Taillebourg en duché-pairie; de 1750 à 1758, environ 20 pièces, dont quelques aveux en 1754. On pouvait se demander à quoi se réduisaient en 1758, époque où finit le répertoire, la puissance, l'influence politique, territoriale de ce que l'on appelait le duché de Taillebourg, en face de la centralisation qui rattachait tout à l'autorité royale.

>> Parmi les familles citées dans le répertoire des titres de Taillebourg, publié par M. Gaston Tortat, on peut mentionner: D'Abzac, Adrien, Allenet, Archiac, d'Argenson, Arroüet, seigneur de Montmouton, Audouin, d'Authon, de Balodes, de Barbezières, Barbot, Baudouin, de Beaumont, Béraud, Bernard, de Bersier, de Bertineau, de Biron, de Blois, Boisseau, de Bonnegens, Boyceau, de Brach, de Campet, de Caumartin, de Chaumont, de Clermont, de Coëtivy, de Créquy, de Culant, de Cumont, d'Abillon, d'Angliers, Dangirard (et non Daugirard),

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David, du Bellay, Duchâtel, Dunois, du Refuge, du Sault, de Vigier, Eschallard de La Boulaye, Faure, Gentilz, Germain, Girard de Bazoges, Guenon, Goulart, Guiton, Harpedane, d'Isle de La Matassière, de Jaucourt, de La Blachière, Larchevêque, de La Trémoille, Lebault, de Magésie (et non Magézir), de Marsilly, Méhé, Meschinet, Moreau de Panlois, de Nossay, Orléans, Parfait, Pastoureau, Pineau, de Plusqualec, de Polignac, de Pons, Prévost, Rabillard, de Ransannes, Richard, Rivet, Robert, Rocquemadour, de Sainte-Maure, de Saint-Gelais, de Saint-Georges, de Saint-Hilaire, de Saint-Marsault, de SaintMartin, Thomas du Petit-Port, Tison, de Vallée, Vallin, de Valois, de Villedon, de Villaines, Vivier, de Vivonne, etc.

» En félicitant M. Gaston Tortat de cet intéressant travail, nous devons remercier M. le duc Louis de La Trémoille, prince de Tarente, membre de l'institut, d'en avoir autorisé la publication, et tous les érudits savent avec quelle courtoisie M. de La Trémoille leur ouvre ses riches archives.»

AVIS ET NOUVELLES

Des quittances de réabonnement pour la Revue et à la Société pour 1901 ont été lancées à partir du 15 décembre, d'après l'avis qui en a été donné, et comme le font tous les périodiques. Ceux de nos confrères qui, pour absence ou oubli, n'auraient pas pu s'acquitter encore, sont priés de le faire dans le plus bref délai, afin de ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. Il importe d'ailleurs que nous connaissions dès maintenant le chiffre de nos adhérents afin de tirer en nombre voulu le tome xxx dont l'impression est commencée.

Par décret du 10 novembre, et sur le rapport du ministre du commerce, a été promu au grade d'officier de la légion d'honneur, notre confrère M. Louis-Charles-Marie Delavaud, secrétaire d'ambassade de 1re classe, membre des comités de la classe 14 à l'exposition universelle; titres exceptionnels, membre du comité d'organisation du congrès de sociologie coloniale; déléqué du ministère des affaires étrangères au congrès de géographie commerciale, chevalier du 31 décembre 1896.

Notre confrère M. le marquis de Granges de Surgères a obtenu de la reine d'Espagne la grande plaque en or du mérite militaire, pour avoir organisé des comités de secours aux veuves et orphelins de la guerre d'Espagne.

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Par décision ministérielle, une médaille d'argent a été décernée pour services gratuits rendus pendant 26 ans, dans les vaccinations, à M. le docteur Louis-Marie-Ernest Pichez, médecin de la marine en retraite, chirurgien en chef des hospices civils de La Rochelle.

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