Modèles de littérature française; ou, Morceaux choisis en prose et en vers des meilleurs écrivains depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, avec des notices biographiques et littéraires, Volume 2Hachette et Cie, 1873 - Authors, French |
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... sera bien débattu , Je cuide , par mon âme , Hilaire , Qu'avecque ton beau « Que fais - tu ? » Tu n'as toi - même rien à faire . D'une femme qui se vante ' . Vous êtes belle , en bonne foi : Ceux qui disent que non sont bêtes . Vous ...
... sera bien débattu , Je cuide , par mon âme , Hilaire , Qu'avecque ton beau « Que fais - tu ? » Tu n'as toi - même rien à faire . D'une femme qui se vante ' . Vous êtes belle , en bonne foi : Ceux qui disent que non sont bêtes . Vous ...
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... sa race fière , Qui sera , je le sais , ainsi que lui traîtresse , Qui par dol se fera de ce monde maîtresse , 4. Proverbes composés , en général , contre les prêtres et surtout les moines . Qui de cent piétés1 , ainsi que fait Énée ,
... sa race fière , Qui sera , je le sais , ainsi que lui traîtresse , Qui par dol se fera de ce monde maîtresse , 4. Proverbes composés , en général , contre les prêtres et surtout les moines . Qui de cent piétés1 , ainsi que fait Énée ,
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... sera nuisible , Elle en veuille à soi - même ; et que Rome grevée De sa grandeur souvent soit de son sang lavée ; Que sans fin dans ses murs la sédition règne ; Qu'en mille et mille états elle change son règne ; Qu'elle fasse en la fin ...
... sera nuisible , Elle en veuille à soi - même ; et que Rome grevée De sa grandeur souvent soit de son sang lavée ; Que sans fin dans ses murs la sédition règne ; Qu'en mille et mille états elle change son règne ; Qu'elle fasse en la fin ...
Page 55
Consolation à Du Perrier . Ta douleur , Du Perrier , sera donc éternelle ! Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle , L'augmenteront toujours ! Le malheur de ta fille au tombeau descendue , Par un commun trépas ...
Consolation à Du Perrier . Ta douleur , Du Perrier , sera donc éternelle ! Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle , L'augmenteront toujours ! Le malheur de ta fille au tombeau descendue , Par un commun trépas ...
Page 62
... sera si ridicule Qu'il ne confesse qu'Hercule Fut moins Hercule que toi ? De combien de tragédies , Sans ton assuré secours , Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ! Et qu'aurait fait l'innocence , Si l'outrageuse ...
... sera si ridicule Qu'il ne confesse qu'Hercule Fut moins Hercule que toi ? De combien de tragédies , Sans ton assuré secours , Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ! Et qu'aurait fait l'innocence , Si l'outrageuse ...
Common terms and phrases
AGAMEMNON âme amour ARSINOÉ Atrée Baour-Lormian beau beauté belle bras brille bruit CASSANDRE CÉLIMÈNE chansons chant Charles d'Orléans charmes Chénier cher ciel cieux Cinna Cléon cœur Corneille coup courroux crime cruel Dieu dieux douleur doux ÉGISTHE enfants enfin ennemis esprit éternelle Fables feux fils fleurs flots fortune François Ier front fureur gens gloire Hélas héros heureux homme immortelle j'ai jamais jour l'Académie française l'amour l'homme l'onde l'univers laisse loin lyre main maître Malherbe malheureux Marot MELLIN DE SAINT-GELAIS mère MÉROPE Molière monde mort mortels mourir mourut naquit nuit Odes ombre pâle passer pauvre pensée père peuple pieds plaisir plaisirs pleurs poëme Poésies diverses poëte POLYPHONTE qu'un Racan regards RHADAMISTE rien rois Rome Ronsard sainte alliance sais sang satire Ségrais Seigneur seul soin soleil sort terre tombe tombeau tragédie trembler trépas triste trône veux Voilà vois voit voix Voltaire Xavier de Maistre yeux Zénobie
Popular passages
Page 195 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 140 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 195 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 94 - Je te restituai d'abord ton patrimoine; Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine; Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Page 137 - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 91 - Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 184 - En vain mille jaloux esprits , Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais , d'âge en âge , Divertir la postérité. Que tu ris agréablement! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance » , Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis , sous le nom de Térence , Sut-il mieux badiner que toi ? Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque...
Page 393 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encore pleine.
Page 123 - II faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde , De vouloir se mêler de corriger le monde.
Page 351 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.