Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou, Volume 31

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O. de Gourcuff, 1904 - Anjou (France)
 

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Popular passages

Page 48 - Les syndicats ou associations professionnelles, même de plus de vingt personnes exerçant la même profession, des métiers similaires, ou des professions connexes concourant à l'établissement de produits déterminés, pourront se constituer librement sans l'autorisation du gouvernement.
Page 528 - Depuis ma première jeunesse jusqu'en 1800, j'ai été soldat et voyageur; depuis 1800 jusqu'en 1814, sous le consulat et l'empire, ma vie a été littéraire ; depuis la restauration jusqu'aujourd'hui, ma vie a été politique. Dans mes trois carrières successives, je me suis toujours proposé une grande tâche : voyageur, j'ai aspiré à la découverte du monde polaire ; littérateur, j'ai essayé de rétablir la religion sur ses ruines ; homme d'état, je me suis efforcé de donner aux peuples...
Page 532 - M. de Chateaubriand était grand et sec, il avait le nez aquilin, les lèvres minces et pâles, les yeux enfoncés, petits et pers ou glauques, comme ceux des lions ou des anciens barbares. Je n'ai jamais vu un pareil regard : quand la colère y montait, la prunelle étincelante semblait se détacher et venir vous frapper comme une balle.
Page 528 - Quand la mort baissera la toile entre moi et le monde, on trouvera que mon drame se divise en trois actes. Depuis ma première jeunesse jusqu'en 1800, j'ai été soldat et voyageur; depuis 1800 jusqu'en 1814, sous le consulat et l'empire, ma vie a été littéraire ; depuis la restauration jusqu'aujourd'hui, ma vie a été politique.
Page 533 - Une seule passion dominait mon père, celle de son nom. Son état habituel était une tristesse profonde que l'âge augmenta, et un silence dont il ne sortait que par des emportements. Avare dans l'espoir de rendre à sa famille son premier éclat, hautain aux états de Bretagne avec les gentilshommes, dur avec ses vassaux à Combourg, taciturne, despotique et menaçant dans son intérieur, ce qu'on sentait en le voyant, c'était la crainte.
Page 138 - Prêtez l'oreille, et dites-moi d'où vient ce bruit confus, vague, étrange, que l'on entend de tous côtés. Posez la main sur la terre, et dites-moi pourquoi elle a tressailli. Quelque chose que nous ne savons pas se remue dans le monde : il ya là un travail de Dieu.
Page 218 - Il est vrai qu'elle étoit encore un peu informe, et trop verbeuse. Mais le vieux langage se fait regretter, quand nous le retrouvons dans Marot, dans Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués, et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné. On a retranché , si je ne me trompe, plus de mots qu'on n'en a introduit.
Page 150 - II ya pour toute la République un Institut national chargé de recueillir les découvertes, de perfectionner les arts et les sciences.
Page 288 - ESSAI SUR L'ADMINISTRATION GÉNÉRALE D'UN DISTRICT PENDANT LA RÉVOLUTION. LE DISTRICT DE REDON, par Léon Duhreuil.
Page 550 - En l'écrivant il ne se proposa rien moins que de démontrer les rapports physiques et moraux des Bretons de l'Armorique avec les anciens Gaulois...

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