Modèles de littérature française; ou, Morceaux choisis en prose et en vers des meilleurs écrivains depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, avec des notices biographiques et littéraires, Volume 2Hachette et Cie, 1873 - Authors, French |
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Autres en ont eu desconfort1 , Qui m'aiment de loyal vouloir , Comme mes bons et vrais amis ; Si fais à toutes gens savoir Qu'encore est vive la souris . Je n'ai eu ne mal , ne gravance " , Dieu merci , mais suis sain et fort , 5 Et ...
Autres en ont eu desconfort1 , Qui m'aiment de loyal vouloir , Comme mes bons et vrais amis ; Si fais à toutes gens savoir Qu'encore est vive la souris . Je n'ai eu ne mal , ne gravance " , Dieu merci , mais suis sain et fort , 5 Et ...
Page 10
... qu'il réussit particulièrement dans le genre des petits contes en vers et des épigrammes : les exemples que nous citons sont , eu égard au temps , de vrais modèles en ce genre . Mellin de Saint - Gelais mourut à Paris en 1558 . A un ...
... qu'il réussit particulièrement dans le genre des petits contes en vers et des épigrammes : les exemples que nous citons sont , eu égard au temps , de vrais modèles en ce genre . Mellin de Saint - Gelais mourut à Paris en 1558 . A un ...
Page 15
... qu'à la parfin tout rompt ; Et le lion de s'en aller fut prompt , Disant en soi : « Nul plaisir en effet Ne se perd point , quelque part où soit fait . Voilà le conte en termes rimassez : Il est bien long , mais il est vieil assez ...
... qu'à la parfin tout rompt ; Et le lion de s'en aller fut prompt , Disant en soi : « Nul plaisir en effet Ne se perd point , quelque part où soit fait . Voilà le conte en termes rimassez : Il est bien long , mais il est vieil assez ...
Page 19
... en l'église Saint - Pris " ; Si vous dirai comment je fus surpris , Et me déplaît qu'il faut que je le die . Trois grands pendards vinrent à l'étourdie , En ce palais , me dire en désarroi : « Nous vous faisons prisonnier par le roi ...
... en l'église Saint - Pris " ; Si vous dirai comment je fus surpris , Et me déplaît qu'il faut que je le die . Trois grands pendards vinrent à l'étourdie , En ce palais , me dire en désarroi : « Nous vous faisons prisonnier par le roi ...
Page 20
... en envoyais plus , Qu'il le prendrait ; car ils ont tant de glus Dedans leurs mains , ces faiseurs de pipée , Que toute chose où touchent est grippée . Mais pour venir au point de ma sortie , Tant doucement j'ai chanté ma partie , Que ...
... en envoyais plus , Qu'il le prendrait ; car ils ont tant de glus Dedans leurs mains , ces faiseurs de pipée , Que toute chose où touchent est grippée . Mais pour venir au point de ma sortie , Tant doucement j'ai chanté ma partie , Que ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 195 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 140 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 195 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 94 - Je te restituai d'abord ton patrimoine; Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine; Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Page 137 - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 91 - Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 184 - En vain mille jaloux esprits , Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais , d'âge en âge , Divertir la postérité. Que tu ris agréablement! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance » , Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis , sous le nom de Térence , Sut-il mieux badiner que toi ? Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque...
Page 393 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encore pleine.
Page 123 - II faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde , De vouloir se mêler de corriger le monde.
Page 351 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.